De la haine à l'amour, il n'y a qu'un pas.《terminé》

Des vacances fades

Je mis à certain temps avant de lui répondre. Je rougis intensément.
- Je répète : où étais-tu ? Dit Ginny.
- Euh... quelque part, dis-je d'un ton vague.
Elle n'avait pas l'air convaincue, ce qui était compréhensible.
- Et où ? Insista-t-elle.
- Ca ne te regarde pas, lui répondis-je.
- Tu étais avec Drago ? Me demanda-t-elle.
Je fis semblant de ne pas entendre et je me glissai sous mes draps sans un mot. Je fis semblant de dormir, Ginny ne me posa plus de questions et se recoucha. En attendant qu'il soit un peu plus tard, je réfléchissais. La nuit que je venais de passer était peu reposante on va dire. Je vous épargne les détails. J'avais l'impression que mon enfance c'était envolée avec nostalgie. J'étais presque une adulte. Je me demandais alors qu'elle serait la réaction de mes parents quand ils l'apprendraient. Je ne leurs en parleraient pas pour le moment. Sans vraiment m'en rendre compte, je m'étais endormie.
- Hermione debout ! Dit une voix parfaitement reconnaissable.
J'ouvrais les yeux et je vis les cheveux de feu de Ginny.
- Quoi ? Dis-je d'une voix ensommeillée.
- Tu vas être en retard, tu va rater le train !
- Mais je reste à Poudlard voyons, dis-je en le redressant.
- Tu viens pas à la maison ?
- Non, j'ai pas tellement envie de croiser aussi souvent Ron-Ron, dis-je froidement.
- Oh...bah bonne vacances et joyeux Noël, dit Ginny l'air déçue.
Elle s'en alla, sa valise à la main. Je me levai et descendis à la Grande Salle. Je me sentais seule. Je l'étais. Je regrettais profondément de m'être disputer à ce point avec Ron. Les larmes perlèrent aux coins de mes yeux et gouttaient sur mon assiette encore vide. Je les séchais tant bien que mal quand soudain, un papier sous mon assiette attirât mon attention. Je le pris et le lut : "rejoins-moi aux toilettes des filles du deuxième étage" disait-il. Il n'y avait aucune signature, mais c'était sûrement une fille pour me donner rendez-vous dans les toilettes des filles. N'ayant pas faim, je décidais de m'y rendre de suite. Je jetais un coup d'œil à la table des Serpentard, je ne vis pas Drago.
Je pris le chemin en direction de lieux de rendez-vous. Je poussais la Grande porte des toilettes et je vis un Grande silhouette. Je ne distinguais pas tout de suite qui c'était.
- Tu es venue rapidement, dit la personne.