Sortir voir l'inconnu

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Je me réveillai et trouvai un énorme monstre semblable à un ours, même si ours était quelque peu péjoratif pour l'admirable animal qui se dressait devant moi. La bête était massive et recouverte de poils sombres. Non, pas noir, l'animal, si je puis dire, était sombre. Je regardais alors l'étrange bête changer de couleur, la fourrure du fabuleux animal était à la lumière noir comme les plumes d'un corbeau et lorsqu'il passa sous l'ombre des arbres son "pelage" passa au gris argenté. Ses deux petits yeux blanc contrastaient avec son pelage qui restait noir charbon et ses pattes s'allongeaient en 2 grandes et longues griffes qui labouraient lentement le sol lorsque que le colosse passait. L'étrange ours avançait vers moi et me senti doucement, en rapprochant sa truffe de mon buste, puis recula de quelque pas comme si quelque-chose n'allait pas.

La bête revint vers moi et me reniflai cette fois-ci mon visage, qui restait impassible,pendant quelques secondes quand soudain l' "ours" se dressa sur ses pattes arrières et hurla férocement et tandis que je faisais une roulade vers ma droite, il planta les deux griffes qui appartenaient à sa patte droite dans l'arbre et déracina ce dernier, auquel j'étais précédemment adossé. Effrayé par la puissance de la bête je me relevai, toujours impressionné par cette démonstration de force et commençai à courir sans but à travers la forêt en essayant de le semer. Les arbres défilaient devant moi tandis que j'entendais toujours la bête à mes trousses. Quelques minutes plus tard, environ 4, je m'arrêtai, regardai derrière moi et tendais  l'oreille pour écouter les bruits qui voisinaient ma position, j'avais finalement réussi à la semer. Je repris mon souffle et commença à réfléchir.

Mon but immédiat n'étais plus de rentrer chez moi mais de répondre aux questions qui tourbillonnaient dans ma tête.Comment pouvais-je sortir de cette forêt de malheur ? Était-il réellement possible de sortir de cette forêt ? Et surtout y avait-il un civilisation amicale ici ? Après plusieurs minutes de réflexion je trouvais enfin la solution, mais oui pourquoi n'y avais je pas pensé plus tôt ?

La lumière traversais les arbres ! Cela voulait donc dire qu'il y avait quelque-chose au dessus de ces arbres ! J'entama donc de monter sur un arbre pour prendre de la hauteur. Après plusieurs tentative ou je tomba dès les premières branches je réussis à m'accrocher au tronc et je commença l'ascension vers le sommet, les feuillage qui était rouge pourpre en bas de l'arbre changeait de couleur et se virait vers un jaune d'or au fur et a mesure que je me rapprochais vers mon but. Je réussis, non sans mal, enfin à atteindre la cime des arbres et regarda au alentours. Le paysage était... magnifique, la forêt s'entendait à perte de vue, j'était comme dans une mer d'or qui bruissait au rythme des bourrasque qui s'abattait sur la forêt.

Les cimes des arbres était perpétuellement frappé par une tempête invisible qui, à plusieurs reprise faillit me faire chuter. A plusieurs milliers de miles à l'Est j'apercevait des montagne recouvert d'un blanc de neige qui me rassura : ici tout n'était pas étrange comme dans les contes de fées. Je fut également heureux de voir que le ciel était peuplé, en effet , j'aperçu des volatiles peuplant le ciel et certains d'entre eux me parurent  familiers. Je pensais à être définitivement perdu en scrutant l'horizon, rien ne semblait pouvoir m'aider, la totalité de ce monde était à un état primitif.

Quand, soudain j'aperçu au loin une petite bâtisse en bois qui surplombait la forêt. J'avais enfin un nouvelle espoir ! Ma vie reprenait sens ! La nuit arrivais alors que je restais dans l'arbre considérant ceci comme plus sûre. J'avais enfin un objectif à ma porté, un objectif accessible. Mes corps qui avant était fatigué d'errer fut soudain prit d'un envie d'explorer ce monde, de découvrir ses secrets.

Me forçant à me reposer, je me coucha et ferma les yeux même si la peur de me trouver une nouvelle fois nez à nez face à une autres créature, était toujours présente. Je me réveillait, seul au beau milieu de la nuit, du moins ce fut ce que je supposais, et n'arrivant plus à dormir, sûrement à cause de l'excitation de la découverte, je me levai, dépoussiérai mon pantalon et entamais alors la route, de nuit, marchant à l'aide de l'écorce marbré des arbres qui étaient omniprésent dans ce magnifique lieu. Je sentait que je n'était pas seul, les animaux de cette forêt m'observais depuis leurs observatoires, la plupart n'étaient pas dangereux mais par précaution je préférai faire la traversé discrètement, prenant soins de ne pas réveiller les bêtes qui logeaient dans ces lieux.

Je vis à plusieurs reprises des paires d'yeux, qui me fixaient, luisant dans la noirceur de la nuit. J'entendis à plusieurs reprises des hurlements semblables à ceux des loups qui à coté du Kragnol (c'est ainsi que j'avais baptisé l'a bête qui m'avait attaqué) me paraissaient bien inoffensif. Je m'éloignais, seul, dans la nuit, de là où j'étais arrivé. Je m'approchais, seul, dans la nuit, de là où j'allais arrivé.

On ne peut mourir deux foisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant