IX

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- C'est ton ex ? Demande Alec.

- Oui, laissai-je échapper entre deux soupires.

Il s'assoit sur le canapé et me fais signe d'aller le rejoindre, ce que je fais. À côté de lui, il me tire contre lui et me caresse les cheveux. Ce contact m'apaise casi instantanément. Je ferme les yeux pour savourer pleinement ce moment.

- Je peux rester pour cette nuit ?

Ne m'attendant pas à cette demande, je me retire de son étreinte et plonge mes yeux dans ses émeraudes essayant de déceler la moindre ance de moqueries mais aucune.

- Demain on travaille et tu n'as pas d'affaires...

Il me coupe et reprend.

- Je me lèverai de bon matin pour aller chez moi. Je dormirai sur le canapé ne t'en fais pas, assure-t-il.

- D'accord, mais tu ne dormiras pas sur le canapé.

Il me regarde perplexe avant de lâcher :

- Tu vas me laisser partager ton lit  ? Dit-il un rictus prenant forme sur ses lèvres.

- Non, répondai-je choquée par son affirmation.

Je secoue la tête et me reprends.

- Où alors ?

- Suis moi.

Nous montons deux marches puis traversons un couloir où l'on voit quatres portes. J'ouvre l'une d'elle et lui désigne la chambre dans laquelle il va passer la nuit.

POINT DE VUE DE ALEC

Je suis un peu stupéfait par le fait qu'elle ait ce genre d'ex en même temps je peux comprendre le gars. Laisser une aussi belle femme, c'est difficilement faisable même quand tu ne l'aimes plus.

Le problème c'est qu'il veut la récupérer et cela ne me plaît pas du tout. Cela me dérange même. Malgré que je refuse d'admettre que cette fille me rend dingue, je ne la céderai pas à un autre. Après cet incident je la prends dans mes bras. La sentir contre moi, me fait espérer qu'il y a peut-être la possibilité de construire quelque chose avec elle. Je ne veux pas la laisser seule donc je lui propose de passer la nuit chez elle. Le débat ne fut pas long, elle accepte.
Elle me conduit là où je vais dormir. Je ne m'attendais vraiment pas à ce que son appartement contiennent d'aussi nombreuses chambres alors qu'elle vit seule et qu'il a l'air si petit de l'extérieur.
J'enlève tout ce qui est superflu pour dormir, c'est-à-dire mon tee-shirt et mon pantalon. J'ouvre une porte qui se situe dans ma chambre et constate que c'est une salle de bain.

Que de surprise dans cette appartement...

Je fais ce que j'ai à faire et m'allonge sur le lit, bras croisés derrière la tête, fixant le plafond. J'entends les allés et retour de Saphyr dans le couloir qui m'empêche de dormir. D'un coup les bruits de pas cessent. Je me lève pour aller me chercher un verre d'eau. J'arrive à la cuisine et vois que la lumière du salon est allumée. Je m'avance vers le canapé et surprends Saphyr un livre à la main assise en tailleur une tasse de thé devant elle. Elle ne porte sur elle qu'une simple serviette. Cette image est magique.

Comme si elle sentait ma présence, elle se tourne et sursaute quand elle me voit. J'explose de rire. Ses yeux lancent des éclairs. J'essaye tant bien que mal de calmer mon fou-rire. Je m'assois près d'elle. Ses cuisses sont nues. Mes yeux restent braquer sur ses jambes nues pendant un moment puis je m'en détache pour briser le silence :

- Pourquoi tu ne dors pas alors que l'on travaille demain ?

- Je pourrais te retourner la question. Dit- elle sans quitter son livre des yeux.

- Je suis venue boire de l'eau mais puisque je t'ai vu je me suis approché.

- Ok, maintenant bouge, je vais dormir.

- Tu vas dormir sur le canapé ?

- Oui, ça te dérange ?

- Non je trouve ça curieux que tu échanges ton lit douillet pour un fauteuil.

