Chapitre V

273 9 5
                                    

Je n'ai pas fait la présentation habituelle gras/italique pour les dialogues mais mon téléphone n'a presque plus de batterie et j'ai envie de poster ce chapitre avant de dormir haha.
Bonne lecture !

_______________________

PDV  : Yonnie
date : 28 avril 2017
New York, quelque part dans le métro

Je tente de rentrer dans une rame déjà bondée et lorsque j'y arrive, je remarque que Nash a réussi à se caser au moins 20 mètres derrière moi, je le vois à peine.

Le sens une secousse et part en arrière, le métro avance.

J'essaie de rattraper la barre que j'avais lâchée et soudain, je sens une main me pincer littéralement les fesses.

Je me retourne, indignée, et me retrouve nez à nez avec un homme d'environ 50 ans, en costume.

Moi - offusquée : mais ! Je ne vous permets pas !

L'homme se contente de rire et cette fois, c'est sur mes seins que je sens sa main.

Moi : mais enfin !

Je me débats, et je commence à paniquer. A force de gesticuler, je me retrouve coincée entre une porte et l'homme aux mains baladeuses.

Homme : t'es bonne bébé.

Je reste muette et immobile, comme paralysée par l'affolement. Je regarde autour de moi. Des visages indifférents, ou alors on me regarde comme si je dérangeais.

Homme : oh regarde moi salope !

Il me force à tourner la tête vers lui, en me faisant mal à la mâchoire. Il pose ensuite ses mains sur mon pantalon et essaie de déboucler ma ceinture.

Moi - commençant à pleurer, me débattant : arrêtez ! Par pi-pitié, arrêtez.

Je regarde autour de moi, le regard des gens est cette fois plein de pitié.

Moi : AIDEZ MOI ! A L'AIDE !

Homme : ta gueule ! T'es qu'une pouffiasse, laisse toi faire.

Cette fois je pleure à chaude larme tandis qu'il réussi à descendre ma braguette.

Mon dieu, cette foutue rame de métro ne s'arrêtera jamais ?

Dieu finit apparemment par entendre mes prières muettes, car la porte contre laquelle je suis s'ouvre et le j'suis brutalement projetée par terre par un flot de passants.

Je me relève le plus rapidement possible et voit que l'homme ne peut pas sortir, freiné par les usagers forçant pour rentrer dans la rame.

Je reboutonne mon pantalon puis je cherche Nash du regard, en vain. Je fini donc pas m'assoir sur le seul siège de libre, en essayant de me calmer.

Je continue malgré tout de pleurer, et je ne sais pas combien de temps je reste assise là.

Mais au bout d'un moment, je me rappelle que ce n'était pas l'arrêt auquel j'étais censée sortir, et que Nash ne viendra jamais me chercher.

Mon téléphone est encore sous son contrat français, et mon forfait est bloqué à l'international, je ne peux même pas l'appeler.

Les larmes remontent alors, et je me demande ce que je vais faire.

Soudain, je sens une main sur mon épaule.

Je tourne la tête rapidement, de peur que l'homme ne m'ait retrouvée, mais je tombe sur une jeune fille d'environ 20 ans.

Elle a un visage pâle, accentué par un trait de liner et des yeux noirs.

Sa narine droite est percée d'un anneau, son bras droit tatoué de fleurs. Elle a les cheveux rouges feu aux racines puis pêche aux pointes.

Don't Forget Me | Nash Grier | TOME IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant