Chapitre 6 : Marquée

3.1K 168 1
                                    

Encore sous le choc, je n'avais pas bougée de ma chaise. Ses paroles raisonnèrent dans ma tête, comme une sonnette d'alarme.

Je connais tout de toi

Je vais disposer de toi

Si tu n'obéis pas, une personne que tu aimes mourra

Mais c'est aussi son geste qui m'avait bloquée, ses lèvres venues se plaquer avec violence sur les miennes, mais elles étaient tellement douces.

Je secoua la tête comme pour me forcer à arrêter cela. Je me rendis compte qu'Émilie était là, en train de ranger les choses, sauf mon assiette qui était encore juste en face de moi. Je me surpris à prendre ma fourchette à mettre la nourriture qui se trouvait dans mon assiette à ma bouche. Une fois, celle-ci finit, je ne bougeais pas. La jeune servante me fit signe de la suivre. Je n'étais rendu compte qu'elle n'était pas mon ennemie, je la suivis dans la salle de bain, ou la jeune fille se mit en tête de me déshabiller.

« Non je peux le faire, va finir ce que tu as à faire si tu veux »

Je laissa tomber mes vêtements un à un sur le sol. Je me tourna, la jeune fille était partie, mais elle avait bien tout préparer. L'eau était chaude avec du bain moussant juste à côté. J'entrais dans l'eau doucement, pour ne pas me brûler, mais la température de l'eau était idéale.

Une fois à l'intérieur, je me laissa prendre dans la détente du moment. J'avais manger, je me lavais, et j'allais mettre des vêtements propres.

Je fermais les yeux essayant de me remémorer tout ce qu'il s'était passer depuis son kidnapping. L'alcool, la drogue l'y avait sûrement envoyer. Mais je ne comprenais pas la base de cette histoire. Mes bras tombèrent dans l'eau d'énervement, je n'aimais pas comprendre les choses. J'étais de nature intelligente pourtant.

Le téléphone sonna dans la pièce. Émilie le décrocha, je me mis alors en charge d'aller voir ce qu'il se passait. Ne prenant pas le temps de m'habiller

« C'était qui ? »

Pas de réponse. Bon cela devenait une habitude de m'ignorer. Je passa alors une robe de chambre en soie qui de trouvait dans mon dressing. Mes cheveux encore mouillés se collèrent à mon dos. Je passa la tête dans la chambre, je vis deux gardes ainsi que la jeune servante. Elle avait de la peine dans ses yeux.

« Je suis désolée » marmonna t-elle

En moins de deux secondes, je me retrouva sur le sol. La ceinture de ma robe de chambre se détachait au fur et à mesure que je me débattais. En levant la tête, je vis Émilie avec une barre de fer dont l'extrémité était rouge, brûlée par le feu ou elle se trouvait il y a encore quelques minutes. Au bout de cette barre, je pouvais distinguer un symbole, mais je ne pus voir si ce c'était, avant que la jeune femme ne vint poser puis appuyer la marque sur le haut de mon cou juste en dessus de mon oreille droite.

Un cri de martyre sortit de ma bouche. Des larmes de douleurs coulèrent sur mes joues. Je hurlais, je me débâtais. Une fois finie, les gardes me lâchèrent sur le sol tel un vulgaire objet et quittèrent la pièce. Émilie lâcha la barre et vint vers moi

« Dégage, ne me touche pas, dégage »

Je lui hurlais dessus. Je voulais qu'elle quitte la pièce. Je ne voulais plus voir son visage d'hypocrite en face de moi, ni même dans la même pièce que moi. Les larmes coulèrent sur mes joues à flots intense, je ne pouvais pas les arrêter. Des gémissements de douleurs sortaient de ma bouche. Je pris alors mon courage à deux mains, et posa alors mes doigts sur la marque encore chaude. J'essayais de savoir ce que c'était. Mes yeux s'écarquillèrent lorsque enfin je me rendit compte de la chose. Un E majuscule, la marque du seau royal,

la marque du roi. J'étais devenue sa chose, son animal.


DARK KING (En pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant