L'alpha inconnue

chapitre 1:

Il était déjà 9h du matin quand ma mère décida enfin de me réveiller. C'était une femme magnifique, elle était brune avec un caractère bien trempé, elle avait été abandonnée par mon père alors qu'elle accouchait de moi, on ne l'avait plus jamais revu appart en photo.

On était samedi matin et depuis vendredi soir, à 18h, c'était les vacances d'été.

J'ai l'habitude de faire beaucoup de sport pour me maintenir en forme, surtout, j'adore aller courir dans la forêt, c'est tellement relaxant, un jour, j'irais m'installer dans la forêt.

Normalement, je devais aller courir à 7h30, comme à mon habitude mais mes amies avaient décidé de faire la fête la veille pour fêter l'arrivée des vacances et le bac obtenu par chacune d'entre nous. Du coup, je descendis, fatiguée, prendre mon petit déjeuner en vitesse afin d'aller faire mon footing le plus vite possible pour me réveiller. Après une quinzaine de minutes, je sortis enfin de ma maison dans mon jogging noir et mon débardeur bleu ainsi que mes chaussures de course noires.

Il faisait assez chaud, la température avoisinants les 25 degrés n'était plus un problème dans la forêt, en effet, l'air y était plus frais, je me dépêchais de descendre les trois marches qui m'emmenèrent au pied d'une allée surplombée de rose de toutes les couleurs, des violettes, des blanches, toutes sortes de rose.

Mon village n'était pas très grand mais comportait tout ce qu'il fallait pour vivre. Les personnes âgées représentaient la moitié de la population, aucun garçon n'était présent dans un périmètre de deux kilomètres autour de chez moi. Autant dire que j'étais seule. Heureusement, la forêt était présente à trois pas de chez moi, j'avais juste à traverser une petite route et j'arrivais à une petite entrée que j'avais créé quelques années auparavant. Grâce à elle, après quelques pas, je me retrouvais sur un sentier de marche très pratique pour courir.

J'avais pour habitude de m'entraîner sur un petit emplacement dépourvu d'herbe et d'arbres. En y arrivant, j'attachais mes longs cheveux blonds en queue de cheval et commençais à étirer tous les muscles de mon corps en commençant par les jambes puis, je trottinais dans la forêt qui se faisait de plus en plus dense quand j'entendis un grand fracas. Des craquements de branches se faisaient entendre, on aurait dit une bagarre de cerfs ou d'animaux ayant un gros gabarit, je vis au loin deux masses qui se battaient férocement, elle roulaient dans l'herbe puis se sautaient dessus, sans pitié.