C'est dans ce bus, #30 comme vous l'avez deviné, que j'écris ces mots. Ces mots qui me brisent le coeur un peu plus à chaque instant. Ces mots qui me rappellent ma solitude, mon désarroi, mon mal être. C'est dans ces mots que je confie ma douleur et ma peine.
J'ai mal. Je sais, c'est courant de le dire. La douleur est quelque chose de commune, tout le monde a déjà eu un instant de douleur. Pas au même degré, cela ne va de sois, mais on a tous déjà eu mal moralement.
Cette douleur, je la sens dans le plus profond de mon être. De quand je me lève et que je dois affronter la journée à quand je me couche et que je pense à mes nuits de cauchemars. Je la sens dans la boule qui se forme au fond de ma gorge. Cette boule que j'ai, du matin au soir, d'heure en heure. Cette boule qui jamais ne part et qui toujours reste. La douleur, elle est partout en moi, partout où je vais et partout où je part.
La tristesse que je ressens, la tristesse qui m'envahit de part et d'autre, d'un bout à l'autre. La tristesse qui est là à quelque chose de venimeux, de dangereux. Elle ne me quitte jamais, toujours la, en arrière pensée même quand je crois m'en avoir débarrassée.
Je n'en peux plus de tout ça. Les consultations ne servent à rien. Tout ce que je fais c'est me répéter et me répéter encore. Jamais de réponse, jamais d'aide concrète.
C'est dans ce bus, #30 comme vous l'avez deviné, que j'écris ces mots. Ces mots qui me brisent le coeur un peu plus à chaque instant. Ces mots qui me rappellent ma solitude, mon désarroi, mon mal être. C'est dans ces mots que je me demande, quand est-ce que ça s'arrêtera?
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Tout ce que je ne saurais te dire. (Rantbook)
RastgeleOn va faire ça simple, il y a tant de chose que je sais pas dire aux gens et que je garde enfoui au plus profond de moi-même. Alors je vais les publier ici, de toute façon, le nombre de lecteurs m'intéresse plus ou moins, c'est juste pour m'exprimer...