3- C'est lui?

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Je courrais de toutes mes forces. J'en avais tellement rêvé ! Sentir mes pieds se caler dans le doux sable réchauffé par les forts rayons du soleil d'été. Ce n'était en rien comparable à ce que j'avais imaginé ! C'était tellement... Tellement agréable. Je n'aurai pu rêver mieux. Je courais et courais, afin de tester mes nouvelles capacités à leur maximum. J'entendais Armin derrière, il semblait essoufflé. Mais peu importe, il me rattrapera. C'est en pensant à cela que je persécutais quelque chose de dur, me faisait alors tomber sur le cul. Putain que ça faisais un mal de chien. J'étais sonné. Puis j'entendis une phrase qui me fit sursauter. Je levais alors le regard dans la direction de la voix pour ainsi y rencontrer un magnifique regard gris acier. Mon cœur rata un battement. C'était lui !

Je me mis soudainement à rougir face à cette constatation. Que devais-je faire... Que devais-je faire ? J'entendis alors la voix d'Armin quelque pas derrières. Me détendant un tant soit peu. Puis je vis que la personne en face de moi commençait à s'impatienter. Attendant probablement une réponse.

— Je suis désolé, je n'ai pas fait attention ! C'est que je n'ai pas l'habitude...

Je plaqua une main devant ma bouche réalisant ce que je venais de dire. J'avais trop parlé.

— Tu n'as pas l'habitude ? m'interrogea-t-il alors, arquant un sourcil d'incompréhension

— Il voulait dire qu'il était maladroit ! s'empressa de me couvrir Armin.

— Ah ?

Il ne semblait pas du tout convaincu. J'aurai pourtant tant voulu lui dire, "c'est moi ton autre moitié !" cependant personne ne pouvait savoir s'il était au courant ou non de l'existence des âmes-liées. Si oui, d'accord mais sinon... il pensera tout simplement que je suis fêlé. Et il ne me croirait pas pour un sous. De plus, deux hommes, c'était assez mal vue pour ce qui était de mon royaume... Sur la terre je ne savais pas, mais j'espérais au moins que mon vis-à-vis ne soit pas homophobe... Et puis, quand bien même il connaîtrait l'existence des bas-fonds, il serait difficile de le convaincre de ce que j'étais puisque j'étais désormais pourvu de jambes.

— Bon tu vas rester sur le sol encore longtemps ? tu bloques le passage gamin. Avait-il lâché en soupirant.

Je le fusillais du regard. C'était quoi son problème tout d'un coup ? C'était à cause de lui que je me retrouvais par terre. Bon ok, maintenant vous allez dire : mais c'est toi qui lui as foncé dessus. Et bien ouais bah, il n'avait qu'à ne pas être sur le passage non plus.

Et puis bordel je ne suis pas un gamin.

— Bien sûr que si.

J'écarquillais les yeux. Il m'avait répondu ? Je relevai la tête en sa direction. Puis entendu Armin soupiré derrière. Le jeune homme devant moi, voyant mon regard d'incompréhension, fit un sourire amusé par la situation. Putain il avait souris !? J'avais les yeux ouvert comme des soucoupes. Magnifique.

— Tu penses à haute voix.

Je me mis à rougir face à ce que je venais de voir, et de penser. Détournant le regard pour cacher ma gêne. Ce qui fut de très courte durée puisque je dû le rapporté aussitôt vers la main qu'il venait de me tendre. Je l'avais fixé un moment avant de finalement décider à la prendre. Et bien sûr, avec la maladresse innée dont j'étais victime, j'avais trébuché et m'étais retrouvé sur lui dans mon élan. Enfin, je m'attendais plutôt à retomber sur le sol. Mais il m'avait rattrapé de justesse. Son corps était tellement chaud. Tellement agréable... Je me sentais partir. Je serai resté contre lui pour l'éternité si je le pouvais. Mais la voix d'Armin me ramena à la raison. Il c'était mis à toussoter faussement. Je m'étais alors vivement décalé de l'étreinte de mon vis-à-vis dans un geste brusque ce qui le surpris. Du moins c'est ce que j'avais cru percevoir dans son regard.

— Tsk.

Mon cœur se serra sans raison valable. L'avais-je vexé ?

— Comment t'appels-tu ? Tentais-je tout de même. Car je désirais depuis trop longtemps prendre connaissance de ce détail. Oui je l'avais espionné. Et alors ? Il n'avait qu'à pas ramener sa belle gueule aussi régulièrement sur le bord de la mer.

Il me regarda stupéfié et cette fois-ci, il n'avait même pas songé à le dissimulé. Pourquoi stupéfié ? je ne savais pas. Mais il me répondit tout de même. Levi. Juste Levi. Il ne m'avait pas dit son nom de famille. Peut-être pensait-il que c'était inutile ? Allez savoir. Enfin je ne m'en plaignais pas pour autant. Il ne connaissait pas non plus le mien. Alors pourquoi se tourmenter pour si peu ?

— Bon Eren, on devrait y aller... Je pars devant. Déclara alors mon ami

Je n'eus malheureusement pas le temps de le retenir, il était déjà partie. Ahhh, Armin et ses plans foireux.

Je fis un doux sourire à Levi à titre d'au revoir avant de m'apprêter à partir. Mais à peine ais-je eu le temps de me retourner pour débuter mon chemin du retour, que je fus arrêter dans mon élan par sa main sur mon poignet. J'ouvris un peu plus les yeux, interdit. Cependant, il l'a retira aussi vite qu'il l'avait posé, réalisant probablement ce qu'il venait de faire. Je me retournai donc, tout de même déçu de ne pas avoir pu profiter un peu plus de son contacte puis l'interrogea du regard.

— Quand vais-je te revoir ?

Je ne vous cache pas que j'avais légèrement eu quelques rougeurs face à cette question. Alors il tenait à me revoir ? J'en étais très heureux ! Tellement que cela en devenais difficile à cacher ! Mais je lui répondis tout de même.

— Demain ? Je l'avais dit sans réfléchir. Enfin il était vrai que je souhaitais le retrouver au plus vite.

— Demain ?

— Ouais... Enfin si tu veux... dis-je alors en détournant le regard, réalisant ce que je venais de dire. Je venais tout de même de lui montrer mon envie incommensurable de le revoir, sans réfléchir. J'avais peur qu'il trouve ça étrange...

— Ouais, pourquoi pas. On se retrouve ici à l'aube ?

Je redirigeai mon regard plein d'espoir vers le sien. Il n'avait pas bronché. Il était même d'accord.

— D'accord ! Je lui fis le plus beau des sourires qu'il m'était donné de faire. Ravis. Puis, je dû me résoudre à le laisser pour aller rejoindre Armin avant qu'il ne s'éloigne trop, causant ainsi ma perte. Au sans littéral comme aux sens figuré. Je ne voulais pas me perdre...

C'est sur cette promesse de se retrouvé le lendemain que se termina ma journée plus que parfaite. J'étais aux anges. Ce qui ne manqua pas à mon ami de me le faire remarquer. Il ne perd rien pour attendre celui-là !

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Salut tout le monde, désolé, je devais le poster hier à priori, mais je suis aller à la ronde avec des amis et je n'ai pas eu le temps! enfin bref, j'espère que vous aimerez!  lâchez des com's et votez si cela vous à plus ;) bye-bye

Une rencontre prédestinée? [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant