deuxième épouse et mère a 17 ans chapitre 2: partie 9

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Deuxième épouse et mère à 17ans

Chapitre 2 : partie 9

Mon téléphone me délivre de ma peine mais je n'ai pas la force de soulevé ma tête d'entre mes jambes et regarder au-delà de cette table sur  laquelle j'y ai posé celui-ci, le numéro qui m'appelle. Tout à coup il s'arrête de sonner et me revoilà encore dans mes pensées. Je pense à tout, en autre à la perte de mon fils, Seydou. J'ai très peur, je suis assommée de colère et en même temps d'une grande tristesse. Ousmane, loin de moi me traumatise. J'ai ce sentiment d'avoir encore perdu un mari et un fils. Je n'en peux plus, je veux que l'on me rende mon Sidy, je veux que l'on me rende cette vie que j'avais avant mon voyage en Afrique du Sud. Si je ne serais pas partie, mon bébé et mon mari seraient toujours en vie.

Me voir pleurer lui était insupportable, malgré le fait que c'était lui qui déclenchait ces pleures chez moi, il se hâtait de venir me consoler, s'excuser, me remettre dans un cocon, un nid de confiance. Tout à coup je ressens comme des frissons, comme si une présence s'installe dans la pièce.
« Sidy si tu es là, je t'en prie, reste-y, j'ai peur d'Assane, je suis terrifiée, au secours... »

Ces frissons s'amplifient en moi et j'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui m'entoure, quelque chose qui stagne juste à mes côtés. Je finis par m'endormir sur le canapé… Quelques minutes plus tard, je me suis réveillée avec le corps tout froid pourtant le temps est lourd. Rien n'a changé, il n'y toujours personne à la maison, je suis seule. Ni les pleures, ni les cries de mon fils dans ces grandes pièces. Je regarde alors vers mon portable puis avec le peu de force que j'ai, je l'attrape. Je l'ouvre et je vois le nom de Nelson apparaître. Mon coeur n'a pas sursauté, pourquoi ? Pourtant je devrais le craindre mais je n'y arrive pas.

-Allo ? Ai-je dit d'une petite voix.

-ça va ma belle ? Je n'ai pas de tes news depuis hier. J'ai vu ton appel en absence mais j'avais mis mon portable en mode avion car j'étais en réunion toute la soirée donc j'avais besoin de me reposer.

-Tu es un kidnappeur ? Tu connais mon mari ?

-Ton mari ? Je ne le connais pas.. Pourquoi ?

Sa voix me semble normal mais je suis un peu septique avec toutes ces choses qu'Assane m'a dit.

-Tu en veux  à ma vie ?

-Que racontes-tu Aidara ?

- Dis moi la vérité…

-En vouloir à ta vie pourquoi ?

-Je ne sais pas, à toi de me le dire… Me kidnappeur, me violer, me tuer, tuer mon bébé, détruire ma vie.
-Qui a pu bien te dire des choses aussi énorme ? Me demande-t-il en émergeant d'une voix endormie.

Je ne réponds pas et écoute les bruits de sa respiration à l'autre bout du portable mais rien en moi  ne le suspecte mais les paroles d'Assane, il n'aurait pas pu me mentir sans raison. Je ne sais pas pourquoi mais… Je crois plus en cet étranger qu'à mon propre mari.

-Je te laisse, je dois,je… Bonne nuit.

-ATTENDS, Aidara, tu n'es pas obligé de subir tout cela et même pas pour ta propre famille ! Tu n'es pas obligé de subir autant d'humiliation, de manque de considération, d'irrespect, tu n'es pas obligé de souffrir Aidara ! Tu as droit au bonheur, au vrai ! Moi si je me suis rapproché de toi, je n'avais rien en tête, rien de ce que l'on t'a dit en tout cas. J'ai admiré de loin une belle femme effrayé, triste et qui ressemblait à un cadavre vivant. Quand je suis rentré dans ta vie, tu as repris petit à petit confiance en toi Aida, tu as connu enfin des moments de calme et des moments non pas seul mais à deux…

Aidara: Deuxème épouse et mère à 17ansOù les histoires vivent. Découvrez maintenant