Beyond of Stars.

× Chapitre deux.

Ambérine Leroy.
Clairefontaine, 11:45 AM.

Je viens d'arriver au château et c'est magnifique. Je regarde autour de moi avant d'y pénétrer à l'intérieur, je sens que je vais faire de belles photos ici.

J'avais fais un effort vestimentaire afin d'être présentable :

Je rentre à l'intérieur avec ma grosse valise et mon sac de voyage.

- « Salut. Tu dois être la nouvelle photographe ? » me demande un jeune homme.

- « Bonjour, oui, Ambérine Leroy. » dis-je en tendant ma main.

L'homme me fait la bise.

- « Ici on ne se sert pas la main. Je suis Paul Pogba. » dit-il.
- « Euh... D'accord. Je dois voir Didier Deschamps. Vous savez où est-ce que je peux le trouver ? »
- « Faut que tu nous tutoies aussi. Il est en rendez-vous, mais il a bientôt finit. »

Des rires se font entendre.

- « Les mecs voici Ambérine. C'est notre photographe. » dit Paul en souriant.

Ils se présentent un à un.

- « T'en fais pas ici, c'est grand mais tu te retrouveras vite. » me rassure Paul.
- « J'espère. » dis-je doucement.
- « C'est la première fois que j'entends ce prénom. Ambérine, c'est beau. » dit Olivier.

Je le remercie.

- « Ambérine Leroy est arrivée ? » demande une voix.

Didier Deschamps.

- « Je suis ici. » dis-je.
- « Bienvenue ! Je vois que vous avez déjà fait connaissance avec les joueurs. » dit-il en souriant.
- « Merci, effectivement. » je dis en souriant.
- « Bien suis-moi nous allons parler de tout ça dans mon bureau. » dit-il.

Je le suis et remercie poliment les garçons pour cet accueil chaleureux. Nous entrons dans son bureau, il me dit de m'asseoir, ce que je fais. Il met devant moi, un stylo et quelques papiers.

- « Ça c'est le contrat. Tu peux prendre le temps de le lire bien évidemment. Et ça ce sont les emplois du temps, et les règles. »
- « D'accord. »

Je lit rapidement le contrat et je signe.

- « Tu as vraiment un talent. Nous avons beaucoup aimé tes photographies. » dit-il.
- « Merci. » je souris.
- « Pour ta chambre, voici la clé. Un des joueurs va t'aider. Comme Antoine. » dit-il en arrivant dans l'entrée.

Le footballeur se lève.

- « Tu peux aider Ambérine à monter ses valises et l'emmenais jusqu'à sa chambre s'il te plait ? » dit Didier.
- « Oui. »
- « Bien. »

Puis il part, je remercie Antoine. Nous arrivons devant ma chambre, je l'ouvre et je découvre un lit king size, avec un placard sur le côté, un bureau en face du lit, et un grand miroir sur le mur. Il y a également une salle de bain personnel.

- « Merci beaucoup. » je dis en souriant.
- « Pas de problème. Tu veux que je t'attende pour redescendre ? » demande t'il poliment.
- « Non, ça ira. Vous pouvez descendre. » je dis en souriant.
- « D'accord. » dit-il.

Il quitte la chambre puis se retourne.

- « Au fait, tutoie moi. J'ai un an de plus que toi. » dit-il en souriant.
- « D'accord. » je souris.

J'ai toujours étais habitué à vouvoyer tout le monde. J'ai reçue une éducation très stricte donc j'ai pris l'habitude de dire "vous". Après vingt minutes à m'être installée, je vais dans un " salon " où tout les gars sont. Je m'assois en face d'eux.

- « On peut te poser des questions pour te connaître un peu mieux ? » demande Hugo.
- « Bien sûr. » je dis gentiment.
- « Cool. Tu as quel âge ? » demande Paul.

Je souris.

- « Tu as déjà oublié, j'ai vingt quatre ans. » je réponds.
- « Tu viens d'où ? » demande Patrice.
- « J'habite sur Paris, mais j'aime voyager de temps en temps. » je dis.
- « Un petit ami ? » demande Paul.
- « Et bien non. » je souris.
- « Cool. » dit-il.

Je ris doucement.

- « Je suis venue pour le travail, pas pour draguer. » je dis gentiment.
- « On peut travailler tout en s'amusant. » dit Olivier.
- « Oui. » je réponds. « Mais je préfère ne pas prendre de risque. » je dis gentiment.

Peut-être que je suis trop froide avec eux ? Peut-être qu'ils trouvent que je suis une fille sévère, qui ne sait pas s'amuser et qui ne s'amuse jamais ?

- « Tu es photographe depuis combien de temps ? » demande Hugo.
- « Mon adolescence. »
- « Et tu as d'autre passion ? » demande Antoine.
- « Non. » je dis doucement.
- « Et, au foot ? » demande Coman.

Je ris doucement.

- « Je ne métrise pas du tout. Il ne peut pas avoir plus nulle que moi, je crois. »

Les joueurs rient.

- « Tu as une anecdote à nous raconter ? » demande Hugo.
- « Mon cousin qui est passionné de football, m'a un jour proposé de m'apprendre. » je fais une pause et je ris doucement. « J'ai honte. Quand j'ai voulue tirée dans la balle, je suis tombée en arrière. » les gars rient doucement. « Je vous autorise à vous moquez. Parce que ce jour là, je n'ai jamais autant ris de ma vie. C'était tellement drôle la façon dont je suis tombée. Puis j'ai réessayé, sauf que cette fois-ci c'était en avant. Alors je suis reparti dans un fou-rire et toit ça en l'espace de dix minutes. »

Nous rigolons.

- « J'imagine la scène. » dit Paul.
- « Mon cousin a filmé, si j'arrive à l'avoir, je vous la ferez voir. » je dis.

Ils foncent les sourcils, stoppant leur rire.

- « Tu sais que tu n'es pas normale toi ? Une personne ferait tout pour cacher ça et toi tu veux nous la faire voir ? »
- « Je pratique l'autodérision. Et puis, franchement c'était trop drôle. » je réponds.
- « On va essayer de ne pas te faire jouer alors. » dit Paul.
- « Ça serait bien. » je dis en souriant.

Nous allons ensuite déjeuner, nous continuons de parler et de rire. Après le repas, je vais me brosser les dents. J'envoie un message à mon cousin pour le lui demander s'il a toujours la vidéo. Il me répond quelques temps après par un oui et me l'envoie. Je retourne dans le salon, sauf que je tombe sur une conversation plutôt intéressante puisqu'elle parle de moi.