Une semaine est passé depuis cette merveilleuse soirée au bord de l'océan. Je rougie toujours en me rappelant tout ce que nous y avons fait. Evan m'a remit un paquet que je n'ai pas eu le droit d'ouvrir toute suite mais une fois rentré à la maison je pouvais le déballer quand je voulais.
Je fais de mon mieux pour refouler l'envie d'arracher le charmant petit ruban rouge qui l'entour. Je ne sais pas pourquoi mais je veux attendre le plus possible avant de l'ouvrir mais cette fois si ma patience a atteint ses limites.
Je pousse la porte d'entrée totalement épuisé et vidé de toute mon énergie. Mon cours de patin c'est très bien passé, les filles comprennent vite, surtout la petite Beverly et toutes mes craintes à ce sujet se sont envolés.
Pourtant je soupire sans trop d'élégance avant de passer ma tête dans la cuisine. Personne.
J'ai un énorme coup de cafard en remontant les escaliers. Je me suis renfermé sur moi même, sans que personnes ne puisse entrer. Pas même Evan.
Je ne me sens plus à ma place ici. Je ne parle presque plus à Kriss qui court dans tout les sens entre deux activités pour essayer de combler le chagrin que je vois bien dans son regard.
Et moi pour compenser, je fais tout le temps le ménage, garde Noé, ou propose de l'argent à Kriss qui m'engueule à chaque fois que j'ai le malheur d'aborder le sujet. Elle dit que je suis ici chez moi, car mon père à bien voulue lui céder la maison avant d'entamer la procédure de divorce.
D'ailleurs en parlant de mon père, je sourie méchamment en pensant qu'il n'a pas essayé de m'appeler une seule fois. Quel ordure...
J'a également appelé ma mère qui était horrifié à l'idée que je veuille rester là plutôt que de rentrer avec elle à Boston.
Ça peut paraître stupide mais malgré tout mes problèmes, j'ai bien l'attention de rester là. Je pense me trouver un petit studio ou quelque chose dans le genre. Maman pleurait au téléphone. Je ne sais pas comment j'ai fais pour résister mais j'y suis arrivé.
J'ai également fais plusieurs Skype avec Jessie pour lui demander pardon de l'avoir tant négligé ces derniers jours. Elle me regardait comme si j'étais la meilleure chose qui lui était arrivé au monde. Je n'avais qu'une envie être dans ses bras et la serrer le plus fort possible contre moi, qu'on puisse manger des cochonneries, et parler de garçon. Non en faite! Ne pas parler de garçon! En tout cas de mon côté... Elle a évité le plus possible le sujet de Antoine comme si ça allait la foudroyer sur place.
J'ai envie de crier ou de taper dans quelque chose.
Plus rien ne va dans ma vie; je me demande vraiment comment j'ai pue en arriver là.
Je m'écroule sur le lit pendant que Doby mord le bout de mes converses. Mon téléphone vibre une fois de plus: Antoine.
Je ne regarde même pas le message et finis par complètement bloquer son numéro.
Le rouquin viens me lécher le bout des doigts alors, je le caresse doucement pendant que ses paupières se ferme très lentement. En relevant la tête je suis bien décidé à ouvrir le paquet d'Evan. Après tout je ne fais rien de mal et ma curiosité maladive demande à être comblé depuis trop longtemps.
Je me lève en prenant appuie sur mes coudes avant de prendre la boite blanche très délicatement comme si une bombe allait exploser si je la bougeais trop.
Qu'est ce qu'il peut bien y avoir la dedans?
Je me retourne pour m'asseoir en tailleur en attachant mes cheveux en un chignon qui ressemble à tout sauf à un chignon.

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Bad ? Et alors !
RomanceAlison est une jeune fille de 16 ans qui part un an chez son père a Miami. Elle mène une vie paisible accompagné d'un petit copain. Mais à la seconde ou elle rencontre un garçon grossier , violent, joueur et sexy qui n' est d' autre que le petit a...