It's Mine Akashi Seijuro

Chapitre 9 : Dispute Manière De Communication ?

Il est actuellement dix-neuf heures, je suis chez moi et cela fait exactement quatre heures que je suis rentrée. A trois heures je suis partie en courant du gymnase dans lequel se déroulait le match de basket de mon petit-ami… enfin petit-ami… plutôt diable, monstre, beau gosse effrayant. Je n'ai pas pu supporter ses yeux de l'empereur. Déjà que ses iris te font flipper à la base mais alors avec son regard psychopathe et son sourire en coin, je n'avais pas pu m'empêcher de m'éloigner trèèèèès loin de lui. Mais alors pourquoi ai-je encore ce mauvais pressentiment qui me tiraille le ventre.

Je soupires en changeant encore une fois de chaîne, il n'y a visiblement pas de choses passionnantes ce soir, en plus mes parents ne sont de nouveau pas là, à cause d'urgences, encore une fois, bon sang les gens ne peuvent-ils pas arrêter de mourir quelques secondes ?! J' allais me mettre à somnoler sur le canapé lorsque l'on sonne à la porte. Je me lèves en grognant et en râlant. J' atteins la poignée que j' enclenches. Je lèves les yeux en l'air et je croises ce regard hétérochrome que je détestes tant. Prise de panique, je refermes violement la porte mais son pied bloque la fermeture complète. Il écarte sans aucun problème le reste puis rentre. Je m'enfuis dans le salon mais là encore, il me bat et attrape mon poignet droit dans sa main. Il m'entraine contre le mur où là il attrape mon deuxième poignet, ce n'est en aucun cas violent mais je n'ai aucunes échappatoires. Il cherche à me faire lever la tête mais son regard me brûle la peau.

« - Ne me regarde pas comme ça, supplies-tu.

- Pourquoi ne le devrais-je pas, Aoi ? »

« Parce que tu es effrayant. », pensais-je tout bas et puis je suis sûr qu'il sait déjà le pourquoi du comment. Il semble comprendre après quelques secondes.

« -Je n'utiliserais jamais mes yeux sur toi.

- Ah oui ? »

Sarcastique je n'ai pas pu empêcher ces mots de sortir de ma bouche. Je lèves enfin la tête pour croiser son regard, j'ai  un élan de courage qui monte en moi.

« Alors au match peut-être ? Tu ne les as pas utilisés ? Ce regard que tu m'as lancé, c'était clairement un signe de supériorité, tu as voulu montrer que tu étais absolu. Et bien tu sais quoi, tu as gagné. »

Je libères mes poignets d'un coup sec et cours vers la porte que j' ouvres en grand.

« Je ne veux plus rien faire avec un homme aussi égoïste que toi. Maintenant sors d'ici. »

Il me fixe mais me voyant assez énervée et résignée, il n'insiste pas et fait un pas dehors. Il se retourne une dernière fois vers moi puis repart