Evan

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Plus claire la lumière, plus sombre l'obscurité... Il est impossible d'apprécier correctement la lumière sans connaître les ténèbres. Jean Paul Sartre


Je force temps bien que mal ma clé pour la faire entrer dans la serrure avant de m'engouffrer à l'intérieur de mon appart.

J'envoie valser mes boots qui vienne s'écraser contre le mur. Je vais jusqu'à la cuisine et boit une grande gorgé de soda à la cerise directement à la bouteille.

Dans ce genre de moment, je me dis que que j'ai raison de ne pas boire. 

Pas par rapport à ma santé, non. Ça j'en ai rien à foutre!

Je ne vais pas jouer au mec qui à des principes alors que je fume clope sur clope depuis un bon moment maintenant.

Logan était dans un sale état ce soir. Plus capable de tenir debout, j'ai du le raccompagner chez lui.

  Je soupire en me passant dans un geste mécanique; la main dans les cheveux.

Putain, je meurs de chaud!

Je suis en nage en entrant dans ma chambre d'un pas nonchalant et en retirant rapidement mon tee-shirt que je pose aux pieds du lit.

J'allume mes enceintes et met une chanson au hasard de mon répertoire.

Bingo! Nickelback.

Je déboutonne mon jean sale avant d'aller dans la salle de bain.

Je l'aise l'eau chaude ruisseler sur mon corps que je sens plus sale que jamais.

Pas ma chaire, mais l'intérieur de moi pour je ne sais encore quelle putain de raisons.

Je balance ma tête en arrière sentant les gouttes perler sur ma peau.

J'ai l'impression de rester la des heures.

Aucune flotte, javel ou autre produit de merde arriverait à me rendre propre.

Je sort de la cabine, avec un poids dans la poitrine.

Je remet un jean noir et reste torse nu vue la chaleur écrasante.

Je prend mon paquet de blond, un carnet à dessin et mes crayons avant de m'asseoir appuyé contre mon rebord de fenêtre.

J'allume ma cigarette qui crépite de petite paillettes orangés dans le noir de la nuit.

Je regarde la ville; Miami, éclairé de mille feu par toutes ses lumières et ses grattes ciels plus haut les uns que les autres.

Je pose pose mes feuilles à dessins sur mes genoux, les yeux plissés et la clope au coin des lèvres.

Cela fait maintenant deux semaines que je bosse sur ce croquis: Un dessin de la ville en noir et blanc.

Je continue trait par trait d'une main sur le moindre détail de la cité.

Le trafique des voitures sur l'asphalte, les gens qui passe sans ce jeter un regard un seul instant bien trop absorbé par leurs téléphones. Les immenses lampadaires, l'horizon au loin qui donne envie de s'échapper sans se retourner. Et bien évidement le ciel, les étoiles et les constellations que je connais par cœur.

Au dessus de ma tête, la voûte céleste.

Je reperd la constellation du corbeau et sourit en repensant aux soirées passé avec ma mère et Logan à contempler les étoiles tout en se cachant de mon père.

L'ombre au tableau...

La seule est unique ombre qui à réussie à pourrir mon enfance et l'homme que je devient.

Bad ?  Et alors !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant