Chapitre 7 :

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Amalia

Je me leva avec une boule au ventre. Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais que cette journée ne serais pas bonne pour moi. Il y avait quelque chose ou alors quelqu'un que j'appréhendais mais encore une fois, impossible de mettre la main sur quoi ou sur qui. Je fis ma toilette et m'habilla d'un simple pantalon noir cigarette, d'un large t-shirt blanc et d'une paire de basket blanche. Je pris ma pochette d'ordinateur noire et descendis.

« Bonjour 'Pa » je lui déposa un baiser sur la joue puis pris une pomme poser sur le comptoir de la cuisine.

« Ça va ? » me demanda-t-il.

« Oui ça va. Je vais aller en cours là, tu nous dépose avec Inayah s'il te plaît ? »

« Hmm, soyez dans la voiture dans cinq minutes sinon je pars sans vous » me dit il en courant vers la porte d'entrée. Je connais mon père et si il m'a poser cette condition, c'est qu'il n'a pas vraiment envie de nous déposer et la façon dont il vient de courir pour se rendre à la voiture le prouve fortement. Il n'allait donc pas se gêner pour partir dans les cinq minutes qui allaient suivre. Je pris rapidement mon portable et composa le numéro d'Inayah.

- Allô ?

- Ouais ma belle ta trois minutes pour sortir de chez toi et deux pour être devant chez moi sinon mon père se tire sans nous.

- Ololo, Mr Almada et ses plan foireux pour pas jouer au chauffeur. Rire Il me tue ton père.

- Oui, oui. Il est bien drôle c'est sûr mais je tiens à te dire qu'il est un peut plus sérieux quand il dit qu'on a cinq minutes pour être dans sa voiture !

- *rire* Tu sais quoi ? Je suis déjà là. Je suis sortis en avance aujourd'hui pour venir te chercher.

- Tu gère. Vas y je descends.

Je raccrocha, pris mes clés et sortis. Inayah m'attendait devant la voiture de mon père, ce dernier avait l'air vraiment déçu ce qui me faisait vraiment rire.

« Alors Mr Almada. Comme ça vous pensiez que vous auriez pus partir sans nous ? » demanda Inayah ironiquement. Mon père et Inayah sappréciait beaucoup. Mon père aime beaucoup Inayah parce qu'elle est intelligente, pas très turbulente et que bien sûr c'est une bosseuse tout comme sa fille. Il l'a traite vraiment comme il me traite, comme sa fille et parfois quand je le vois ainsi avec elle, je me dis que ce sera sûrement plus facile avec Azmar.

« Ah ! » s'exclama mon père. « Vous deux aussi vous êtes chiante. Je ne paye pas mon essence pour le dépenser pour vous. Et puis Amalia pense à t'inscrire au code au lieu de croire que je suis un chauffeur ! Ou alors abonnez vous au navigo comme ça au moins vous pourrez prendre les transports, le cur léger »

« Parce que qui te dis que quand on prend les transports ont est pas sereines ? » répondis je.

« Oh arrête ! Je suis sûr que quand tu vois un contrôleur tu te récites cinq fois ''Notre Père'' et cinq fois ''Je vous salut Marie'' » il venait de m'achever. Je boucla ma ceinture et lui demanda de démarrer tellement je n'en pouvais plus. Il nous déposa devant la fac finalement. Ce n'était pas une grosse journée qui nous attendais aujourd'hui, au contraire on finissait à midi trente et on avait donc prévu d'aller voir les autres histoires de boire un café. Les cours d'amphi s'enchaînèrent très rapidement. Une fois le dernier cours fini, je rangea rapidement mes affaires et sortis pour y attendre Inayah. Je l'attendais depuis quelques minutes déjà mais elle ne sortait toujours pas. Je m'assis alors sur la bordure des escaliers quand je vis un magnifique garçon. Un beau métisse avec un petit dégradé curly, grand de taille dans le mètre quatre vingt. Des yeux verts, franchement rien à dire. Je n'arrêtais pas de le fixé tandis qu'il était en pleine conversation avec des amis à lui, mais sérieusement je n'arrivais même pas à détacher mon regard quand soudainement il s'aperçut que j'étais entrain de le fixer, il me regarda et moi comme une idiote je détourna le regard.

L'amour sans frontières : La couleur et la religion sont un problèmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant