Beyond of Stars.

Chapitre quatorze.

Ambérine Leroy.
Clairefontaine.

Après ce moment de tendresse -il ne s'est rien passer, rassurez-vous - nous avions décidé de parler de tout et de rien.

Puis, il m'a regardé sérieusement.

- « Ambérine, je... Je crois que ça va trop vite entre nous. Ça fait deux semaines, même si nous vivons ensemble, ça va trop vite. »

Je soupire.

- « Tu as raison. »

Il se lève puis sort de ma chambre. Je suis consciente, comme lui que notre relation allait beaucoup trop vite. Mais, le problème est que je suis attachée à lui, bien sûr, je ne suis pas non plus tombée amoureuse de lui.
Mais, il fait partit de mon bonheur et c'est aussi grâce à lui que je suis heureuse bien sûr les autres joueurs le font aussi.

Je suis allongée sur mon lit, me remémorant de notre moment de tendresse avec lui.

Peut-être que je le lui accorde un peu trop d'importance du moins plus que je ne le devrai.

- « Ça va ? »

La tête de Paul dépassait de la porte.

- « Entre. »

Je le lui tends mes bras, il vient s'y réfugier.

- « Dis-moi ce qui ce passe. » dit-il.
- « Je réfléchissais par rapport à Antoine. »

Il me regarde.

- « Nous nous sommes rendus compte que nous allons trop vite. »

Il soupire.

- « Il m'en avait parlé, oui. Il se sentait un peu perdu vis à vis de votre relation. »
- « Oh. »

Il me serre un peu plus fort.

- « Mais tu comptes beaucoup pour lui. »
- « Je sais. »
- « Peut-être que vous éloignez un peu vous fera du bien. »
- « Peut-être. »

Il sourit et embrasse mon front.

- « Merci Paul. »
- « De rien ma belle. »

Il sort de la chambre. Je me tourne pour être dos à la porte, je soupir. M'éloigner de lui risque d'être compliqué.

- « Ambérine ? »
- « Mm. »
- « Ça ne va pas  ? C'est l'heure du dîner et à cette heure-ci tu serais en train de courir partout. » dit Hugo.
- « Je n'ai pas faim. »
- « Ambérine tu peux me parler. »
- « Je sais Hugo. Merci. »

Il soupire.

- « Viens manger. »
- « Peut-être plus tard. » Je dis.
- « Il y a des heures. »
- « J'ai des gâteaux. »

Il soupire.

- « Je veux juste être seule, s'il te plaît. »

Il vient embrasser mon front.

- « À plus tard. »

Je ne sais pas pourquoi ça m'attriste autant, ce n'est pas comme si que j'allais ne plus le lui parler, plus le lui faire de câlins et toutes ces choses. Je devais juste me contenter de rire, parler, me confier mais c'est tout.
Je soupire. Puis je décide d'enfiler un jogging et un débardeur, je descends ensuite avec mes chaussons chien et je me mets à table. Les garçons se sont tû en voyant ma tête. Je ne parle pas, je me concentre juste sur ma nourriture, et je cherche encore et encore un moyen de relativiser la chose mais je n'y arrive pas.

- « Ambérine ? »

Je lève la tête vers Coman.

- « Oui ? »
- « Je peux te parler après? »
- « Oui. »

Puis le dîner se passe en silence. Je sors de table pour aller souffler un peu dehors.

- « Je sais ce qui ce passe avec Antoine. Ca s'arrangera ne t'en fais pas. Laisse vous du temps. »
- « Je sais Coman. »
- « Si tu veux parler, je suis là. »
- « Ce qui ce passe avec Antoine n'est pas bien grave. Ce n'est pas comme si que l'on parlerait plus. C'est simplement l'idealisation de notre relation qui m'attirait. »