Chapitre 182

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Je le retrouve après les cours et on se pose quelque part pour pouvoir réserver son billet. Il le fait en ligne sur son téléphone et je suis soulagée de voir qu'il n'y a pas eu d'autres complications et que la carte passe. Le bus est prévu pour 20h donc nous avons encore un peu de temps. En attendant, nous allons dans un Franprix pour qu'il fasse quelques courses et je constate que même en aliment il est compliqué. Monsieur n'aime pas si, a peur de tester ça..Finalement on y arrive enfin et on se pose encore dans un endroit ou nous discutons encore jusqu'à ce que l'heure arrive et que je le raccompagne à la gare.

Nous voyons le bus au loin et au moment d'embarquer, le contrôleur vérifie sa liste et affirme que Mathieu n'y est pas. On lui montre notre billet et il éclate de rire en disant que oui on doit bien prendre le bus à cet heure-là..Mais pour le lendemain !

La Mathieu et moi on se regarde et on éclate de rire ! On a vraiment cru que tout aller se passer comme prévu ? C'était trop louche ! Nous restons un moment comme ça hébété puis on doit se résoudre à chercher un hôtel. Le rire se transforme peu à peu en mauvaise humeur. Mathieu m'en veux parce que j'ai pas vérifié la date, je lui réponds que c'est lui qui avait le téléphone en main et que s'il s'y étais pris en avance on en serai pas là, ce qui est vrai mais je culpabilise quand même un peu.

Nous négocions une chambre dans un hôtel différent de l'ancien (parce que c'est la honte de retourner dans l'ancien) mais le réceptionniste est dur, il fixe le prix à 50 alors que Mathieu n'en a que 45. Il finit par déclarer qu'on s'en va d'un air nerveux et colérique, et je le laisse sortir pour rester en tête-à-tête avec le réceptionniste pour pouvoir lui parler calmement avec un sourire et en battant des cils. Ce qui marche au final puisqu'il nous concède enfin la chambre. Je rappel Mathieu qui me regarde étonné l'air de dire :" T'as fais quoi ?" j'hausse innocemment les épaules. Une fois sûre qu'il était installé confortablement, je le laisse pour rentrer chez moi, j'ai quand même un couvre feu à respecter !

Bon certes, on a fais une erreur d'inattention mais elle aurai pu facilement être évitée. Enfin qui peut voyager sans prévoir le retour ? Moi quand j'étais partie à Paris ça ne m'avais même pas effleuré l'esprit ! Mais bon, voyons le bon côté des chose, le lendemain nous serons mercredi, donc pas cours l'après-midi et on aura un max de temps ensemble où je prévois de l'emmener admirer la belle vue depuis les montagne ou alors en viré bateau pour surfer sur la vague; c'est pas beau ça ? Chaque situation négative peut se transformer en positif si on le veut bien.

En dépit de tout ❤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant