De la haine à l'amour, il n'y a qu'un pas.《terminé》

Cours de potions troublant

Le lendemain matin, dans la Grande Salle, je mangeais mon petit déjeuner, seule. Ginny était avec ses amis et je refusait catégoriquement de parler à Ron. Celui-ci mangeais avec Harry. En soit, ça ne me dérangerais pas de manger seule. Je jeta un regard a la table des Serpentard, Drago n'y était pas. Je pris mes affaires et je me leva pour me rendre au cours de potions.
- Hermione ! Appela Ron.
- Quoi ? Dis-je avec froideur.
- Je suis désolé pour hier soir, dit-il d'un ton penaud.
- Pas grave, dis-je à contrecœur.
Il m'observa pendant quelques minutes et finit par dire :
- On y va ? On va être en retard.
- Oui, dis-je en partant.
Harry et Ron me suivirent. Sur le chemin il parlait de Quidditch et comme cela me désintéressais profondément je n'écoutais pas, perdue dans mes pensées.
Dans le cachot sombre, j'aperçus au fond, Drago. Il avait un air indifférent, comme à son habitude, appuyer contre un mur dans son uniforme vert et argent. Quand je m'installa à la table d'à côté, son regard se posa sur moi et il rougit légèrement.
- Bonjour a tous ! Dit avec joie le professeur Slughorn. Comme vous pouvez le voir je vous ai préparer trois potions. Quelqu'un peut me les identités ?
À la surprise de personne, je leva la main.
- Oui miss...? Dit Slughorn.
- Granger monsieur, dis-je, celle-ci c'est du polynectar, celle-ci c'est du veritaserum et...
- Ah ! Coupa Slughorn. Cette potion à des capacités très spécifiques. Miss Granger ?
- Oui, repris-je, c'est de l'Amortentia, c'est le plus puissant philtre d'amour. Elle produit une odeur spécifique à chaque personne pour les attirer.
- Que sentez-vous Miss Granger ? Me demanda Slughorn.
- Euh...je sens le parchemin neuf, l'herbe coupée et...
Je m'interrompis. Je ne rêvais pas c'était Drago, son parfum. Non impossible, pensais-je avec force.
Slughorn semblait attendre mais voyant que je n'ajoutais rien il dit :
- Bien, aujourd'hui Vs allez préparer un philtre de Mort vivante...
Je n'écoutais pas le monologue qu'il nous servait, j'étais pensive, pour une fois dans ma vie, je n'écoutais pas le professeur.