Chapitre 4. Le plan

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Je n'ai pas de mots pour décrire cette personne. Il est odieux, infecte, ignoble. Et je reste polie. La suite de la veille à été mouvementé, je me suis disputé avec Loki pendant au moins plus de deux heures. Les voisins se sont même mis à se plaindre. Ce qui m'a poussé à cesser et à aller m'allonger sur mon lit, jusqu'à ce que je m'endorme, sous les yeux de mon ravisseur.

La dernière fois que mes yeux étaient ouverts, Loki me regardait, avec un air intrigué, comme si il était surprit de ma réaction. Comme si il était surprit que je lui tienne tête.
Il faut savoir que j'ai du plomb dans la tête, je n'ai jamais eu peur de défier qui que ce soit, même mon père en fait les frais lorsque je me montre en désaccord avec lui. Alors ce n'est pas un Dieu dangereux et psychopathe qui me fera changer d'avis. Même si il y a de quoi se plier à ses règles douteuses.

J'ai mal dormis, ce qui est plus que logique. J'ai pensé à tout ce qui va m'arriver par la suite, Loki a menacé de tuer mon père toutes les dix minutes lorsque je m'opposais à lui.
Il est cinq heures lorsque je me lève. Les teintes vertes dans la pièce où je me trouve me font rappeler que je ne suis pas dans ma chambre, et que je n'ai pas fait de beaux rêves.

Non, ce n'est pas un cauchemar et je suis toujours enlevée. Je n'ai pas beaucoup dormis cette nuit. Et il fait à peine jour lorsque je met mon peignoir. Il faut quoi qu'il arrive que j'aille réveiller Loki pour que nous partions au plus tôt.

Je me lève du lit et m'étire, grimaçant en ressentant une vive douleur aux poignets et au cou. Je lève mes bras et jète un coup à mes deux poignets, ils ont une teinte bleutée et sont légèrement rougis. Je les tourne frénétiquement et fronce les sourcils en ravivant la douleur. Je porte mes poignets contre ma poitrine, comme une sorte de reflex de protection et marche en direction du lit de Loki, je passe devant un miroir et constate l'étendue des dégâts.

J'ai des bleus autour de mon cou causés par la main étranglante de Loki, j'ai une mine à faire peur, et j'ai quelques coupures sur les chevilles dues à ma perte de souliers. Je me dégage de la vue et me retourne vers le lit de mon malfaisant.
Je m'assois au pied de son lit aussi grand que le miens et le regarde quelques instants.
Il est allongé sur son côté gauche, les yeux fermés. Il doit dormir à poings fermés. J'aime bien le fait qu'il soit calme, je suis sûr que dans son fond, il n'est pas méchant et qu'il a un cœur. Enfin, quand il est calme comme ça bien évidemment.

Loki : comptez vous me contempler encore longtemps ?

La voix de Loki me fit sursauter, si bien je me retrouvai tombée par terre sur les fesses. Ses yeux sont toujours fermés en revanche. Depuis tout ce temps que je le regardais il ne dormait pas ?

Moi : euh... et bien... vous devriez nous procurer de nouveaux vêtements... avant de partir.

Et c'est tout ce que j'ai trouvé à dire.

Pitoyable.

Il ouvrit cette fois ci les yeux pour les porter à mon regard, et ensuite à ma tenue. Je ne porte qu'un simple peignoir d'hôtel. Et lui-même je ne sais pas. Je sais juste qu'il est torse nu et que la couverture dont laquelle il se sert recouvre la partie basse de son corps. Et le fait de le voir en cette "tenue" me fis rougir, car je suis n'empêche un peu gêné. En revanche lui, il ne se gêne en rien de me voir en cette tenue. Il "m'admire" de haut en bas sans perdre une miette si je puis dire. Avec un regard mesquin qui - j'en suis sûr - laisse passer des pensés coquines.

Loki : cela serait amusant de vous voir en peignoir en pleine rue. Dit il avec un sourire sournois.

Sentir ses yeux verts sur mon corps me fait me sentir mal à l'aise. Ce tueur en série à sûrement une idée derrière la tête et ça ne doit pas être une idée claire, vu son état d'esprit envers notre population. Je ne serais même pas surprise si j'apprends un jour qu'il ai violé une pauvre jeune femme innocente.
Bordel.

Loki, un Dieu piégéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant