Aidara: Deuxème épouse et mère à 17ans

deuxième épouse et mère à 17 ans: chapitre 2: partie 3

Deuxième épouse et mère à 17 ans.

Chapitre 2 : partie 3 

Enfin le travail prend fin et je peux enfin rentrer à la maison et m'allonger. Je ne sais pas mais j'ai comme l'impression d'avoir un poids au bas ventre. Je crois bien que j'ai abusé sur les boissons gazeuses. Au chemin de retour la douleur se fait de plus en plus forte et je n'arrive plus à me tenir toute droite. Heureusement pour moi, j'arrive à temps à la maison et je gare ma voiture dans mon garage sans soucis.

Je me dépêche alors de rentrer pour pouvoir enlever mes chaussures et m'allonger sur mon fauteuil mais la douleur prend encore et là c'est horrible, je crois que je n'arriverai même pas à faire un pas de plus. Avec le peu de force qui me reste, je demande au gardien de venir m'aider à m'allonger à mon lit et il s'exécute puis ensuite revient avec un verre d'eau mais rien ne rentre. Je dors alors d'un sommeil profond et je me souviens avoir rêvé de plusieurs choses en même temps et à mon réveil, je suis totalement trempée. Je frissonne tellement j'ai froid mais en posant ma main sur mon front je me sens super chaude. Je ne chipote pas et j'appelle alors ma mère pour lui tenir au courant de mon malaise comme ça si quelque chose m'arrive ou si dans l'heure elle n'a pas de mes nouvelles, elle peut réagir en vitesse en appelant les secours.

-Que se passe-t-il Aida ? Tu as mal où ? Que je vienne ?

-Non ma, tu vois bien qu'il fait trop tard pour que tu viennes mais sache seulement que si je ne te fais pas signe dans une trentaine de minutes, cela veut dire que tu dois immédiatement appeler de l'aide pour venir chez moi.

Je pense que je l'ai stressée encore plus qu'elle ne l'est de me savoir seule dans une grande maison. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai encore sommeil donc je me rendors et je ne vois absolument pas le temps passé, j'entends alors tout d'un coup dans mon rêve une voix m'appeler, je me demande bien qui cela peut être car je ne vois aucun visage mais plutôt une obscurité. Sans crier gare, j'entends ma porte être défoncé par quelqu'un, je me réveille alors en sursaut et je regarde attentivement pour voir qui est-ce qui va rentrer dans mon salon.

Mon Dieu j'espère que ce ne sont pas des bandits car je n'ai vraiment pas le force de me battre ou de prendre mes jambes à mon cou. Oh à ma grande surprise c'est Assane et son frère Malick. Je suis encore à moitié endormie et de plus je meurs de froid mais je suis toute brûlante.

-Aida tu nous as fait vachement peur, me dit Malick en se posant sur le canapé en face de moi.

-Mais pourquoi ?

-Mais tu ne répondais pas au phone et depuis une quinzaine de minutes on crie ton nom mais tu ne nous répondais pas alors on a cassé la porte.

-Hein ? Mais pourquoi n'avez-vous pas demander à mon gardien de vous ouvrir ?

-Ton gardien ? Il est minuit passée Aidara, me dit sèchement Assane à qui la situation ne fait nullement rire.

En fait moi qui ait cru m'être assoupi une quinzaine de minutes alors que non, je n'ai rien vu se passer autour de moi. Je présente alors mes excuses à ces deux hommes que je suis sûr que ma mère a informé pour mieux me guetter car elle avec ces problèmes de jambes, elle n'aurait pas su venir. Depuis le coup de file avec ma mère, 2 bonne heures sont bien passée. Olala, heureusement que Assane l'appelle de suite pour la rassurée car la connaissant, elle doit être sûrement entrain de pleurer ma mort.

-Alors que se passe-t-il ? Me demande-t-il en raccrochant avec ma mère. Il se pose à mes côté et pose les bout de ces lèvres sur mon front. Il me demande alors de m'asseoir et à l'aide de son torche de portable, il regarde mes yeux. Il me regarde un peu partout avant de me demander alors qu'est-ce qui ne va pas même si je suis sûr qu'il a sa petite idée de cela.