- Hum peut-être.

Sur ces mots, je me lève et retourne dans ma chambre. Je sombre.

Tout d'un coup j'entends des hurlements provenant du salon. Je me lève en vitesse. Je cours dans l'appartement pour aller voir. Je me retrouve devant Saphyr. Elle est toute transpirante. Elle s'agite et hurle. J'essaye de la réveiller.

- Chut, calme toi ce n'est que moi.

Je lui caresse les cheveux et dépose un baiser sur ceux-là.

- Ça va aller ?

Elle hoche la tête. Je m'apprête à me lever quand soudain elle tire sur mon bras. Je la regarde, elle est tête baissée. Elle dit d'une voix pratiquement inaudible :

- Reste dormir avec moi.

Je m'assois. Je relève sa tête à l'aide de mon index, plonge mes yeux dans les siens.
J'approche ma tête. Mes yeux se baladent entre ses yeux et ses lèvres. J'hésite.

- Embrasse-moi.

Je m'exécute immédiatement. J'emprisonne ses lèvres avec les miennes. Elles ont un goût exquis. Le baiser est d'abord doux puis elle le rend plus fougueux. Elle se place à califourchon sur moi. Je la soulève. Elle enroule ses jambes sur ma taille. Je la transporte jusque dans ma chambre. Je la pose doucement sur mon lit. Je lui retire sa serviette.

POINT DE VUE DE SAPHYR

Je m'allonge laissant le désir qui brûle en moi, balayé la raison pour ne laisser place qu'à l'envie. Sa bouche qui rencontre chaque parcelle de mon corps. Je savoure chaque caresse, chaque coups jusqu'à ce que dans notre danse folle nous atteignons le dernier cieux. Nos corps retombent de fatigue et je me laisse aller à un profond sommeil.

Je me réveille. Je tâtonne et retrouve la place à côté de moi vide. Je suis nue dans une chambre qui n'est pas la mienne. Je me rappelle petit à petit de la nuit de folie que j'ai passé et un sourire se forme sur mes lèvres. Je suis de bonne humeur. Je m'étire et m'extirpe du lit. Je m'oriente vers le salon, regarde l'heure et il est déjà tard. Il est 11h. Tu as raté la première partie de la journée de travail. Je regarde mon portable et j'ai un message de Alec. Je l'ouvre et lis:

" Bonjour, ma belle. J'espère que tu t'es bien réveillée. J'ai fais exprès de ne pas te déranger pendant ton sommeil. Je me disais qu'après la nuit agitée que tu as eu, tu méritais un peu de repos. Ne t'en fais pas pour le boulot tu viendras demain, je t'offre ta journée. Je passerai te voir dès que je pourrais. Bisou. "

Durant toute la lecture du message, un sourire est resté figer sur mon visage. Je pars faire ma toilette. Puis je conviens de préparer le déjeuner. Je m'actives à la cuisine. J'entends sonner. J'ouvre la porte. C'est Alec qui s'y trouve. Je souris et le laisse entrer. Une fois la porte fermée. Il dépose un chaste baiser sur mes lèvres. Cela agrandit ton sourire.

- Ça sent bon, dit-il se tournant vers la cuisine.

- Vas mettre la table.

Il s'exécute.

Suite à cela, nous nous mettons à table. Il déguste le sauté de pomme de terre, les fines tranches de blanc de poulet avec des graines et du riz. Nous mangeons dans le calme. Après je sors de petites assiettes et les remplis de morceaux de tartes aux poires dont j'ajoute de la crème fouettée. Je prends les deux plats que j'apporte sur la table basse au salon. Nous nous asseyons proches. Nous parlons de notre expérience de la nuit passée et de ce que nous prévoyons pour nous deux plus tard.

- Je voudrais nous donner une chance mais pour l'instant je ne crois pas que ça soit une bonne idée de se mettre ensemble.

Désir ou Coup de Foudre (En Correction/Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant