Elle marche seule dans cette rue sombre, c'est l'hiver et on entend le claquement de ses converses sur les pavés. Elle tient le col de sa doudoune et avance vite. En regardant le sol on aperçoit sa silhouette et une deuxième ombre derrière elle. Tout porte à croire qu'elle va se faire agresser, tout d'abord l'homme qui l'a suit depuis plusieurs minutes sans qu'elle se rend compte. Trop occupé à écouter les punchline de Niro dans ses écouteurs et fredonner le refrain de Merco Benz. Ensuite la façon dont l'homme reste à distance puis enfin son sourire.
{ Djaïna }
Je rentre chez moi après le travail, je dois traverser la cité pour arriver à mon bâtiment. Au mois de décembre, tous les jeunes du quartier on désertait pour se mettre à l'abri dans les halls chauffés -dont le mien-, du coup la cité est vide. J'aime l'hiver car tout le monde est couvert, ce qui amène une certaine pudeur dû au froid certes mais les gens sont couvert au moins. L'hiver tout est calme, le ciel est gris voir blanc quelque fois et j'aime ça. Je vois mon bâtiment au loin, un sourire se dessine sur mon visage. Je vais enfin voir ma petite famille, ils me manquent dès l'instant où je passe la porte pour sortir.
Je presse le pas en même temps que le rythme de ma musique, moi et la musique c'est tout un monde ce qui est assez paradoxal avec mon mode de vie. Je sens comme un caillou toucher mon dos, je me retourne et tombe face à face avec un grand noir. Je recule de deux pas, le regarde de haut en bas et sourit.
Moi: Tu m'as fais peur
Dawûd: Je te suis depuis tout à l'heure, qu'est ce que je t'avais dis ?
Moi: Rester concentrer sur ce qu'il se passe autour de moi pas sur ma musique je sais.
Dawûd: Et pourquoi tu le fais pas ?
Moi*sourit*: C'était mon moment. Dit moi tu m'aimes ?
Dawûd: Non Djaï commence pas
Moi: Ahahah oui ou non?
Dawûd: Tu sais très bien, tu veux quel sauce et quel viande ?
Moi: Viande hachée tenders sauce biggy, pour le reste je t'envoie un message. Merci.Je lui fais un grand sourire, il souffle et s'en va. Ahahah Dawûd et moi une grande histoire si vous saviez. J'entre dans mon bâtiment, ils sont une petite poignée assis dans les marches ou simplement debout. Tous se lèvent et me lance un salem aleykoum général.
Moi: Aleykoum salem, Driss tu rentres.
Je monte les escaliers suivit de très près par mon petit frère qui parle dans ses moustaches, j'esquisse un sourire et continue mon ascension. J'ouvre la porte et me déchausse.
Moi: Salem aleykoum on est rentré.
Dalya: Cool j'ai besoin de toi.Je me dévêtue, j'enlève mon voile et je vais dans notre chambre. Elle est assise sur son lit avec son ordinateur dans les mains et me regarde avec un petit sourire. Le même que je fais à Dawûd. Je m'assois sur mon lit en face du sien, j'enlève mes affaires et je l'a regarde en attendant qu'elle parle.
Dalya: Arrête de me fixer comme ça t'es perturbante.
Moi: Raconte moi
Dalya: C'est Yasmine, elle cherche trop la vie de ma mère Djaï je vais l'a baffé celle là.
Moi: Mdr commence par laisser mama tranquille, ça sert à rien de vouloir l'a frappé si demain ça redevient ta copine. Elle est censée avoir fait quoi encore ?
Dalya: La meufJe l'a regarde avec un sourcil levé.
Dalya: Ouais la fille désolé, elle gaze à mort elle est folle. Je lui ai dis de me rendre mon bonnet elle parle russe, après elle ...
Je l'écoute en souriant, ma sœur et ses histoires elle me fera toujours rire. Tout le temps remontée contre Yasmine mais elles font la paire, elles sont folles ces petites. Dalya du haut de ses 17 ans elle a un sacré caractère, sacré caractère de merde. Qu'est ce qu'elle est insupportable quand elle s'y met, mais c'est ma petite sœur et je l'aime du coup je l'a supporte.
Après son discours finit je prends un jogging et un tee shirt puis je vais prendre ma douche. Ensuite je fais mes ablutions, enfile un jilbeb et je m'installe dans le salon pour rattraper mes prières. Quand j'ai finis je me lève et je vois Driss assis devant le foot.
Moi: Driss
Driss: Je vais les faire après
Moi: Après quoi ? Après être mort en regardant le foot ?
