Chapitre 15 :

874 45 0
                                    

« Bon aller les gosses, on fait une pause. »

Le père de Daiki prend une bretelle de l'autoroute et se dirige vers une station service. Enfin après trois heures de route, je vais pouvoir me dégourdir les jambes. Il se gare sur un emplacement libre près de l'herbe. J' ouvre la portière, défait ma ceinture et sors de l'automobile. J' étire mon dos et mes bras en les élevant au dessus de ma tête. Aomine sort de l'autre côté et ouvre le coffre pour laisser sortir ses frères qui étaient installés sur les sièges dans le coffre. Ils sortent en courant et vont directement dans l'herbe avec un ballon de foot. C'est bien une chose pour laquelle Daiki est dégoûté, il aurait bien voulu que ses frères jouent au basket pour pouvoir les affronter un jour.

Une main vient se poser sur ta taille. Je relèves ma tête et rencontres le torse de Daiki. J' aperçois dans son autre main un ballon de basket. Il compte certainement se défouler un peu. Je souris et lui pique la balle. Je cours vers le petit terrain de basket. Il me court après et essaye de la rattraper mais je la lance avant qu'il n'est le temps de l'attraper. Elle rentre dans le cerceau. Je souris alors que lui est toujours aussi surpris quand je réussis mes tires à trois points. Il a déjà essayé de me convaincre de rentrer dans l'équipe de basket féminine, mais il en est hors de question pour moi. Il n'y a aucune compétition intéressante pour les filles au japon et puis je préfères largement faire les entraînements de l'équipe masculine. Je passes aussi indirectement plus de temps avec mon petit-ami.

Il retourne chercher le ballon puis dribble un peu. Je m'avances pour essayer de lui chiper la balle mais impossible. Je la récupère seulement une fois qu'elle retombe après un de ses dunks. Je boudes, moi aussi j' aimerais bien dunker un jour. Il semble apercevoir mon expression car il s'abaisse vivement près de moi. Il enroule ses bras autour de mes jambes pour me soulever. Je ris et arrives à rentrer le ballon dans le cerceau. Il me repose par terre en rigolant, on dirait que je suis un poids plume pour lui. Il se baisse encore plus vers moi pour m'embrasser.

« Les enfants ! On repart ! »

Aller encore trois heures.

How I Meet Your Mother  - façon Kuroko basket Où les histoires vivent. Découvrez maintenant