19 octobre.

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Bonjour à tous !

Tout d'abord, je vous présente mes excuses pour ne pas avoir écris cette semaine.

Ensuite, eh bien....voilà mon nouveau texte.

j'espère qu'il m'aidera à me faire pardonner. Bonne lecture.

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DES MOTS DANS LE VENT.

      Elle est partie si vite. Elle était là, mais je ne la voyais pas. Ses traits, déformé par la haine. Ses yeux, remplient de larmes que je n'ai pas vu couler depuis des années.

Et moi. Moi qui n'ai pas même daignés la regarder en face. Je l'ai traité comme si elle n'était rien alors qu'elle a toujours était tout. Mon tout.

Mes pieds s'enfoncent dans la surface boueuse mais j'ai l'impression de voler. Je vole vers mon avenir. Je vole vers elle. Le vent fouette mon visage.

Je sens que je m'approche de son âme harassée. Je sais que je m'approche d'elle.

Je hèle son nom dans la tempête qui fait rage dans l'espoir qu'elle y perçoive la douleur qui émane de ma voix. Car oui, la détresse s'empare de moi à chaque mètre de plus que je parcours dans ses plaines. La maison est maintenant loin de moi. Mais où es t'elle donc ? Serait-il déjà trop tard ? Je presse le pas et le cale sur le rythme incessant de la pluie pour ne plus entendre les pensés négatives qui fusent dans mon esprit. Un combat perdu d'avance.

Je ferais peut-être mieux de-

Je la distingue.

Je m'arrête.

C'est elle.

Au loin.

Son visage, tourné vers le ciel. Ses lèvres s'ouvrent et se ferment. Elle parle. Elle se tient debout, elle est vivante, et je l'aime.

J'arrive tant bien que mal à discerné ses paroles.

   "Tu ne me fais pas peur!"

   "Tu m'inspire seulement de la pitié!"

   "Je ne suis pas faible! "

   "Je résisterai toute ma vie si  elle me le permettait!"

Elle hurle dans la tempête. Elle fais cela depuis qu'elle est enfant. Pour se libérer.

Un éclair.

Deux.

Trois.

Nous devons partir. J'accours vers ma bien aimé quand d'un coup, elle s'effondre.

***

Je soulève son corps frêle dans mes bras. Elle est si maigre que ses os saillent sous sa peau. Comment se fait-il que je ne l'ai jamais remarqué ? Ses lèvres, auparavant si rose, si douce. Je la serre contre moi. Sa petite tête posée à côté de la mienne. Je me dirige vers la maison.

Une fois en sécurité, elle est tout de suite emmenée pour prendre un bain.

Et moi ?

Encore vêtu et trempé, je me laissai tombé sur mon lit. Je reste éveillé tout le restant de la nuit. Je veux être bien conscient quand elle se réveillera. Et à ce moment, je lui dirais. Je lui dirais TOUT. Mes désirs, mes craintes. Je lui conterai mon passé, lui parlerai de se que je ressens quand elle est à mes côtés. Je lui dirais aussi que j'ai besoin d'elle. Que je l'aime et que je veux passer le restant de mes jours à ses côtés. Je veux la protéger. Quoi qu'il en coûte.

Alors, c'est avec détermination que je me dirige vers ses appartements. Je ne veux plus perdre mon temps. Pas en sachant qu'il m'est compté.-

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média: lights down low  (remix) .-MAX

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Le carnet d'Élie. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant