Prologue

148 12 7
                                    

En 1994, le syndrome d'Asperger avait été classé dans le DSM, c'est à dire le manuel Diagnostique et Statistiques des troubles Mentaux, et les scientifiques ne connaissaient d'elle que les aspects négatifs; manque d'équilibre, de lucidité, de sociabilité...

A mes sept ans, diagnostiquée Asperger, j'ai été jeté par mes parents dans un orphelinat, manque de tacts, de recherches, de lucidité, mais de leur part cette fois-ci, il s'est avéré que de l'extérieur, c'était une pièce montée, de l'intérieur... Ce fut tout autre.

Pour mieux comprendre, il fallait revenir 18 ans en arrière.

Haute comme trois pommes, j'avais été délaissé par mes parents et comme je vous l'avez dit, c'était dans un orphelinat qu'on m'avait accueilli.

Un orphelinat, en fin...

C'est ce qu'ils croyaient, et moi aussi.

C'était en fait, un asile psychiatrique, qu'ils utilisaient pour faire des expériences, toutes sortes d'expérience.

Et croyez moi, c'est bien la pire folie que de vouloir être sage dans un monde de fous...

Pour faire court, là bas, je n'ai vu que des hommes, sans cœurs, des malpropres, et selon moi, des sans-fictions.

Des débiles quoi.

On nous comparait surement à des innocents dans un bagne... Anges dans un enfer.

Et avec tout ce que j'avais vu là bas et vécu, j'avais le droit que mes neurones lâchent.

Malheureusement, ça n'a était bon pour personne.

J'avais voulu me venger, non pas de mes parents, ils étaient Hypégiaphobe, mais des hommes qui m'ont fait ça et à l'avenir, des hommes qui, leurs avenirs, ne promettait rien de bon pour l'humanité.

Ici le sens des valeurs, c'est le sens des affaires. Ici la poche du cœur est une poche revolver.

Alors pour cela, je ne les ai pas tuées, à l'évidence, c'est moi qui serait morte si j'avais essayé de le faire, mais j'avais utilisé mon cerveau, qui normalement, avec les nombreuses décharges que j'avais prises à cause de leurs expériences, était destiné à ne plus être fonctionnel, mais au contraire, il m'avait été d'une efficacité sans failles.

J'avais tellement pris du plaisir à les envoyer en prison, que j'avais recommencer, maintes et maintes fois.

Jamais des innocents, en prison, être innocent, c'est du manque de tact.

Et bien sûr, trouver une famille d'accueil toute seule était très facile.

On dit peut être que le syndrome d'Asperger est un fléau pour certains, mais pour moi, c'était une bénédiction.

Au cours de mon cursus, de mon aventure, j'ai connu plein de monde; Des dealers, des menteurs, des voleurs, des malins et des cons mais pas que, j'ai trouvé des gens qui étaient loin d'être nuisibles, nocifs ou préjudiciables. Mais même à eux je ne disais rien, toujours se méfier de sa propre race.

J'accorde mon estime à qui tait un secret, celui qui le révèle a commit un forfait.

Mais bien sûr, pour mon bien, je n'osais pas leur révéler un traître mot de ma vie.

Alors, pour que mon aventure coule dans vos veines et que vous la ressentiez avec moi, je vais vous raconter une histoire, le genre d'histoires qu'on appelle " Histoire personnages".

On se demande toujours, pourquoi vivre pour mourir.

Mais, pourquoi ne pas mourir pour vivre?

Fine, thanks.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant