Chapitre 4

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que Mel VA commencer

N'est ce pas :) ?

°°°°°

Le samedi matin, je me réveille avec difficulté. L'exposé à duré bien plus longtemps que prévu, sachant que l'un comme l'autre étions absorbé par notre devoir. Il faut dire que c'est un mal pour un bien : Le rendu du devoir est excellent, et je crois bien que jamais, au grand jamais, j'ai aussi bien réussi un travail. Finalement, nous avons réussi à travailler sérieusement, mais tout de même avec une grande complicité. C'était amusant, mais autrement qu'avec Turde. Ce garçon est adorable, et nous nous entendons très bien.

Par adorable, je pense gentil, comme un pote.

Il semble avoir perdu une partie de sa timidité en ma présence, même s'il rougissait comme un con à chaque fois que je m'approchais pour lire un truc qu'il avait écrit, où quand je le frôlais sans le faire exprès, en changeant de position pour être plus confortablement installée. C'était tout de même un moment agréable et calme, mais la soirée c'est terminée tard, et il est rentré chez lui vers minuit/une heure.

Mais à la limite, je n'en ai rien à faire : aujourd'hui, c'est le début du weekend ! Après une dure semaine de cours et d'internat, je peut enfin profiter de ma chambre et de ma maison, comme au bon vieux temps.

Je me traîne dans les escaliers jusqu'à la cuisine, et embrasse mes parents, puis ma petite sœur, avant de me faire un café.

- Eh bien, tu as sale mine ma jolie.

Ma mère me dévisage, inquiète.

- Merci maman.

Je sors les confitures du frigidaire, et place des tranches de pain à griller.

- Jusque quand as-tu fais la fête, hier ?

Mon père me pose la question sans quitter des yeux son journal.

- Jamais. Je ne suis pas allée à une quelconque fête hier, je suis restée ici.

Mon père dédaigne enfin à relever les yeux de son journal.

- Tu n'es pas sorti hier ?

- Non.

Ma mère me regarde interloqué.

- Mais c'est Friday night, ma chérie !

- J'ai décidé que aujourd'hui je n'aurais pas de gueule de bois.

Ma mère fronce les sourcils.

- Pourquoi porte-tu ces cernes, dans se cas ?

Je soupire.

- J'ai travaillé tard avec un garçon, cette nuit.

Ma sœur, qui n'avais pas pipé mot jusque ici, me regarde avec un sourire espiègle tout en gigotant des sourcils.

- Tu as travaillé avec un garçon ? Serais-ce Rémi ?

Sa question est lourde de sous entendus. Je lui assène une petite claque derrière le crâne, et elle éclate de rire.

- Sur un exposé de littérature, patate.

- C'est bien ce que je pensais : De lit et rature. Combien de fois avez vous recommencé pour que votre répertoire du kamasutra soit parfaitement exécuté ?

Cette fille m'exaspère. Elle continue à gigoter les sourcils dans tous les sens.

- Ce n'est pas drôle, Lola. C'est ce qu'on appelle couramment la blague de trop.

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