Chapitre 165

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JE SAIS PAS POURQUOI J'AI FAIS SA 

Oui un jour Mathieu m'a "taquiné" sur mon père et j'ai complètement bluffé en jouant la mystérieuse. Bon en vrai j'étais morte de rire parce qu'il a vraiment insisté sur la question. J'aurai pu lui dire que je n'avais tout simplement pas de père ou qu'il était naze mais j'aime tellement pas en parler ! Mon père est tellement inexistant dans ma vie que même le mentionner me dépasse. Dans la vie de tous les jours, lorsque que quelqu'un de trop curieux me demande "il est où ton père ?" je réponds évasivement "en Afrique", comme sa libre à la personne de s'inventer la suite. Mais pour Mathieu ce n'était pas si simple alors je le menais en bateau jusqu'à lâcher au téléphone : "C'est le président"

lui : SÉRIEUX LA ??!

Comment je me retenais de rire ! Le pire j'avais dit "président" parceque j'avais momentanément oubliée son nom ----> Paul Biya

Moi : Ouai

Lui : T'ES LA FILLE DU PRÉSIDENT !

Moi : Oui c'est bon arrête de crier 

Lui : Attends je regarde sur Google..MAIS OUI VOUS AVEZ LA MÊME TÊTE !! 

J'essayais de garder une voix neutre et blasée mais c'était hyper tentant d'éclater de rire comme une bossu

Moi : C'est bon ta fini là ?

Lui : Ma meuf est une princesse 😍

Moi : Rohhh

Je me disais que j'allais lui dire une fois qu'il serai présent et lui laisser croire en attendant, c'était trop drôle ! Sinon en parlant de sa venue, on avait convenue qu'il viendrait pendant les vacances de la Toussaint et on était encore au mois de Septembre donc tranquille ! J'avais déjà réservée l'hôtel pour lui dans une zone commerciale qui montrait un bon aspect de la ville donc c'était top.

Parallèlement à ça j'étais quand même assez déprimée par mon quotidien à l'école. Je connaissais qu'une personne dans ma classe et me sentait exclu de leur groupe donc je me retrouvais bien souvent seule. C'est "le temps d'adaptation" que je connais bien. J'ai tout le temps des amis mais j'ignore pourquoi je mets toujours un temps fous à les trouver même si sa en vaut la peine parce que souvent c'est des amitiés qui restent..

Ce jour-là je retrais chez moi en bus pour manger, déprimée par ma matinée et l'après-midi  qui s'annonçait. Soudain je le remarquais. Un renoi hyper mignon, très bien habillé, swag attittude. Il attendais le bus (tandis que moi j'y étais déjà) et nos regards se croisèrent une fraction de seconde avant que je les détournent précipitamment. J'étais repartie dans ma déprime lorsque je réalisais qu'il était entré dans le bus pour aller s'asseoir dans une démarche tranquille. Il releva les yeux vers moi que cette fois j'avais oublié de détourner pour me faire un signe m'indiquant de venir le rejoindre.

Déjà il était hors de question que je quitte ma place sur ses ordres, c'est moi qui ai le pouvoir non mais ! Ensuite plus techniquement parlant je descendais au prochain arrêt, il le comprit et se releva pour descendre en même temps que moi

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Déjà il était hors de question que je quitte ma place sur ses ordres, c'est moi qui ai le pouvoir non mais ! Ensuite plus techniquement parlant je descendais au prochain arrêt, il le comprit et se releva pour descendre en même temps que moi. Trop de coïncidence, je réalise alors que c'est juste pour moi qu'il a pris ce bus. Je me retourne, il est derrière moi.

Moi : "Salut

Lui : Salut.. Je suis soulagé que tu descende là parce que je sais pas où ce bus pouvait m'emmener

Moi : Tu l'as pris pour moi

Je dis sa pour souligner l'absurdité de ce geste, après tout on avait à peine échangé un regard

Lui : Oui, tu vas où ?

Moi : Chez moi

Lui : Je peux te raccompagner ?

J'évalue  rapidement les risques et dangers puis finalement accepte d'un mouvement d'épaule.

Je vais détailler maintenant comment nous les filles analysons un garçon lors de la première rencontre. 👉👉

En dépit de tout ❤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant