III

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POINT DE VUE DE SAPHYR

J'arrive au travail. Je franchis à peine la porte d'entrée que je reçois un appel. Je regarde qui peut bien m'appeler de bon matin et je constate que c'est Stéphane. Je soupire d'agacement et décroche. Je ne regarde pas où je vais et je rentre dans le dos de quelqu'un. Je lève les yeux pour voir qui ça peut bien être et vois le visage de mon patron. Je rougis et lance des excuses, complètement gênée par cette situation.

Il ne manquait plus que ça...

POINT DE VUE DE ALEC

Quelqu'un me percute, je me retourne pour voir qui peut commettre une telle maladresse de bon matin. Je perçois un visage qui me ravit. Exactement la personne que je cherchais. Elle est rouge de honte. Elle est trop mignonne. J'esquisse un sourire.

- Mademoiselle Biancchi...

- Je suis vraiment désolée.

Elle est au téléphone tellement gênée, elle dit à la personne de la rappeler à l'heure du déjeuner. Je l'observe. Elle ne sait même plus où se mettre. Je pose ma main sur son épaule et lui demande de se calmer et que ce n'était rien.

On part vers l'ascenseur. Une fois à l'intérieur de la cabine, je me mets de telle façon à ce que je puisse la détailler. Elle porte un jean taille haute noir avec crop top blanc à manche longue avec des bottines. Ses formes généreuses sont mises en valeur. Elle est tête baissée. Le silence règne dans l'habitacle, mais il n'est pas dérangeant. Au contraire il me permet de laisser mon imagination valsé sur ce corps.

POINT DE VUE SAPHYR

Je prie pour que cet ascenseur s'arrête vite que je puisse descendre. Je peux sentir son regard sur moi. Il me relooke. Je me demande s'il me trouve à son goût. S'il est attiré par moi comme moi, je le suis par lui. L'ascenseur se stoppe on est enfin arrivé. Il sort en premier. Je l'observe de la tête au pied. Il porte un tee-shirt blanc, il tient une veste bleue marine à la main et il porte un jean. Le tout avec une paire de mocassins.

Il dégage une aura tellement sensuelle que j'en suis toute grisée. Je pars vers mon bureau. Je pose mes affaires. Je me rends compte qu'il faut que j'aille demander mon travail au bureau de Mr. Stanford.

Je soupire et me lève pour aller à son bureau. À peine j'ouvre la porte qu'il se tient là, sur le pas de la porte avec des tas de feuilles dans les bras.

- Je suis venu vous remettre votre travail et vous expliquez comment vous allez vous y prendre, explique-t-il.

- D'accord, rentrez.

Je me décale le laissant pénétrer dans mon espace.
Je m'assois à mon bureau. Il se positionne derrière moi. Il baisse sa tête au niveau du creux de mon cou. Malgré qu'il ne me touche pas, cette proximité me procure des frissons. Je peux même sentir son parfum. J'essaye de me ressaisir et de me concentrer sur ses explications. Puis à un moment je l'entends me susurrer à l'oreille:

- J'adore votre parfum, CHANEL n°5 ? Un très bon choix, c'est mon parfum préféré chez les femmes.

Je ne sais pas quoi répondre, totalement prise au dépourvue par cette remarque.

- J'espère que j'ai pu vous aiguiller dans vos travaux.

Je lui réponds par un hochement de tête, n'osant pas lui répondre.

- Ne soyez pas si timide avec moi. Vous êtes une belle femme, ayez confiance en vous.

Il se lève et part me laissant perdue.

POINT DE VUE DE ALEC

Je ne sais pas à quoi je joue avec cette fille. Je ne me reconnais pas. Je ne peux pas m'empêcher de faire des conneries. Malgré cet écart, j'ai pu constater que je l'attire aussi. Cela s'annonce extrême ces six mois en sa présence.

Désir ou Coup de Foudre (En Correction/Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant