Chapitre 7 : Les Familles

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Chapitre 7 : Les Familles

A peine entré dans la maison, que Franc nous tomba dessus. Il tendit sa main vers Papa et dit :

- Tiens ! Julien ! Quel plaisir de rencontrer enfin le géniteur de Maeva !

- Moi de même, quelle joie de rencontrer l'homme qui à élever ma fille.

- Ce n'est rien, ne vous en fait pas ! Elle a été sage pour une enfant.

- Oui, notre race est souvent calme durant ces premières années. C'est lorsqu'il faut lui apprendre les coutumes que ça devient difficile.

- Je vois. En tout cas, bienvenu dans notre demeure.

Franc et Maman s'installèrent sur le long canapé avec moi, tandis que mon père s'asseyait sur le fauteuil. Maman proposa quelque chose à Papa, mais il refusa, disant qu'il n'avait pas faim. La discussion fut tendue entre Franc et mon père. Et c'est presque impoliment que le premier dit « au revoir » au deuxième.

- Alors, tu vas aller où ?

- Surement chez des amis comme nous.

- D'accord... mercredi après-midi, tu es libre ?

- Oui, pourquoi ?

- Pour passer cette demi-journée avec toi.

- C'est d'accord. Je te rejoindrais dans le parc, comme tout à l'heure.

- Bien. Au revoir, Papa.

- Au revoir, ma fille.

Il m'embrassa puis partit en courant le long de la rue. En rentrant, je vis Franc me regarder bizarrement. Mais je le contournais et allai dans ma chambre. Je restai longtemps allongée sur mon lit, tant et si bien que je m'endormis et plongeais dans des rêves fantaisistes.

A mon réveil, le lendemain, le soleil était déjà bien haut dans le ciel, et ma mère frappait doucement à ma porte. Sans attendre de réponse, elle ouvrit.

- Coucou... tu as bien dormi, ma chérie ?

- Oui, comme une pierre. Il est quelle heure ?

- Il est bientôt 10h, ma puce. Je suis venue te dire que Franc et moi allions au marché, tu veux venir ?

- Non, c'est bon, je vais rester à la maison. J'ai encore quelques devoirs à faire et je préfère m'avancer le plus possible.

- Mais les vacances sont dans une semaine...

- Je sais, mais les profs préfèrent travailler encore un peu, histoire que ça reste plus longtemps dans nos cerveaux.

- Très bien, ma chérie. Alors bon travail.

- Merci.

Elle sortit en refermant la porte. Je soupirais. J'aimais ma mère, mais lorsqu'elle se montrait aussi insistante, je n'avais qu'une envie, qu'elle s'éloigne. Mais aujourd'hui, je serais seule. Bien. J'attendis que ma mère et mon beau-père quitte la maison, et allais prendre ma douche. En sortant, je passais par ma chambre récupérer mon portable, et allais dans la cuisine pour mon petit-déjeuner.

Après, j'appelais Christopher, Jess et Mélissa. Ils arrivèrent rapidement, et les filles me posèrent des tonnes de questions. Evidemment, j'observais Chris à chaque question pour savoir si je pouvais répondre la vérité et, heureusement, il acquiesçait à beaucoup d'entre elles. Ainsi, Jess et Mél purent connaître la majorité. Par contre, il n'a pas voulu que je leur dise comment on reconnaissait un Demi et que lui et Chloé en étaient aussi. Elles insistèrent, mais je restais sur mes positions, ne connaissant pas mon propre monde.

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