Il continue encore et encore de me faire des petites disquettes comme ça, mais ce qui auparavant m'aurai fait chavirer, aujourd'hui me laisse de marbre.
Et pourtant il est très subtil. Fait semblant de changer de sujet puis reviens en force. Je suis étonnée de voir tout ce qu'il déploie pour me récupérer, autant d'amour d'un coup ça fait bizarre. Et puis il sait me parler, ce qu'il faut dire pour me faire rire, sourire..Mais le problème... c'est qu'il y a vraiment un problème. Il ne suffit pas de parler même si c'est les plus belles paroles du monde.
Bon larguer son mec parce qu'on l'aime trop c'est peu commode mais à ma décharge le fait que la relation soit à distance n'est pas négligeable, surtout que j'avais oublié un détail, un petit détail : mon impatience.J'ai négligé ce détail comme les petites écriture d'un contrat signé à la va-vite. Et quand je contemple le looong chemin douloureux à parcourir ça me freine direct. Ce mec me prend trop la tête et au sens propre. J'ai quand même dédié tout une chronique de plus de 150 chapitre pour lui merde !
Surtout que j'ai choisi le plus compliqué à gérer, mais puisque "qui se ressemble s'assemble" cela voudrait-il dire que je suis compliqué aussi ? Hmm.
Ahh les mystères de l'amour.. Je sais même plus pourquoi je l'aime ce mec et pourquoi je n'arrive pas à m'en défaire. Je me rappelle vaguement qu'il est beau et que j'adorerais être dans ses bras. Je me rappelle de son regard qui me chuchotait "je t'aime" à chaque seconde. Quand je pense qu'on ne s'est vu qu'une seule fois ça paraît irréel.
Je me rappelle comment il m'a fait pleurer, me faisant traîner toute la journée en pyjama avec du chocolat.
Je me souviens la colère qu'il réveillait en moi comme un feu capable d'incendier le monde entier.Ahhh j'ai aimé intensément ce mec c'est le cas de le dire. Mais au jour d'aujourd'hui j'ai enfermé tout ces sentiments dans une boîte que j'ai enterré quelque part dans mon cœur. C'était mon travail sur mes deux semaines de sevrage.
Bref, il continue de parler, on en vient à parler de Dieu et s'ensuit quelques débats jusqu'à ce qu'il annonce être fatigué (il est quand même 4h du mat). Il clôture en disant : " Merci d'avoir appelé.. Je t'envoie un message demain quand chui réveillé"
Mais naaaaan fallait pas dire ça !
"- C'est pas obligé..
- Je t'enverrai un message. " dit-il sur un ton qui n'admet aucune discussion.
Je le hais d'avoir dis ça ! Pourquoi ? Je sais très bien que demain il n'enverra pas ce fameux message et malgré mon cœur que je lui ai fermé, je ressentirai quand même cette pointe de déception.. Je le hais d'avance pour ce futur sentiment négatif qu'il va me causer alors que j'ai rien demandé, mais le mal est déjà fait alors je lui souhaite une bonne nuit du fond du cœur en me demandant s'il est possible de dormir lorsque son père vient juste de mourir..
Nous raccrochons et je vois les nombreux appelles de Gas que j'ai pourtant vu mais délibérément ignoré étant occupé avec Mathieu.
Désolé Gas, mais si je dois choisir entre Mathieu en détresse et toi en détresse.. Ce sera toujours lui
J'envoie quand même un message de bonne nuit pour m'excuser même si je suppose qu'il dort depuis longtemps.
Je me pose quelques minutes pour analyser ce que je ressens. Ce n'est pas l'émerveillement de nos débuts, même s'il m'a fait les déclarations que j'attendais depuis longtemps, c'est trop tard.. Il ne m'a pas (ou peu) touché de ce côté là mais j'ai par contre bien senti sa tristesse...
Je pense que cette fois, il m'a bel et bien définitivement perdue mais je suis encore beaucoup attaché à lui et le temps qu'il me faudra pour m'en remettre vient de considérablement s'allonger. Le défi des prochains jours sera donc de l'aider en tant que "ex" tout en gardant une distance (en plus que celle physique) émotionnelle. C'est reparti pour un tour !
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En dépit de tout ❤
Teen FictionJe vis actuellement une histoire à distance et j'étais dans une période où je me posais beaucoup de question. J'ai lu toutes les chroniques que j'ai pu trouver mais aucune ne correspondait à la mienne ! J'ai donc décidé de raconter mon histoire : un...