Désir ou Coup de Foudre (En Correction/Réécriture)

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Sur le coup je suis bouleversée, je reste bouche bée face à ses propos. Je ne m'attendais pas à ce qu'il me dise celà mais pas non plus à ce qu'il me propose une relation sérieuse. Je me mets debout et m'oriente vers la salle de bain. Il me parle, m'interpelle mais sa voix me paraît loin. Je m'enferme dans la salle de bain qui se situe dans le couloir. Je l'entends taper et hurler mon prénom mais rien y fait, je ne bouge pas. Peu de temps après il eut un déclic lorsqu'il dit :

"Parle moi. "

J'entrouvre la porte et lui dis doucement de déguerpir de chez moi.

Pourquoi je réagis de manière si excessive après seulement une nuit ?

Et même, on se connaît presque pas. Alors pourquoi en faire une tragédie ?

Je traverse la maison en un temps record, prends mon sac et mes clés et avant de sortir, je lui lance :

- A mon retour je ne veux aucune trace de ton passage ici.

Je quitte l'appartement en claquant la porte. Les larmes perlent sur mon visage. Je prends ma voiture et roule sans destination. Je roule jusqu'à m'arrêter sur une plage déserte. Je sors du véhicule. Ma vision est troublée par les larmes qui coulent non-stop.

Pourquoi m'être donner facilement ? Pensai-je.

Pourquoi ne puis-je pas trouver un homme qui pourrais me rendre heureuse ?

Pourquoi souffrai-je autant ?

Tant de question mais les seules réponses sont le silence et la répétition d'erreurs. Je pleure en silence sur cette plage où personne ne me voit ni m'entend. Le seul écho à mon chagrin à ce moment est le bruit des vagues.

Après avoir séché mes larmes, je passe mon après-midi entière là, à fixer la mer. À la nuit tombée, je me redresse et repars chez moi.

Dans mon appartement, plus aucune trace du passage de Alec mis à part son odeur qui emplit l'air. Je ferme les yeux, prends une bonne bouffée d'air. Je me déplace jusqu'à ma salle de bain. Je laisse l'eau coulée sur mon corps, me laver de toute cette tristesse.

Je sors et commande des pizzas. Ensuite je décide d'appeler Joshua. Je l'invite à venir partager les pizzas chez moi. Il est d'accord. Vingt minutes après, il est chez moi. Nous rigolons, passons une bonne soirée. Sans crier gare il me pose la seule question à ne surtout pas poser:

- Qu'est-ce que t'arrive-il ?

- Ça se voit tant que ça ?

- Oui, si tu veux en parler, vas-y.

- Non je ne veux pas trop.

Il se tait et me regarde.

POINT DE VUE DE ALEC

J'ai complètement foiré, encore, souffle ma conscience. Je suis vraiment un gros con. Putain pourquoi à chaque fois que je trouve quelqu'un de bien, je brise tout. À chaque fois que je trouve une fille qui est prête à tout me donner, je fais tout pour la faire souffrir et me faire souffrir. Je n'ai pas quitté le seuil de mon appartement. Je me prends la tête entre les mains et me laisse glisser le long du mur. Je sens mon téléphone vibrer dans la poche de mon bermuda mais je n'ai aucunement envie de répondre. Je décide quand même de regarder qui m'appelle. C'est Isaac. Je ne réponds pas et éteins l'appareil.

POINT DE VUE JOSHUA

Cela ne fait que peu de temps que je connais Saphyr, mais je me suis déjà attaché, faut dire qu'il n'en faut pas beaucoup pour s'attacher à ce petit bout de femme qui malgré sa timidité cache un fort caractère. Toujours souriante et honnête, sans parler de sa beauté, elle est magnifique. La première chose qui m'a frappé lors de notre première rencontre, lorsqu'elle m'est rentrée dedans où devrais-je dire que j'ai fais exprès de me mettre sur sa route pour la taquiner. Elle était tellement concentrée sur son téléphone que je me devais de le faire mais à ce moment là je ne me doutais pas de sa beauté jusqu'au moment où elle a levé la tête. J'ai rencontré ces magnifiques yeux noisettes et son visage rougit par la honte. Elle était tellement belle. Elle était tellement embarrassée, c'était trop mignon. Après l'avoir revu pour notre rendez-vous j'étais ébloui par sa gaieté, son sourire. Elle est si naturelle. Même quand on échange des messages je peux sentir sa bonne humeur mais aujourd'hui je vois bien que la Saphyr qui se tient à mes côtés n'est pas celle dont j'ai l'habitude de parler. Elle essaye tant bien que mal de cacher son mal être. Elle ne va pas bien, je le sens, je le sais. Il faut que je fasse quelque chose. Je me lève, la préviens que je vais passer un coup de fil. Après avoir téléphoner je reviens vers elle. 

- Hey ! Marmotte lève toi, on sort. 

- Je n'ai pas envie de sortir, dit-elle sans quitter l'écran des yeux.

Je prends la télécommande et éteint la télé et reprends:

- Douche toi vite et on sort. Rester là à te morfondre ne t'avancera à rien.

Elle me dévisage. Pendant un long moment nous nous défions du regard. Puis elle soupire bruyamment pour montrer son agacement mais je crois que ce que j'ai prévu va lui plaire. Elle se dirige dans la salle de bain. Je continue de passer des coups de fils pour finaliser ma surprise. Quand je l'entends sortir de la douche après trente minutes. Elle me rejoint dans le salon habillée d'un crop top blanc, un jogging, des stan smith et d'une casquette. Elle est coiffée d'une tresse. Même habillée simplement elle reste magnifique.

Nous roulons et elle n'essaye même pas de savoir où je l'emmène. Son regard est perdu dans le paysage qui défile. Je voudrais savoir qu'est-ce qui a pu la rendre si triste, si fade.

Nous arrivons à l'endroit. Je vois qu'il y a les cinq voitures ce qui me signale que mes frères et sœurs sont là. Je sors et pars ouvrir la porte à Saphyr.