Dernier espoir, esprit désespéré

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Pendant quelques jours de séquestration, la douleur rythmait mon quotidien. Cependant, l'amour que Draco me portait avait réussi à l'apaiser. La faim et la fatigue nous accompagnaient. Au dessus de nos têtes, Voldemort réfléchissait sans cesse, parlant à son serpent, en fourchelang.
Un matin, ou peut être un soir, alors que nous nous ennuyons, comme tout les jours, une idée me vins.
- Draco ! Je sais comment on peut sortir d'ici ! Chuchotais-je.
- Comment ? Me demanda celui-ci.
- Et bien, si mon esprit est lié à celui de Voldemort, il est aussi lié à celui de Harry ! Expliquais-je.
Draco passa sa main dans ses cheveux platine d'un air impatient et surexcité.
- Hermione, tu es...brillante ! Tout simplement brillante ! Me dit-il.
Je me sentis rougir. De son regard, il m'incita à envoyer de l'aide à Harry maintenant. Je respirai profondément et je me concentrais. Je ne cessai de me répéter, dans mon esprit, ces 5 mots : "au secours, manoir des Malfoy". J'étais sûre qu'il comprendrait. Soudain, de brève image me passèrent devant les yeux, Harry, dans la salle commune, parlant à Ron et Ginny. Il avait reçu mon message.
- Hermione ? Murmura Draco, le ramenant à la réalité. Quelqu'un arrive.
Des pas s'approchait. En les écoutant avec plus d'attention, on aurait dit des talons. Une femme au paupières lourdes et aux cheveux noir en bataille apparue. Bellatrix Lestranges, l'oeil mauvais, pointa sa baguette sur Draco, à travers les barreaux et murmura d'un air cruel :
- Endoloris !
Draco hurla. Les larmes de douleurs envahirent ses si beaux yeux. Je me précipitais vers lui et je dis :
- Arrêter s'il vous plaît ! ARRÊTEZ !
Depuis des jours je n'avais pu crier, c'était sorti tout seul. Bellatrix leva le sort, et pointa sa baguette sur moi.
- Sale Sang-de-Bourbe ! Tu oses m'adresser la parole, à moi, au sang si pur qu'il ferai presque pâlir le Seigneur des Ténèbres ! ENDOLORIS !
Douleur. Je ne hurlait pas, ayant trop mal. D'en haut, une voix s'éleva et dit :
- Bellatrix, cesse de jouer avec nos prisonniers pour l'instant, je tiens à les garder intact.
Lord Voldemort avait un plan derrière la tête. La douleur cessa, la respiration haletante, je regardais le plafond sale en pierre.
Fait vite, Harry...

De la haine à l'amour, il n'y a qu'un pas.《terminé》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant