Partie 2

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Chapitre 2

Cette jeune femme sourit à son client comme à l'habitude, elle se donne à fond pour son travail de vendeuse prêt à porter dans un luxueux magasin. Coiffé d'un voile en turban noir, ainsi que d'une robe allant jusqu'au pied évasée manche longue en velours bordeaux et de talon haut. Elle est classe. Seulement sa bouche est maquillée d'un rouge à lèvres bordeaux accordé à sa tenue. Elle a la beauté de son père et la grâce de sa mère. De loin la plus belle vendeuse du magasin. La beauté est de famille chez elle car ses frères et sœurs eux aussi sont d'une beauté subjuguante. Ce qui attire le plus c'est qu'il n'en ont pas vraiment conscience, tellement ils sont simples.

Djaïna depuis ses années lycée se faisait discrète, effacée à côté de sa grande amie Safia. À cette époque elles étaient les opposés, bien que maintenant sa copine se soit assagie. Djaï comme beaucoup l'appelle, elle remettait son voile discrètement à la sortie du lycée contrairement à Safia qui elle aller voir des garçons. Pourtant la différence des deux jeunes femmes ne les a jamais empêcher d'être amies. Au contraire plus les gens critiquer leurs relations, plus ça les rendait fortes. Depuis la primaire elles sont amies, plus de 10 ans. Elles ont partagées des secrets ensemble, des nuits au téléphone et bien des épreuves. Du bac en passant par le brevet pour finir a l'entretien d'embauche dans la même boutique. Safia et Djaïna, dites la arbia et la kehla ( l'arabe et la noire) les inséparables. Une belle amitié.

{ Djaïna }

Une journée finit de plus, qu'est ce que mes journées passent vite au travail. J'aime vraiment mon boulot, quoi de mieux que de pouvoir travailler avec son voile sans discrimination ? Être la première employé voilée de la marque dans ma région m'a valu les grâces du directeur. Il s'est vu enchanté de pouvoir marqué la diversité, pour moi je pense plus à un coup de publicité pour lui faire une bonne image. Tant que je peux exercé ma passion et ma religion en même temps, j'en suis ravie.

Je sors mon téléphone en entendant la fameuse sonnerie de l'iPhone et je souris en voyant le nom s'affichait.

[ Conversation téléphonique ]

Moi: Allô
Papa: Maryam ma fille ça va ?

Maryam est mon deuxième prénom.

Moi: El hamdoulileh et toi papa ?
Papa: Ça va Maryam ça va grâce à Dieu, comment vont les enfants ?
Moi: Ça va, Dalya des bonnes notes et Driss il s'est calmé.
Papa: Et Dawûd ? Il se mari quand ?
MOI: Ahah demande lui papa, je suis au courant de rien moi.
Papa: Tu sais Maryam, moi je veux que tu te maries vite. J'ai accepté que tu travailles avec les riches là bas, que tu t'occupes des petits mais il faut penser à toi. Il faut que tu me ramènes un homme bien, du village même.
Moi: On verra c'est Dieu qui donne ( aie aie Brulux on the fluuuuux) papa.
Papa: Tu passeras le bonjour aux autres, je vais te laisser le travail reprend. Attention à toi ma fille, que Dieu te protège.
Moi: Amîn toi aussi papa, je t'aime.

[ Fin de conversation ]

Je souris en levant les yeux au ciel et range mon téléphone. Mon père à tous ses appels il me parle de mariage, j'ai 21 ans je suis jeune non? Mon papa, Ahmad vit dans le sud avec sa femme et ses enfants. Ma mère était sa deuxième épouse, quand elle est morte y a 3 ans Dieu ait son âme mon père est resté avec nous puis une fois que j'ai eu un travail stable je lui ai dit qu'il pouvait faire sa vie. Que je m'occupais de tout ici, car désormais c'est moi la femme de la maison. Quand ma mère était encore là, il venait un mois sur deux. Avoir un père polygame c'est particulier. Mais j'ai eu la chance de pas côtoyer sa femme car ils habitent dans une cité à Marseille tandis que nous nous sommes à Paris. Autant vous dire que j'ai vu très peu de fois mes demis frères et sœurs. D'après mon père ils sont très gentils et bien élevés mais de ce que me disait ma mère ils nous ont jamais aimer. Leurs mères les nourrissant d'une haine contre nous. Peu m'importe.

Dans l'enfer des tournantes. [ Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant