Face à face

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Je marchais seul vers là où j'allais trouver des réponses


Cette phrase tournait en boucle dans ma tête et je marchais avec cette phrase, dans ma tête. Mais quelles allaient être ces réponses ? Seraient elles bonnes ? Seraient elles mauvaises ? Ne pouvant pas influencer ces dernière je laissais cette phrase tourner en boucle dans mon esprit. J'avais l'impression de devenir paranoïaque. J'avais l'impression que derrière chaque arbre se trouvait un nouveau danger. J'avais l'impression que derrière chaque arbre j'allais arriver à destination.


J'arrivais enfin au bâtiment vu précédemment. Il s'agissait d'une tour qui s'élevait sur plusieurs étages, au moins 7.qui pourrait m'abriter. De quoi ? Du monstre qui me poursuivait ! Une bête de 2 mètres de haut, d'un blanc sale et doté de cornes, fait d'une sorte d'ivoire, pointu qui a plusieurs reprises avait transpercé des arbres lorsque notre course poursuites avait débuté. J'étais donc là à courir un marathon des enfers, ma seule issue, ma seule possibilité étais cette tour. Contrairement aux arbres elle était faite de chênes, comme quoi il existait des arbres normaux dans cet univers, l'architecture du bâtiment était impressionnante quoique un peu bancale. Devant moi se dressait une porte qui restait la seule solution disponible, elle était fait d'un matériaux noir, pas d'un noir comme le charbon, non, un noir bien plus profond que ça, moi même je n'avais jamais vu une couleur comme celle-ci. La porte était proche mais le monstre se rapprochait et si la porte noire qui était devant n'était pas ouverte c'en était fini de moi. J'arrivais à la porte et lors du contact avec la poignée je ressenti quelque chose, comme un éclair, qui passa à travers la totalité de mon corps. Je ressenti alors une terrible fatigue s'abattre sur moi, tellement puissante que je faillit tomber sur mes genoux. Malgré ça j'essaya tout de même de tirer la porte de toute mes forces mais en vain, la porte ne bougeait pas d'un pouce. Voilà, c'est la fin de mon histoire, dos à la porte, je faisais face à mon destin de brochette. Le destin m'avait rattrapé, la mort a joué avec moi puis en ayant assez m'a jeté. Il restait environ 5 mètres entre la bête et moi, soit environ 3 seconde pour dire adieu à ce monde vu la vitesse à laquelle la mort arrivait. Je restait adossé à la porte le regard vide plongé dans le ciel à la recherche des étoiles disparus.


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Désolé pour la longueur de ce chapitre, je n'ai pas réussi à l'allonger suffisamment pour qu'il n'empiète pas sur la suite.

Merci de me suivre !

C'est un grand plaisir de savoir que des gens aime ce que j'écris et ça me donne envie d'écrire encore plus !

Reydelta

On ne peut mourir deux foisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant