Les Originels

Chapitre 3 : Réaction

Chapitre 3 : Réaction

Je ne pus rien dire, ni bouger et encore moins penser à autre chose. Je relis au moins 40 fois ses quatre derniers mots, avant de comprendre que la lettre était finie. Ce n’est qu’à ce moment que je repris contrôle sur mon corps.

Soudain, quelque chose a vibré dans ma poche. Il me fallut 20 secondes avant de comprendre que c’était mon portable : «  Mav ? C’est quoi dans la lettre ? » Me demandait Jessica.

Je répondis lentement : « Peux pas te le dire par message, c’est trop long. Je vous la ramènerais dès qu’on se voit, mais, demain, je ne peux pas venir espionner l’intello et Venin. Les seuls choses que je peux te dire sont : L’homme qui est venu me chercher n’est pas mon père et je ne suis pas humaine, je suis mi-humaine. La suite, c’est quand on se verra avec Mél et Chris aussi, ok ? »

Pas de réponse de Jessica, mais je reçus un message de Christopher ( : « Qu’es qui se passe ? La lettre disait quoi ? » )

Et de Mélissa ( : « Mav ? Tout va bien ? Et ton histoire de lettre ? Jess m’a raconté, mais c’est quoi, qui est écrit dedans ? » )

Pour leur répondre, j’ai transféré le message pour Jess et j’ai changé les noms en fonction de la personne qui le reçoit.

Quelqu’un toqua à ma porte, que j’avais fermée à clé. Je me lève et vais ouvrir. C’est ma mère.

-          Coucou, ma belle, ça va ?

-       On peut dire ça comme ça … murmurai-je.

-          Tu ne m’en veux pas ?

-        Un peu … j’ai des questions mais est-ce que tu y répondras franchement ?

-          Oui, si tu ne me poses pas les questions où il y a les réponses dans la lettre, je veux bien.

-          D’accord ! Alors voilà : pourquoi as-tu abandonné mon père ?

-          La réponse est dans la lettre.

-          Non. Il dit, juste, que tu avais découvert sa vraie nature.

-          Justement ! Je ne pouvais pas le garder chez moi !

-          Alors pourquoi tu n’as pas avorté ?! Si tu ne veux pas de monstre chez toi !! TU EN AS UN DEVANT LES YEUX !!!

-         Non. Devant moi, j’ai ma fille. Et pour ta question d’avortement, je t’en parlerais quand tu auras parlé avec ton père.

-          Pourquoi ?

-          Tu comprendras à ce moment-là, mais si je te le disais maintenant, ce serait un déshonneur envers tes ancêtres paternels.

-          En parlant de paternel, est-ce que Franc était au courant ?

-          Quand ?

-          Quand tu étais enceinte.

-          Non. Je lui ai dit que tu n’étais pas sa fille, 2 jours après ta naissance. Ton père ne l’a pas dit, mais, c’est le jour de ta naissance que nous avons renoué et que nous avons gardé contact.

-          Dans la lettre il me demande de le rejoindre, mais je ne sais pas où il est !

-          Moi, si. Je te le dis, quand tu veux. J’ai même son numéro et je l’appel dans 2 secondes. Tu veux lui parler ?