C'est un peu pour personne en quelque sorte, avec mon bébé et mon homme ❤️
J'entendis un vase cassé en bas. Il était revenu. Que se passait-il pour que mon copain soit autant violent? Je déposai mon pinceau sur ma planche et descendis les escaliers. Il était rouge de colère, c'était la première fois de ma vie que je ne le voyais pas avec son éternel sourire.
-Carl? Ça va?
-Toi! Ne me parle pas!
J'étais apeurée par le ton de voix qu'il avait usé. Je baissai les yeux.
-Il y a une part de lasagne froide dans le frigo. Je... Je l'ai gardé pour toi.
J'allais remonter terminer ma peinture ne voulant pas être victime de son mauvais tempérament, mais il tenu violemment mon poignet. Je me retournai vers lui.
-Carl? Que se passe-t-il?
C'est à peine si la boucane ne sortait pas de ses oreilles. Il enfonça son poing dans le mur, à environ 10 cm de mon oreille. J'étais vraiment prise de panique. Ou était passé mon doux copain que j'aimais plus haut que le ciel? Il n'userait pas sa violence sur moi... Non? Malheureusement, je sentis son poing dans mon ventre. Je me pliai de douleur. Des larmes coulaient sur mes joues. Il avait mis beaucoup de force dans ce coup. Il tenu encore longuement mon poignet, puis détourna le regard et me lâcha. Je Montai instantanément dans ma chambre pour être seule. Je n'avais plus envie de peinturer. D'où venait cette violence? En 3 ans de couple, il n'avait jamais été violent. Pas envers moi, encore moins envers les autres. Je mis mes écouteurs et me laissa emporter par la douce musique qui y résonnait. Un peu plus tard le soir, lorsqu'il vint se coucher, j'étais prise de panique. Devrais je dormir avec lui? Après tout, c'est mon copain et je l'adore.
-Désolé Babe, j'étais fâché à cause du travail et ça l'a du retomber sur toi. Je t'aime...
-Je t'aime aussi...
Je n'en doute pas une seconde de mon affirmation. Chaque homme a un petit côté violent, et Carl n'est pas du tout violent lors des autres jours. Il a du passé une mauvaise journée. Il m'en roula de ses bras et enfouit sa tête dans mon cou, me laissant avec mes réflexions. Après tout, je l'aime tellement et je lui fais confiance. Le lendemain, lorsque j'ouvris délicatement les yeux, il était devant moi avec un plateau pour notre déjeuner. C'était la première fois qu'il était aussi galant, sûrement pour excuser son comportement de la veille. Mais durant la journée, ça ne s'améliora pas: ce n'était pas tant physique que psychologique. J'avais eu vent de presque toutes les insultes possible. Lorsqu'il faisait chauffée la pizza, je sortis de la maison. Je ne pouvais pas y rester. Serait il encore plus en colère lorsque je reviendrai? Mais où dois je aller ? J'entrai dans un magasin tout à fait au hasard, qui se trouvait à être un magasin de musique. Je cherchais dans les albums quand un garçon de mon âge apparut derrière moi.
-Que cherchez vous ?
-Je... Rien...
-Mon dieu, est ce que ça va? Ces larmes, ces bleus ?
-Oui oui, tout va très bien. Merci, je vais aller rejoindre mon copain.
Je dus mettre une Drole d'intonation au mot "copain", car l'homme, Aaron selon son badge, fronça les sourcils.
-Copain? Que se passe-t-il?
-Je...
-Dites moi pas que ces bleus... Non...
-Je... NON! SURTOUT PAS!
Il me regarda d'un drôle d'air.
-Bon enfin. Ça n'a pas l'air d'aller, mais je ne peux pas vous empêcher de filer. Voici mon numéro, n'hésitez surtout pas.