Driss: Euuuuh non, après maintenant.Il se relève et part presque en courant dans la salle de bain. Faut sans cesse lui rappeler de faire ses prières mais c'est pas grave, je sais que quand il commence il a le cœur dedans. J'enlève mon jilbeb puis je reste en jogging et pull. Je vais faire une machine à laver, je range le linge des garçons et je me pose sur le canapé en même temps que la porte s'ouvre. Les tacos sont arrivés.
Dawûd: Tiens je te pose sur la table moi j'y vais.
Moi: Tu manges avec nous ?
Dawûd: Non je repasse demain, le 1 c'est celui de Driss, le 2 le tien et le 3 Dalya.
Moi: Comment t'as su pour eux ?
Dawûd: Ils changent jamais de goût depuis je ne sais combien de temps, même le guetteur il est au courant.
Moi: Mdr t'es bête, merci en tout cas.
Dawûd: Normal bon à demain attention à vous. Tu connais le num du bg au cas où.
Moi: HmmIl s'en va en fermant la porte à clé derrière lui et Dalya arrive. Elle prend le 3 directement, elle nous a entendu je pense et mange. Je fais pareil qu'elle et je savoure.
Une fois allongée dans mon lit je prends mon téléphone et file sur whatapps. Avec quelques amis de mon quartiers on a un groupe pour parler de religion, de nos problèmes en toute sincérité et avec le minimum d'hypocrisie requis. On est 5 3 garçons et deux filles dont moi.
[ En premier y a Seif-Eddine, un arabe de 23 ans étudiant les langues à Londres.
Ensuite Salah, un arabe de 22 ans bicravant dans ma cité.
Également Mouhad, un métisse noir arabe de 21 ans prisonnier.
Puis Safia, une arabe de 21 ans vendeuse dans un magasin de grande marque avec moi.
Et enfin moi, Djaïna 21 ans noire claire souvent confondue avec une arabe du Sahara. ]{ Conversation Whatapps : Oh la familia }
Moi: Vous êtes là ?
Mouhad: Je suis toujours là moi !
Moi: Ça va grosse tête ?
Mouhad: Cool et toi gros crâne ?
Moi: El Hamdoulileh, tu fais quoi ?
Seif: Vous savez pourquoi Djaïna elle met le hijeb?
Salah: Ptddr non dis !
Mouhad: Rien la télé ma grosse, Seif déclare !
Seif: Parce qu'elle a une tête de singe genre un big front, des oreilles de fou et des cheveux crépus.
Salah: AAH LES BATARDS WALLAH SA M'AURAIT PAS PLU !!!!!
Moi: Mddr t'es grave relou raciste va ! Dommage t'es pas une femme pour le mettre le voile parce que t'es archi vilain.
Safia: Mddddddddddddddddddddddddr Seif t'es lourd sérieux c'est pas drôle ! Bébé si tu veux je te paye un lissage brésilien.
Moi: Mdr dégage vous êtes chiant. Mouhad viens on parle que nous deux je vois ils se liguent contre moi.
Mouhad: Des gamins ma sœur, venez faire un tour en prison ça forge l'esprit les enfants.
Seif: Mais pourquoi il fait l'ancien lui
Salah: Je te jure Tony Montakhrah va
Safia: Vous abusez grave ahah. Salah rigole pas trop !
Salah: Ta bouche toi ! Et Dawûd il est là ?
Moi: Non il est ressorti pour quoi ?
Mouhad: Dawûd mon gars sur j'étais au tel avec lui ce midi en plus.
Salah: Je voulais il me prête un jeu tranquille.
Seif: Le plan a échoué échoué !
Safia: Tu déranges toi, bon moi je vais dormir la famille à demain.
Moi: Moi aussi à demain in sha Allah bonne nuit les frères.
Salah: Bonne nuit les filles
Mouhad: Chehed avant
Seif: Mauvaise nuit les grosses !
Safia: T'inquiète Mouhad et Seif ta race.{ Fin de conversation}
Je mets mon téléphone à charger, mon réveil et je me couche.
Salem aleykoum les filles, j'ai réécrit la chronique avec une toute nouvelle histoire mais avec le même thème. J'espère que ça vous plaira, hésitez surtout pas à me laisser des commentaires et à voter. Dites moi ce qui vous plaît ou non.
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Dans l'enfer des tournantes. [ Réécriture]
RomanceSalem Aleikoum .. J'commence une nouvelle histoire sur les tournantes. Peu de personnes connaissent cette appelation mais je tiens à vous la faire connaitre. C'est ce qu'on appelle plus communément "Viol en réunion". Vous savez tous ce que c'est qu...