Désir ou Coup de Foudre (En Correction/Réécriture)

XV

POINT DE VUE SAPHYR

Déjà deux semaines que je suis retournée en France. Je suis partie à mon école et j'ai demandé à être muter dans une autre entreprise, dans un autre pays. Bien évidemment ils ne me l'ont pas refusé puisque je suis l'une de leurs meilleurs éléments. Je décide enfin d'informer Joshua. Je l'appelle :

- Ouai, allô.
- Hey ! Josh, comment tu vas ?
- Bien et toi ma belle ?
- Bien, alors raconte-moi les dernières nouvelles.

Je soupire bruyamment ne sachant pas comment aborder le sujet, puis finis par dire :

- Justement en parlant de nouvelles, j'ai quelque chose à te dire.
- T'inquiète je sais. J'avais compris malgré que tu ne m'ais pas dit la cause de tout ce chamboulement. Je savais déjà que le retour aller être difficile à être envisagé. Si tu es heureuse et en paix, je ne t'en veux pas. Et promets moi de ne pas m'oublier.

Je souris face à sa réaction qui est des plus compréhensives. Une larme coule le long de ma joue.

- Merci, d'être là. Tu me manques. J'espère qu'on se reverra. Je dois te laisser. Je dois préparer mes valises. Je pars pour Madrid dans moins de 12h. Bisou.

- Moi aussi, bisou.

C'est ainsi que je raccroche, les joues baignées de larmes. Je viens de dire au revoir à une personne de plus. Je pleure, laissant remonter tous mes démons.
Au bout de trente minutes, je me relève. Je rattache tes bagages. J'appelle le concierge de mon immeuble à New York pour mettre fin au bail. Une fois cela fait, je prépare mes valises. Je règle mon réveil et plonge dans un bon bain. Je me détends pensant à ce que j'ai fait et à ce que je ferai. Et là tout s'éclaire : me reconstruire.

Il est temps de me reconstruire.

Le lendemain, habillée d'une robe et de sandales simples, je me maquille légèrement, te voilà fin prête. J'appelle Killian pour le prévenir que je suis prête à partir. Il ne tarde pas à sonner. J'ouvre la porte. Il regarde mes deux valises. Il semble étonner.

- Il y a un problème ? l'interpellais-je.
- Tu pars pour combien de temps déjà ?
- Seulement quatre mois, pourquoi ?
- Je ne sais pas, quatre mois, deux valises, ça me semble juste, dit-il sans cesser de fixer mes bagages.
- Ce n'est pas comme s'il n'y avait pas de magasins là bas, ne t'inquiète pas.
- Si tu le dis.

Sur ce, vous prenez le chemin de l'aéroport parlant de tout et de rien. Faut dire qu'il va me manquer. Je me suis beaucoup rapprochée de lui.

Arrivée à l'aéroport, il se saisit de mes affaires et m'accompagne à l'enregistrement. Il reste avec moi jusqu'à qu'on annonce l'embarquement. Il me prit dans ses bras puissants et me fais un bisou sur la joue. Ce contact me fait énormément de bien. Vous restez plus qu'il ne le faut dans les bras de l'un et de l'autre.

- Aller, vas-y sinon tu ne monteras pas dans cet avion, dit-il en rompant notre étreinte.
- Oui j'y vais. On s'appelle, lui chuchotais-je.

Je tourne les talons un petit pincement au coeur. Je n'aime vraiment pas les au revoir parce qu'on ne sait jamais ce qui pourrait arriver entre temps, pensais-je.

Le vol se passe sans encombre. Arrivée à l'aéroport de Adolfo-Suárez de Madrid, une chaleur étouffante me frappe de plein fouet.

Je récupère mes valises, et me dirige vers le hall. Il y a foule. Je me demande qui a été envoyer pour venir me chercher.
J'analyse la foule pour enfin apercevoir un homme élégant en coustume noir et blanc avec une pancarte avec mon prénom et mon nom inscrit dessus. Je m'approche de lui. Il semble avoir une petite trentaine. Il me regarde de la tête aux pieds.
Puis il croise enfin mon regard, un fin sourire se forme sur ses lèvres. Il me paraît être une personne sympathique.