Désir ou Coup de Foudre (En Correction/Réécriture)

I

Je rentre dans son bureau, toute stressée je le trouve le nez dans les dossiers. À peine s'il me regarde. Je me racle la gorge. Il lève la tête de sa paperasse. Il me détaille de haut en bas. Un petit sourire au coin se dessine sur ses lèvres. Je rougis. Puis il brise le silence:

- Bonjour, en quoi puis-je vous aider ?

D'abord choquée par la douceur de sa voix et par le vert tâché de marron de ses yeux. Je ne réponds pas à sa question. Il m'interpelle:

- Mademoiselle ?

Embarrassée je baisse les yeux puis finis par répondre.

- Je suis votre nouvelle stagiaire.

-Ah oui ! Mademoiselle Saphyr Biancchi, c'est ça ?

- Oui.

- On vous a déjà expliqué votre travail au sein de notre entreprise ?

Je secoue la tête de gauche à droite pour répondre négativement.

- Votre tâche pour commencer, sera de selectionner des croquis qui ont été envoyé par des amateurs. Bien sûr des croquis qui vous semble avoir du potentiel pour notre prochaine collection, ce qui me permettra de juger votre œil. Puis si vous réussissez cela, je vous demanderai de dessiner des croquis que vous me soumettrez que je jugerai aussi. Tout, ce que vous ferez, sera juger par moi. Et si tout se passe bien et que vous réussisez toutes les objectifs, je pourrai vous garantir une place ici. Cela vous va ?

- Oui, répondis-je avec empressement et enthousiasme.

Je suis tellement contente que j'ai du mal à le cacher devant lui. Je pensais commencer par lui emmener le café chaque matin, faire les photocopies. En fait je pensais qu'on allait me refiler tout le sale boulot et tout le contraire se passe, on me prend au sérieux.

- Vous avez l'air ravie par toutes ces nouvelles, remarque-t-il son sourire en coin scotché aux lèvres.

Je hoche la tête par peur de ne pas pouvoir me contenir si j'ouvre la bouche.

Il décide de me montrer mon bureau. Il me conduit à la porte. À ce moment sa main se place sur la peau libérée par ma robe, ce qui me fais frissonner. Une fois dans mon bureau, je sens son regard sur moi pendant que j'observe mon lieu de travail. Je me retourne et plonge mon regard dans le sien. Je pourrais m'y perdre.

Il est aussi beau qu'à travers un écran.

Alec Stanford

Les minutes passent, je voudrais que ce moment dure éternellement, mais il l'interrompt.

- Alors il vous plait votre espace de travail ?

- Mon avis vous intéresse ?

- Oui, je veux que mes employés travaillent dans de bonnes conditions.

- Oui, il me plait. C'est très spacieux et la couleur crème des murs et le bleu du côté atelier se marient très bien cela donne un côté chaleureux, en plus des baies vitrées derrière mon bureau.

- Très bien, je vais vous montrer la cafétéria et les autres bureaux.

-Pourquoi le faîtes vous ? Ce n'est pas à vôtre assistante de le faire ?

- Je veux créer des liens avec mes employés. Je ne veux pas passer pour le patron froid et distant. Nous sommes tous des créateurs donc je ne veux pas mettre des barrières inutiles.

- D'accord.

Je commence à te faire une opinion de ton boss. Pendant la visite, je profite de cet instant pour le détailler, physiquement et sa gestuelle.

Une fois la visite fini, il me dit que je commence le lendemain à 8h30.

Je repars dans mon nouvel appartement, toute chamboulée et heureuse par cette journée. Il n'est que dix heures et je décide de partir en ville. Je me rends dans une salle de sport où je prends un abonnement de six mois qui est la durée de ton stage. Ensuite je vais faire les magasins.

À midi je m'arrête à un restaurant, je m'installe sur une table en terrasse. En attendant le serveur je sors ma tablette pour regarder les collections des années passées de cette entreprise. Les images défilent, les regardant avec attention, je ne vois pas le serveur arriver. Il me fait part de sa présence en m'interpellant par un raclement de gorge. Je commande et poursuis mes observations une fois le serveur parti. Après le déjeuner, je continue de faire les magasins. Mon téléphone vibre dans ma poche pendant que je me dirige vers un autre magasin.