Chapitre 9 : nuit 1 (partie 5) (version améliorée)

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PDV Clément

- Merde , s'écrie Lucas suite à l'annonce, aussi terrorisé que moi à l'idée de se qui se trouve derrière les portes. Ouvre déjà la trappe, j'arrive !

Je me précipite vers l'ordinateur et appuie sur le bouton, mais celui-ci affiche un message plutôt inquiétant. "Êtes vous sûre de voir ce qui se cache de l'autre côté de la trappe ? Vous risquez fortement de le regretter..."

En même temps que je finis de lire, j'entends un craquement venant de vers la fenêtre.

- C'est bon, dit Lucas, j'ai cassé la vitre pour accrocher les tee-shirts aux rebords.
- Lucas ! Viens voir !

Mon compagnon se précipite vers moi pour lire le message à son tour.

- Doit on confirmer ? je demande.
- Je ne sais vraiment...

Il ne reste plus que 30 secondes !

La voix de l'ordinateur nous fait frissonner.

- Confirme ! De toutes façons ça peut pas être pire que ce qu'il y a derrière la porte !

J'appuie sur "oui" mais ça me mets un deuxième message. "En êtes vous sûrs ? Je vous assure que vous faites le mauvais choix..."

- Il le fait exprès ou quoi ! hurle mon coéquipier en confirmant une seconde fois.

"Vous allez le regretter..." fait l'ordinateur.

On confirme.

"Le voulez vous vraiment ?"

On confirme. En même temps j'entends la voix mécanique.

Il ne reste plus que 10 secondes...

"Vraiment ?..."

9...

On confirme.

8...

"Veuillez attendre la fin du chargement..."

7...

Le chargement dure et Lucas grogne. Moi, je suis tétanisé.

6...

Un bruit mécanique se fait entendre. La trappe s'ouvre.

5...

Lucas attrape notre sac mais moi, je n'arrive pas à bouger, comme scotché sur place.

4...

- Putain Clément ! hurle Lucas en mettant le sac sur son dos et en prenant les lampes torches.

3...

Il y a comme un déclic. Je retrouve ma liberté de mouvement et me baisse au niveau du bureau avant de descendre à une vitesse phénoménale, du moins selon moi, l'échelle de la trappe qui me semble bien longue.

2...

Lucas me rejoins et ferme celle-ci, nous plongeons dans le noir.

1... peut-on entendre faiblement au dessus de nous.

Puis, plus rien.

Non rassuré pour autant, je continue de descendre à toute vitesse lorsque je sens quelque chose sous ma chaussure de gluant.
Et l'incontournable arrive. Mon pied glisse et je tombe d'une hauteur me semblant fulgurante. Mon dieu... Je vais mourir.

PDV Lucas

J'entends un cris puis un énorme bruit, comme si quelque chose était tombé dans une flaque.

Inquiet, j'ai le réflexe d'allumer ma lampe de poche et de la pointer vers le bas. Je vois alors Clément tout au fond, à une bonne vingtaine de mètres, couché à plat ventre dans une marée de boue et gémissant.

Descendant toujours, je mets la lampe entre mes dents et j'en profite pour faire attention à quelque petites parties boueuses des barreau de l'échelle que je peux distinguer faiblement.

Assez vite, je le rejoins en bas, bien qu'il ne semble toujours pas pouvoir se relever. Il est couvert de boue. Je m'agenouille alors auprès de lui et pose délicatement ma main sous son dos afin de l'aider à s'assoir.

- Ça va bien, mec ? je demande.
- Je suis dégueulasse, soupire Clément.

Cependant. Il me souris et se relève avec moi. Nous sommes dans un grand tunnel, comme si il s'agissait des égouts.

Cela ne présage rien de bon.

Alooooooooors ?

Surtout les gens, n'ayez pas peur de me dire ce que vous en pensez, hein, je vous en voudrais pas !

Journal d'un gamer : des jeux virtuels à la réalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant