Journal d'un gamer : des jeux virtuels à la réalité

Chapitre 18 : Quand tout part en vraille... (version améliorée)

PDV Clément

Je ne sais pas depuis combien de tant je cours comme cela de salle en salle, mais je suis déjà fatigué.

Toutes les pièces sont devenues d'un blancs immaculé. En plus, pas de monstres à l'horizon. Bizarre...

Au bout d'un moment je m'arrête et m'assois par terre, afin de réfléchir.

Oscar, les révélations peuvent être fausses, mais c'en est beaucoup trop pour moi. Et Lucas ? Comment il va d'où il est ? J'espère qu'il ne lui est rien arrivé...

PDV Lucas

Cela fait cinq minutes que nous sommes attachés à des chaises, Nathalie, Seroths dont je ne me rappelle plus le prénom et moi. Nous sommes dans une salle blanche, aux murs immaculés, contre le mur. Et nous somme seuls.

- Nathalie, j'ose enfin couper le silence pesant. Tu sais ce qui est arrivé ?

Elle sursaute, étonné que l'un de nous ait eu le courage de prendre la parole.

- Non, soupire la jeune femme. Et toi Anthony ?

Anthony ! Voilà le prénom de ce mec.

- Non. il hausse les épaules. The Grudge est entrée, et après plus rien, un gros blanc.

Je soupire, je vais quand même pas rester comme ça des heures, non ? J'ai déjà mal aux fesses !

Soudainement, l'unique porte de la salle, en face de nous, s'ouvre. C'est un jeune garçon qui rentre, en habits de costard, aux cheveux blonds et aux yeux bleus, grand et assez fin. On dirait l'un de ces mecs dont toutes les ados rêvent, avec son visage parfait et ses joues légèrement roses.

Il nous sourit poliment :

- Ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas là parce que vous avez perdu. Je suis désolé, mais j'ai dû mettre fin à mon jeu un peu plus tôt que prévu.

Alors c'est lui ?

- C'est vous, le créateur de YouTube ? me devance Anthony.
- Je suis plutôt son fils. Mais allons... son sourire devient un peu étrange. J'ai arrêté ce jeu pour une raison, c'est aussi celle pour laquelle je suis ici.

Il s'approche alors de moi, et je frissonne.

- Lucas... il murmure. Heureux de faire ta connaissance.

Je frissonne...

Je crois bien que ce mec me fait peur... et encore plus que tout les foutus monstres que j'ai pu rencontrer jusqu'ici.

PDV Clément

Un bruit me fait sursauter. Je me retourne et là, je le vois, planté devant la porte que j'ai passée.

Le vendeur de masques.

Je sursaute. Car ce spécimen devrait apparaître bien après, mais aussi car il m'a laissé un souvenir effroyable. Alors là, en vrai.

Comme pour faire un test, je fais un petit tour sur moi même pour voir si il bouge, et j'en reste le souffle coupé. Il est à peine à un mètre de moi, le bras tendu comme pour me toucher. J'ai envie de mourir.

Et puis merde ! Ressaisis-toi ! Clément ! Marche à reculons et il bougera pas.

Je m'exécute et commence à me diriger à l'aveuglette vers l'autre bout de la salle. Mais à peine je touche la poignée de la prochaine porte que je le vois faire un pas...

Puis deux...

Oh non...

Allez ! Courage ! Encore UN CHAPITRE puis enfin l'EPILOGUE. J'espère vraiment que ce petit chapitre vous aura plus !