Pandora (Fanfiction Abandonnée)

1.

La froideur de l'endroit dans lequel je me trouve n'a rien de naturel, et je peux le sentir rien qu'en étant allongé ici, par terre. Un frisson parcours mon échine et j'ouvre brusquement les paupières, me faisant découvrir l'endroit dans lequel je me trouve. À première vue c'est une forêt. Je décide de me lever pour la parcourir du regard, et elle n'a rien de bien particulier. De hauts arbres m'entourent, le ciel est rouge, comme celui des enfers, et il y a une petite brise glaciale qui rencontre ma peau. Suis-je mort ? j'ose penser en faisant un tour sur moi-même.

Un fin sourire éclatant illumine mon visage quand je réalise que, dans tous les cas, je n'ai plus cette fichue famille dans mes pattes. Et peut-être qu'en fait, je suis parvenu à avoir le cœur d'Henry Mills assez longtemps en moi pour finir par survivre quand même. Je secoue la tête en y songeant.

"Non ! C'est insensé, je ris tout seul en me passant une main dans les cheveux.

- Qu'est-ce qui est insensé ?! surgit une voix féminine dans mon dos."

Par précaution, je tente mes pouvoirs psychiques pour essayer de savoir qui peut bien être cette personne qui vient de m'adresser la parole. Mais je n'y parviens pas. Donc je ne suis plus au pays imaginaire. Je suis bel et bien dans la boîte de pandore, je réalise enfin.

"Lève les mains ! Et retourne-toi ! Dépêche ! s'écrit à nouveau la voix."

Tout en soupirant, je me retourne en levant les yeux au ciel.

"Lève les mains, j'ai dit ! ordonne t-elle en étirant le bras avec une flèche et une corde entre ses fins doigts, alors qu'elle me vise avec un grand arc en bois.

- D'accord, d'accord ! Ce n'est pas la peine de râler ! je tente en regardant la jeune adolescente qui pointe son arc sur moi."

Elle ne doit pas avoir plus de seize ans. Et la première chose qui attire mon attention c'est ses lèvres pulpeuses et son teint de pêche qui lui donnent l'apparence d'une pure beauté.

"C'est quoi ton nom ?! dit-elle d'une voix assurée."

Sa voix m'extirpe de mes pensées complètement saugrenus et je garde toujours les bras levés, face à moi, alors qu'elle commence à s'approcher d'un air méfiant. À chacun de ses pas, je sens une pression intense prendre possession de mon corps tandis qu'elle me regarde de long en large, et cette situation finit par m'agacer.

"J'ai demandé, comment tu t'appelles !?

- Peter, Peter Pan. Et toi ? je bredouille.

- En voilà de l'impolitesse ! Tu as l'audace de me tutoyer sans même me connaître, s'exclame t-elle en relâchant sa garde pour écarter les bras alors qu'elle fait des gestes avec cela."

Je la regarde faire et laisse mes bras tomber le long de mon corps. Tout cela m'exaspère de plus en plus car elle se permet de me reprocher le fait que je la tutoie alors qu'elle en fait autant... Mais je préfère mieux garder mon calme et analyser la situation afin de pouvoir la retourner à mon avantage dès que j'en aurait l'occasion.

Après ça, celle-ci décide de braquer, à nouveau, son arme sur moi en faisant des gestes disant que je dois avancer droit devant. Je fais donc ce que cette ados aux cheveux bruns m'indique de faire et celle-ci se mis à me poser, à nouveau, des questions.

"J'ignorais que Peter Pan se retrouverait enfermer dans cette boîte maléfique, un de ces jours ! Parce que tout le monde connais l'histoire du Grand Peter, commence t-elle en me suivant de très près avec sa flèche collée dans mon dos. Un pauvre homme qui s'appelait Malcolm n'ayant qu'une seule envie, redevenir jeune afin de ne plus avoir son fils Rumple dans les pattes... C'est si pitoyable ! Nous aurions pensé que tu y arriverais... Que tu parviendrais à faire ce que nous, les autres méchants, n'avons pas réussi à faire. C'est à dire, gagner face aux héros."