Chapitre 4 : Le Dragon Rouge

68 6 0
                                    

Chapitre 4 : Le Dragon Rouge

Lorsque je repris conscience, le soleil perçait à travers les nuages et frappait ma fenêtre, ce qui explique mon réveil. Je regardais l’horloge de ma chambre et frissonnais, il ne me restait à peine 20 minutes avant que l’on n’écoute la discussion de Justin et Véronique. Je me levais dans un sursaut et attrapais mon slim noir, ma tunique bleue, mes sous-vêtements blancs, puis fonçais vers ma salle de bain perso.

Après m’être changée, je descendis en courant et en hurlant :

- Maman !!!

- Quoi ?

- Vite, il faut que j’y aille, il est bientôt 11h !

- Je ne savais plus ! Désolée ! Tends ton bras !

A peine fait, qu’elle me plantait une seringue dans le creux du coude.

- T’es pas obligée de me faire aussi mal !

- Tu ne l’as pas pris hier !

- Et alors ? Il faut que j’y aille si je veux y être à 11h.

Sans lui laisser le temps de répondre, je pris mon sac où se trouvait mes affaires d’espionnage, mon portable, mes clés et ma seringue de secours ainsi que mon baladeur. Je rentrais dans le garage pour prendre mon vélo, lorsque je me souviens de la veille au soir. Un frisson de peur pure me traversa. C’est en titubant que je sortis de la pièce avec l’engin au bout des bras. Je l’enjambais en arrivant sur la route et pédalais follement pour être à l’heure.

Je ne descendis de vélo, que lorsque je vis Jessica et Mélissa. Toutes deux m’attendaient à l’entrée. Nous nous mîmes en route. A peine arrivées, elles se cachèrent derrière un menu du resto. Je les trouvais bien dans leurs vêtements. Etant donné que notre lycée était l’un des seuls à demander un uniforme, Justin et Véronique ne les reconnaîtront pas.

- Vous jouez à quoi ?

- Mais à rien, Votre Altesse ! rétorqua Jess.

- On joue notre rôle, répondit Mél, au même instant.

- Perso, je préfère croire Mél.

- Oui, bon, tu t’assois ? Histoire de ne pas se faire repérer ! 

J’obéie en silence et pris comme elle un menu pour m’y perdre. Soudain, j’eu une idée.

- Les filles ? murmurais-je. Si je le leur ordonne, ils ne nous verront pas, on n’a pas besoin de se cacher !

- Peut-être, mais celle-là, elle s’intéresse à nous. dit-elle en montrant une jeune fille, d’à peu près, notre âge.

Elle avait les cheveux mi- courts, comme la plupart des garçons adolescents d’aujourd’hui, mais avec des « piques » derrière la tête, son teint pâle tranchait avec sa chevelure de jais et les contours, maquillés de noirs, de ses yeux violets. Elle était belle. Et lorsqu’elle remarqua mon intrigue, elle me sourit. Aussi étonnée que je fusse, je répondis à son sourire. C’est rassuré, que je me tournais vers mes amies. Leurs regards papillonnaient entre elle et moi.

-  Tu la connais ? me demanda Mélissa.

- Elle te dit quelque chose ? fit, de même et même temps, Jessica.

- Non, elle ne me dit rien et je ne la connais pas plus que toi. Elle me ressemble un peu avec ses cheveux noirs et sa pâleur, non ? Et si on l’invitait ?

- Tu te souviens pourquoi on est là ? Ils ne vont sûrement pas tarder !

- Je sais tout ça ! Ce n’est pas une raison pour me prendre pour un je-ne-sais-quoi ! 

Les OriginelsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant