Chapitre 13

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Quatre jours étaient passer et Azmar rentrait aujourd'hui, je me préparais alors pour me rendre chez Inaya. Il fallait que je le vois, que je lui parle, j'en avais vraiment besoin. Une fois prête, je pris mes clés de voiture et partis. Mes parents étaient en voyage j'étais donc seul.

- Il est dans sa chambre. me dit Inayah en me faisant la bise. Elle m'amena devant sa porte et me laissa. Je toqua à la porte puis entra. Il avait son casque sur les oreilles et était poster sur son ordinateur. En avançant je remarquais qu'il était entrain de regarder nos photos mais pas seulement, il les supprimaient. Ceci me fit un pincement au cœur, comme une décharge. Le fait de me dire qu'il pouvait réellement tourner la page me fondait le cur. Je me mi devant lui et le regarda, il s'arrêta directement, enleva son casque tout en me regardant

- Qu'est ce que tu fais là ? demanda-t-il surprit.

- Je ... Je suis venu voir comment tu allais.

- Comme tu le vois, je vais bien. Tu peux y aller. répondit-il froidement.

- Qu'est ce qu'il ce passe ?

- Comment ça ?

- Ta façon de me répondre, je veux dire, t'es tellement froid avec moi. Je ne comprends pas.

- Tu comprends pas ?  – dit il en se levant – C'est pourtant toi qui a rompu avec moi non, c'est toi qui ne voulait plus que je t'approche et puis après ce que j'ai fais l'autre jour j'ai compris que l'on ne pouvait plus être ensemble. J'ai beaucoup trop changer.

- Je sais et je pensais avoir pris la meilleure décision surtout après ce que tu avais oser faire mais quand j'ai appris que l'on t'avais arrêter je ...

- Je ne veux pas de ta pitié – me dit il en allant s'asseoir sur son lit – j'en ai pas besoin wallah.

Je m'agenouilla face à lui et reprit :

- C'est pas de la pitié. Mais lorsque l'on ta arrêter j'ai eu tellement peur et tellement mal que j'arrivais plus du tout à me contrôler et c'est là que j'ai compris.

- Compris quoi ?

- Que je te voulais toi. C'est vrai que tu as changer mais c'est à cause de cette merde que tu prends et de ce que tu fais. Mais dans le fond tu es toujours le même j'en suis sûr. dis je en mêlant la parole au geste. Je me redressa un peut et l'embrassa. Un baiser qui se voulait chaste et doux mais à mes dépend se baiser devint plus bestial. Il se leva et me souleva de telle sorte à ce que mes jambes encerclent ses hanches, il me colla à la porte de la chambre me regarda encore une fois puis m'embrassa plus férocement. C'était comme si il avait dû se contenir pendant des siècles et qu'aujourd'hui il lâchait enfin prise. Il embrassa mon coup, mon menton et revint à mes lèvres lorsque quelqu'un toqua à la porte.

- Azmar ouvre, papa et maman son rentrer. Dépêche toi avant qu'il la voit seule avec toi dans ta chambre. chuchotait Inayah à travers la porte. 

Il me lâcha directement me regarda une nouvelle fois puis déposa un baiser sur mon front. Je ferma les yeux puis lui souria. Il ouvrit enfin la porte laissant Inayah rentrer. Sentant le malaise elle se mit à rire.

- Sa sent l'amour ici !

- Beleh – dit Azmar en lui donnant un coup sur la tête – Bon on va faire zehma que l'on sort ensuite tu remonte et moi je raccompagne Lia chez elle.

Je sortis de la chambre suivis d'Inayah, salua leur parents puis sortis de la maison suivis d'Azmar et Inayah. Celle ci me fit la bise puis remonta. Azmar prit les clés de ma voiture puis me ramena chez moi. Il pensait devoir rentrer directement chez lui mais je l'informa que mes parents n'étaient pas à la maison pour deux mois, ce qui le fit sourire.

- Tu veux boire ou manger quelque chose ?

- Ouais toi – dit il avec un grand sourire, je le regarda en arquant le sourcil – bah quoi ? C'est vrai.

Je me posa avec lui au salon devant la télé avec lui. Ma tête sur ses genoux, le contemplant comme si cela faisait une éternité que je ne l'avais pas vue.

- Tu comptes reprendre les '' affaires '' avec Raïm ?

- J'aurais pu te perdre à cause de ces conneries et définitivement en plus. Je compte pas continuer avec lui, je vais plutôt reprendre mes études.

- Sérieusement ? - dis je en me redressant avec un énorme sourire – Tu comptes vraiment reprendre ?

- Ouais, et puis il faut bien si je veux être à la hauteur d'une future avocate – Je mis à califourchon sur lui et déposa quelques petits baiser de pars et d'autres de son visage jusqu'à ce qu'il attrape ma mâchoire et m'embrasse à pleine bouche. C'était assez nouveau cette façon qu'il avait de m'embrasser ou de me toucher, avant il était beaucoup plus doux, beaucoup plus chaste si l'on peut dire ça mais là c'est autre chose – On devrait s'arrêter là avant que je ne perde le contrôle.

- Ouais, tu as raison.

- Je n'arrêtais pas de recevoir des messages auxquels je ne prêtais aucune attention. Quand soudain mon téléphone sonna, c'était Marvin mais avant même de pouvoir récupérer mon téléphone Azmar me devança.

📲 Appel entrant Marvin :

- Allô !

- ?

- Non désolé elle est occupée – dit il en me regardant droit dans les yeux – J'suis son gars et ce qu'on fait ça te regarde pas khoya. Finit il par dire en raccrochant.

Je me leva et récupéra mon téléphone.

- Pourquoi t'as fait ça ?

- Quoi ta des choses à cacher ?

- Quoi ? Non ? Du tout, c'est juste que je voulais le lui dire de moi même et surtout en face à face pas comme ça !

- Ouais bah je lui ai dit. C'est tout et pourquoi t'y accorde autant d'importance ?

- Parce que je l'apprécie et je ne veux surtout pas lui faire du mal.

- Guetlek celle là, soit clair que lui ne fait pas juste que t'apprécier, il veut te gérer et ça ne me plait pas du tout – me dit il en me tenant par les hanches – donc tes parents sont pas là pour deux mois c'est ça ?

- Hmm Hmm – dis je en l'embrassant – deux moi ouais.

- Alors ça veut dire que je peux rester ici ?

- Ouais, je voulais te le proposer en plus.

- Alors on peut déjà aller dans la chambre – dit il en me portant, encore une fois – On va s'amuser.

- Azmar je ... enfin tu sais que, je suis ... enfin tu sais ?

- Je sais, je plaisantais. J'ai juste sommeil.

Je sentais que ces deux mois allaient être très très longs. Mais j'étais contente de l'avoir retrouver mais pour combien de temps encore ?

L'amour sans frontières : La couleur et la religion sont un problèmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant