Un destin prévu à l'avance

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Quelqu'un toquait à ma porte, il était 2h du matin et je n'arrivait pas à dormir, surement à cause de mes insomnies. Ma vie avait basculé après ça, et tout me semblait étrange. Mes cheveux noirs passent devant mes yeux et touchaient mon nez. Je me levai et m'habillai en vitesse pour aller répondre, traversant ma chambre encombré et mon petit salon je me retrouve face à la porte fermée. Je n'étais pas très présentable: je porte un T-shirt blanc trop grand pour moi et un jeans troué. J'ouvre la porte et ce fût-Elle. Elle portait un jeans délavé et un débardeur malgré l'hiver qui approche, après tout ça nous avait changé tout les deux, en bien comme en mal. Je suis tout d'abord surpris de la voir ici puis me remémorant ce qu'Elle avait put faire cela ne m'étonna plus. Elle lâche son sac près de moi la porte et le poussait avec son pied contre le mur tout en se rapprochant de moi. Son corps commençai à se coller au mien. Nos lèvres se rapprochait tandis que mes mains passent dans son dos et les siennes dans le mien. Nous nous embrassâmes ne faisant plus qu'un.

Mais cela n'est que la fin de notre histoire, à nous deux, alors laissez-moi vous la raconter :

Je suis Jasper, lycéen de 17 ans. Tout débutât le 1er samedi d'Avril, je sortais de mon appart tout fraîchement meublé et descendit par les escaliers, l'accesseur encore et toujours en panne. Une fois sorti je me dirigeais vers mon lycée, passant à travers les rues et ruelles de ma ville. Quand je vis au coin d'une rue trois hommes trapus qui agressait une fille, qui était d'ailleurs assez mignonne.

- Aller vient t'amuser avec nous, dit un des trois avec une voix grave ;

- Non, je suis occupé je dois y aller, j'ai ... répondit-elle ;

- Mais non ! coupa un second homme du groupe ; Ne t'inquiètes pas on te fera pas de mal, du moins si tu viens tranquillement, ajoutât-il ;

Ne pouvant pas passer à côté d'une telle scène je prit mon courage à deux mains et m'engagea dans la ruelle de l'agression. Alors que je m'approchais, un homme, le 3 ème sortit un couteau pour menacer la femme qui commençait, visiblement, à les embêter. A la vue de cette arme je me résolus à analyser la situation. Il y avait près de moi une bouteille en verre qui roulait sur le sol et vint se poser contre mon pied comme pour s'offrir à moi. Je pris la bouteille en main et avançait en continuant d'analyser chaque recoin de cette étroite ruelle. Une fois arrivé proche des agresseurs je posa ma main sur l'épaule du 3 ème type qui faisait un peu prés ma taille, une fois retourné je lui cassât la bouteille sur la tête pour le déstabiliser et lui encocha un crochet du droit qui lui fit tomber son couteau à terre. Tandis que le premier des trois hommes venait d'être neutralisé, les deux autres, tous deux plus grands que moi, se retournèrent le visage froissé par la colère. Je tentai de faucher les jambes d'un des deux bandits mais sans succès, même pas un cri de douleur, rien. Comme réplique je reçus une frappe dans l'estomac qui me fit mettre un genou à terre. A peine avais-je relevé la tête qu'un genou vint m'atteindre en plein visage rependant mon sang sur le sol et me plongeant dedans. Feignant d'être K.O. j'attendit que l'un des agresseurs se rapproche et, coup de bol, les deux s'approchèrent. Frappant avec plus de force cette fois-ci, je réussis à faire tomber mon adversaire qui avait baissé sa garde. Le dernier, qui avait déjà ramassé le couteau dans l'idée de me planter, fut mis à terre par un coup de pied fulgurant qui le propulsa dans la poubelle voisine. Je me relevais quoique sonné par les quelques coups pris durant cet affrontement et vit le regard terrifié de la fille que je venais de secourir.

- Dépêchez-vous de partir, dit-je entre deux tousser de sang provoquant surement l'aversion de la jeune femme ; Ils ne seront pas inconscients très longtemps.

Ni une, ni deux, elle prit les affaires qu'elle avait fait tomber avec surprise, jetât un dernier coup d'œil dans ma direction et partit vers là où j'étais arrivé. Une fois qu'elle était partie, je sortais, très amoché, de la ruelle en me tenant le ventre et m'aidant des murs pour avancer. J'ai tout d'abord penser retourner chez moi puis à continuer mon chemin mais alors que je sortais de l'ombre je sombrai dans l'inconscience. Mes s'ouvrirent sur une petite salle blanche, une odeur étrange régnait dans l'air. J'essayais de me mouvoir mais c'était comme si mes bras et mes jambes ne répondaient plus à mon appel. Une femme entra dans la salle et s'approcha de moi.

- C'est un miracle que vous soyez en vie, sachez-le, me dit-elle ; On vous a trouvé agonisant dans votre propre sang par terre. Vous pouvez vous estimer heureux qu'une femme nous ait appelé pour nous dire ou vous vous trouviez.

Sûrement la femme que j'avais sauvé de ses agresseurs pensais-je

- Savez-vous combien de temps ai-je passé ici ? demandais-je ; Et quand sera-t-il possible de partir ?

Elle prit la pancarte qui était en bout de lit et qui indiquait mon état de santé et répondit :

- ­Ah... C'est, comment dire assez délicat pour moi de vous révéler ça, dit-elle avec hésitation ; Les blessures qui vous ont été infligés sont presque toute guérites...

- Presque ? C'est-à-dire ?

- Une blessure persiste, je ne vais pas vous le cacher vous resterez blessé à vie...

- Mais pourquoi ? Je ne ressens aucune douleur et je ne vois pas de blessure sur mon corps !

- Vous avez raison, vous n'êtes pas blessé extérieurement. Vous avez une hémorragie interne. D'après ce que j'ai là, et ça me désole de vous dire ça, mais vous ne survivrez pas...

Comme pour me résigner à ne pas l'écouter je réussis à lui arracher la plaque des mains et je la lus :

Jasper Endrew

Souffre de douleur interne, hémorragie

Taux de survie : faible

Date de décès prévu : 12 avril


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Désolé de la vitesse de la mise en place de l'histoire mais c'est pour faire en sorte d'arriver le plus vite possible à la suite, qui est elle un fiction-fantastique, pour faire avancer le schmilblick et ne pas donner trop de détailles sur un monde qui n'est en fait qu'une étape temporaire de l'histoire.

Merci 

Reydelta

On ne peut mourir deux foisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant