Beyond of Stars.

Chapitre dix-neuf.

Ambérine Leroy.
Clairefontaine, 4:00 pm.

Je suis dans ma chambre. Je prépare ma lettre de démission. J'avais pris ma décision.

- « Ambérine. »

Je me tourne pour voir Hugo.

- « Salut Hugo. »
- « J'ai entendue ta conversation téléphonique. »
- « Oh. »
- « Ouais. Je ne vais pas te jugée ni te faire la morale ni quoi que ce soit. Je veux juste comprendre. »
- « J'ai déçue mes parents Hugo. Depuis le début je fais n'importe quoi. »
- « Quand tu es arrivée tu n'étais pas heureuse. »
- « Mon départ est la meilleure chose qui pourrait arriver. »
- « Non. Es-tu sûre de ton choix ? Il n'y aura pas de retour possible en arrière. »
- « Oui, je suis sûre. Je le sais. »
- « Bien. Alors si tu es heureuse, je le suis aussi. »
- « Didier est dans son bureau ? »
- « Je crois. Les gars sont dans le grand salon. »
- « D'accord. »

Je prends ma lettre et je descends voir l'entraîneur. Je toque à son bureau, la porte s'ouvre.

- « Entre Ambérine. »
- « Je vous apporte ma lettre de démission. » Je dis doucement.
- « Une lettre de démission ? » il demande surpris.
- « Oui. Désolée d'annoncer ça comme ça. Mais, j'ai des soucis avec mes parents. Je dois régler ça. »
- « Tu es sûre de faire le bon choix ? »
- « Oui. »
- « Si c'est pour des raisons personnelles je suis obligé d'accepter. Mais tu n'auras pas d'autre occasion comme celle ci avant longtemps. Tu le sais ? »
- « Oui. Merci de m'avoir donner ma chance. »
- « Avec plaisir Ambérine. »
- « Bonne continuation Monsieur. »
- « À toi aussi Ambérine. »
- « Je quitte les lieux dans une heure. »
- « Très bien. »

Je sors du bureau, Hugo me sourit tristement. Je les rejoins.

- « Il faut que je vous parle. » Je joue avec mes doigts.

Ils me regardent.

- « Je démissionne. J'ai eu mon père au téléphone. J'arrête tout. La photographie, de travailler ici. Je vais reprendre mes études et faire les études que mes parents veulent. Je vous remercie pour ce que vous avez fait pour moi. Je dois faire mes valises, mes parents viennent me chercher dans une heure. »

Ils ne disent rien.

- « Désolée de vous annoncer ça aussi vite. Bonne continuation. Vous allez réussir pour l'euro. Je n'ai aucun doute pour ça. Je continuerai de vous suivre. Ne vous arrêtez pas de poursuivre votre rêve. Vous êtes des excellents joueurs. Je ne vous oublierai pas. »

Je monte dans ma chambre afin de faire mes valises.

C'était la fin. Cette fin que j'aurai préférée ne jamais connaître.