Beyond of Stars.

Chapitre dix.

Ambérine Leroy.
Clairefontaine, 13:34.

Je fronce les sourcils et descends. Je vois une voiture plutôt luxueuse, noire garée devant le château. Qu'est-ce qu'ils font ici ?

Mes parents descendent de la voiture, nous nous serrons la main.

- « Qu'est-ce que vous faites ici ? » je demande.
- « On est venu te voir, tiens. » répond ma mère.
- « Vous ne pouvez pas débarquer sur mon lieu de travail. »
- « Ton lieu de travail ?! » cri mon père. « Faire la traînée avec des footballeurs sans importance c'est ton travail aussi ?! Nous ne t'avons point éduqué comme cela ! »

Sa main atterrit violemment sur ma joue, elle me brûle, une larme coule.

- « Tu es qu'une salle petite ingrate ! » cri mon père. « Ce sont tes chiens de garde eux ?! »

Je me tourne et je vois les garçons nous observé par la fenêtre, je me retourne pour faire face à mes parents.

- « Ne parle pas d'eux comme ça. »
- « Tu me tutoie maintenant ?! »

Une autre gifle. Dans sa main ma mère tenait sa règle favorite la faisant claquer contre sa main.

- « Tes doigts Ambérine. »

Je secoue la tête négativement en gardant ma main en arrière.

- « Ambérine Marie Elisabeth Leroy ! Tes doigts tout de suite ! Ou ce sera pire après. »

Je fais rejoindre mes doigts et le lui tend, elle tape avec sa règle. C'est douloureux, j'ai envie de pleurer encore et encore.

- « Pourquoi vous me faite ça ? »
- « Arrête de pleurer ! Tu le mérites. »

Elle comptait et plus les coups étaient nombreux plus elle tapait fort.

- « Ça suffit maintenant ! Allez vous en ! » dit Antoine.

Il était là.

- « Tu as un chien de garde maintenant ? »
- « Je t'interdis de parler de lui comme ça. »
- « Vouvoie moi ingrate ! »
- « Je veux juste être heureuse et profiter. Ce que durant toute mon enfance et adolescence je n'ai pas pue faire ça. »
- « C'est ça tu as d'autre excuse aussi ? »
- « Ce ne sont pas des excuses. »
- « Tu es intéressé par un des merdeux de footballeurs hein ? C'est ça ! »
- « Oui. » Je réponds.

Antoine me regarde doucement.

- « C'est pas vrai ! Déjà on voulait que tu sois avocate tu fais photographe alors que tu n'as aucun talent ensuite on a l'espoir de te marié à un homme d'affaire pour finalement finir avec un millionnaire à taper dans un ballon !»
- « Antoine Griezmman me plaît et de son argent je m'en fiches ! Je ne suis pas comme vous ! J'aime quelqu'un pour ce qu'il est pour sa façon d'être. Son argent je m'en fiche. »

En plus il a un magnifique postérieur. Soudain je reçois une gifle. Le petit sourire d'Antoine disparaît. Celui-ci me prend par la main et me met derrière lui. Comme pour me protéger.

- « Tu es devenue une traînée en si peu de temps. Bravo. Maintenant tu choisis, nous ou eux. »

Je les regardes ébahis.

- « Vous ne pouvez pas me demander ça ! »
- « On le fait. Tu as trente secondes. »

Antoine se tourne vers moi. Je ne peux faire ça, mes parents m'ont éduqués, mais la photographie est ma passion et mes parents je ne suis pas heureuse alors qu'avec les garçons je le suis.

- « Eux. » je réponds. « En deux jours ils ont réussi à me rendre plus heureuse qu'en vingt quatre ans je ne l'ai presque jamais étais. » Je réponds.
- « Bien. Ne compte plus sur nous dans ce cas. Au revoir Ambérine. »

Ils montent dans leur voiture et partent. Antoine me regarde.

- « Toute à l'heure, tu as pensé à voix haute. C'est pour ça qu'il t'a giflé. » dit-il.

Il enroule ses bras autour de mes épaules et j'enroule les miens autour de sa taille.

- « Merci Antoine. »
- « Entre amis on se protège. »

Nous nous decollons et nous nous tapons poing contre poing.

- « C'est vrai ce que tu as dis à tes parents ? » il me demande.
- « Tout est vrai. »
- « Je te plais vraiment ? » il sourit doucement.
- « Oui Antoine, tu me plais. »

Je retourne dans le château mais il me prend par le bras, je suis maintenant collée à son torse.

- « Tu me plais aussi. »

Il caresse doucement ma joue. Je souris doucement.