Loki, un Dieu piégé

Chapitre 7. La vérité blesse

Cela fait une heure que nous avons repris la route pour nous rendre à ce stupide lieu. Comme si c'était indispensable que je rencontre Odin. J'en ai vraiment marre d'être une poupée malléable ! Cela fait vingt ans qu'on me prend pour une marionnette. Et deux jours qu'on me prend pour un objet quelconque.
Une heure de silence, à mon plus grand plaisir, cette voiture est très silencieuse. Loki regarde le paysage et je préfère vraiment le laisser dans son coin.

Je me rappelle ce moment, le moment où, devant la planète entière, il m'a embrassé ! Cet horrible homme à posé ses lèvres sur les miennes. Mais il a fait ça pour me montrer qu'il était maître de la situation, qu'il aurait toujours le dessus. Il me l'a dit ! Je suis vraiment dans une mauvaise posture.

Loki : comptez-vous rester muette jusqu'à la fin de ce voyage ? Me dit il en gardant les yeux rivés sur sa fenêtre.

Je ne dis rien en guise de réponse et reste concentré sur la route. Il est clair qu'un jour je rouvrirait la bouche, mais cet homme m'est tellement insupportable. Je ne sais même pas combien de kilomètres il nous reste à faire.

Loki : je répète ma question : comptez-vous rester muette jusqu'à la fin de ce voyage ? Dit il cette fois ci en insistant bien sur sa question.

Il me regarde dès à présent, je me retiens de sourire, je sais qu'il n'aime pas que je ne lui "obéisse" pas. Il préfère que je me plie à ses envies et ses règles, mais je suis loin d'être une femme soumise de nature.
Voyant que je reste impassible et imperturbable, il poussa un long soupire.

Et puis là, plus rien. Comme si j'étais en train de rêver. La voiture disparaît, et mes mains tombent sous l'absence du volant. Le décor change et laisse apparaître de la forêt et une température plutôt stable, avec une cascade derrière mon dos. Loki se trouva devant moi et en un élan de panique, je ne pus m'empêcher d'hausser la voix.

Moi : Mais vous êtes un grand malade !

Je m'avance vers lui en marchant vite. Il ne pouvait pas jouer avec mes nerfs de cette façon. Et lui il se contente de rester fermé. Son visage est de glace et cela me stresse au plus haut point, il ne pouvait pas aborder cette mine impassible à longueur de journée.

Loki : pensez-vous... pensez vous... dit il en cherchant la suite de sa phrase.

Il se met à marcher en rond, il est visiblement agacé par mon comportement (c'est un comble !) et il porte sa main à son menton. Moi je reste stoïque, comme électrisée et apeurée par cette personne. En fait non, je suis choquée, mes yeux sont écarquillés et j'aborde une mine désemparée.

Loki : pensez-vous... qu'un jour vous réussirez à me faire perdre la tête ? Que vous aurez une emprise sur moi ou bien... que vous m'aurez pris au dépourvu ?

Je ne réponds pas à ses questions, lorsqu'il était dans cet état, il me faisais peur. C'est-à-dire lorsqu'il est énervé mais tout aussi calme à la fois.

Car j'ai plus peur de la personne qui est calme tout en étant énervée, que la personne qui s'emporte en étant énervée.

Il se rapproche cette fois ci lentement, en prenant soin de m'effrayer presque inconsciemment. Je reculai d'un pas lorsqu'il se trouve à seulement quelques centimètres de moi.

Loki : ne pensez vous pas que vous n'avez aucun droit de vous adresser à moi de la sorte ? Dit il énervé.

Il faut savoir ! Soit il veut que je parle, soit il veut que je me taise. Mais il est clair, que même si il me faisais peur, je ne changerais aucunement ma façon d'être pour qu'il vive au mieux qu'il peut. Alors je m'emporte :

Moi : D'abord vous m'enlevez, vous me forcez à vous conduire à des milliers de kilomètres de chez moi, ensuite vous m'incitez à mentir à mon père, vous menacez de tuer des gens et ENSUITE vous m'embrassez ! Vraiment qu'est ce qui ne tourne pas rond chez vous ?

Il s'approche de moi sans parler, il me fusillait du regard. Et maintenant c'est à mon tour d'être énervée contre lui. Alors je ne lui laisse aucun moyen de répondre à ma question.

Moi : je le fais seulement pour mon père, seulement pour lui ! Lorsque je vous aurais conduis à ce foutu Nouveau Mexique je veux que vous disparaissez de ma vie.

Je suis haletante, il me met hors de moi cet homme. Il ne marche plus être fois-ci, s'étant arrêté à quelques centimètres de moi. Puis il ria. C'est une blague ?

Loki : vous faites ça pour votre père ? Mais votre père est l'homme qui vous méprise sûrement le plus dans votre vie !

Moi : et quel est le rapport ?

J'hallucine à présent. Il ne peut pas changer de sujet aussi brusquement en me mettant la vérité sous le nez. Il a raison, il est maître de n'importe quelle situation.

Loki : Vous les humains êtes pitoyable. Vous vous mettez en tête de sauver tout le monde alors que vous n'avez aucun mérite en retour ! Dit il doucement.

Il s'avance dès à présent, prenant une longue respiration et s'arrêtant à une petite distance entre nous deux. Je le regarde dans les yeux, je suis triste à ce moment précis.

Moi : Et vous alors ?

La de l'incompréhension traverse ses yeux verts, c'est à moi de retourner la situation, lui aussi à le droit d'avoir la vérité en pleine figure.

Moi : vous êtes seul, méchant, égoïste, fourbe et je manque encore de mots pour vous qualifier Loki. J'ai peut être un membre de mon entourage hypocrite, mais au moins j'ai quelqu'un moi ! M'emportais-je.

Je me surprend moi même en train de hausser le ton.

Moi : vous, vous êtes obligé d'enlever une parfaite inconnue pour vôtre service. C'est pitoyable !

Mais j'ai l'impression de ne pas l'atteindre pour autant. Seul sa colère foudroyante est collée à son visage, comme toujours.

Loki : Alors espérons que je ne vous tue pas avant que vous ayez fini de me servir.

Moi : mais bien sûr et c'est quoi l'étape suivante ? M'enterrer au fond d'un bois ? Ou alors trouver une autre proie qui vous servira d'esclave !

Il s'avança rapidement et me pris par le cou pour me plaquer contre un arbre.

Loki : vous êtes vraiment têtue vous alors.

Il me force à le regarder puisque j'avais détourné mon regard jusque-là. Mais avant qu'il continue, je le pousse légèrement afin de me détacher de son emprise.

Je me retourne et fait face à la splendeur de la cascade. Rompant le long de cette montagne, en s'écrasant sur le lac d'une eau quasiment transparente. Je préfère tourner le dos à cet enfoiré et regarder cette splendeur de la nature.
Mais d'un coup, plus rien, tout c'est envolé en un amas ce poussière. Nous sommes dorénavant retournés dans la voiture. Nous étions rangés sur le bas côté, le moteur coupé.

Loki : en route.

Je le regarde nonchalamment et finis par tourner la clé pour allumer le moteur.

Moi : à vos ordres "chef". Soupirais je.

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Voila pour le chapitre 7 j'espère qu'il vous a plu n'hésitez pas à commenter et à voter 😊

Je suis désolé du retard mais comme je l'ai indiqué dans mon rantbook, j profite de mes vacances alors je n'ai pas forcément le temps de publier 🙄 ne vous inquiétez pas je n'abandonne pas mon histoire 😂

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