Chapitre 13 : Un connard

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Le lendemain nous arrivons à Lille à 15h pour le match France Suisse. Mes joueurs sont remontés à bloc et moi aussi. Ils partent s'entraîner pendant que je vide mon appareil photo. Je veux être sûre d'avoir assez de place pour ce soir. Je suis assise sur le banc de touche à attendre avec Sandra et Achille. On a pas vraiment grand chose à se dire...

Sandra:- Du coup on a pas répartit les rôles encore?

Achille:- Je suppose qu'on va laisser Cassy photographier dans les vestiaires. Dit-il sans s'arrêter, d'un ton hautain. Je soupire.

Moi:- Vas-y Sandra si ça te fais plaisir...

Sandra:- Tu es sûre? Elle me murmure pour ne pas qu'Achille entende. Même s'il y a Antoine?

Moi:- Sur le même ton. Tu ne regarderas pas Anto. Je lui fais un sourire forcé et elle part.

Achille:- Tu prends quels joueurs du coup?

On se met au point et lorsque Sandra revient, c'est pour nous annoncer une mauvaise nouvelle.

Sandra:- Cassy Achille!! Antoine se sent pas bien c'est pas sûr qu'il joue le match...

Moi:- Je me lève. Mais qu'est-ce qu'il a?!!

Sandra:- On sait pas trop il se sent pas bien... Va voir au pire.

Moi:-Euh ouais ok...

Je remarque le regard noir d'Achille mais je ne fais comme si je n'avais rien vu et monte les gradins. Je m'engouffre dans le couloir sans fin et toque au vestiaire.

Paul:- Oh ma petite Cassy!! Il saute dans tous les sens. Tu cherches le petit Anto?

Moi:- Euh oui...

Paul:- Il est parti se reposer dans la pièce au fond du couloir à gauche.

Moi:- Merci.

Je referme la porte et continue ma route. Je toque à la fameuse porte et elle s'ouvre tour de suite sur Antoine. Il me fait entrer et referme la porte.

Moi:-Alors qu'est-ce que...

Je n'ai même pas le temps de finir ma phrase qu'il me soulève. J'enroule mes jambes autour de lui et agrippe son visage. Il m'embrasse fougueusement. Je n'arrive pas à m'arrêter je l'aime tellement. Il me dépose délicatement avant de débiter:

Antoine:- J'ai rien. C'est juste que j'avais vraiment envie de te voir bébé.

Moi:- Oh c'est mignon!!!

Je prends son visage dans me mains et l'embrasse. Je ferai n'importe quoi pour lui.

Antoine:- Je sais, dit-il fièrement.

Moi:- Le match commence dans 1h, la plupart des supporters sont déjà là... On devrait y retourner...

Antoine:- Ouais tu as raison...

On s'embrasse et sort de la pièce. Olivier nous aperçoit et nous interpelle.

Match éphémèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant