Attention ceci est un flash back :
Je ne m'étais pas réveillé. J'étais juste éveillée, consciente, lucide et alerte. Je ne me souvenais de pas grand chose, mais du peu que je savais je réussissais avec difficulté à m'en souvenir. Au dernière nouvelle je m'appelais Aurore et je devais être morte. C'étais donc ça le paradis ? Tu te balade sur Lawrence Avenue à Toronto et...
BAM !
Un camion venu Bathurst Street sort à toute blinde, te percute et provoque un accident qui provoque la renommé de tous les Torontois comme des chauffards et attire les journalistes et la presse du monde entier. Mais bien évidemment personne ne parle des victimes mais que du chauffeur qui, toujours en vie malgré le choc frontale avec un mur qui s'est ensuite écroulé sur le véhicule, se défend qu'il n'avait bu qu'un seul verre d'alcool.
Et donc moi je passe inaperçu à telle point que même ma famille et mes amis ne savent pas que je suis partie à jamais de leur monde.
Bon. Oui, d'accord ma famille m'a rejeté à cause d'histoire vraiment très compliqué et j'ai pas spécialement beaucoup d'amis mais quand même ! C'est pas super charmant de m'accueillir au paradis et de m'y faire rentrer en passant par un arbre ! En plus son écorce rigide m'avait déchiré mon ample T-shirt et mon jean quasi neuf qui, étonnamment, étaient toujours sur moi malgré le fait que mes chaussure m'ai quitté lors de mon passage vers l'au-delà. J'étais donc dans une forêt de bouleaux blanc calme et silencieuse.
TOUT CE QUE J'AIME PAS ! Moi j'aimais le bruit de la ville, le son des voitures qui hurlent et le bruit des pas sur le sol. Mais au moins j'étais en sécurité et en paix. Du moins c'est ce que je pensais jusqu'à ce qu'une sorte de gros hibou de couleur argentée vint de nul part et sûrement attiré par mes longs cheveux caramel qui flottaient bizarrement dans l'air à cause du vent il tendit ses longues pattes, heureusement sans griffes, vers ma tête. La bête se posa sur ma tête telle un couvre chef pale qui se tenait fermement à ma tête.
J'ai tout d'abord couru dans tous les sens. Puis après, la bête partie car m'étant pris un arbre violemment ,qui m'avais été caché par les longues plumes coloré de la bête, et je me suis évanouie...
Je m'étais réveillé au pieds de l'arbre qui semblait me regarder avec une pitié que je ne voulais pas. Je me releva rapidement pour constater avec effroi que je n'avais plus aucune aide, j'étais seule. Sans guide, je marchais seule dans la pénombre des arbres qui m'entouraient. Je remarqua alors, avec étonnement, que les feuilles des arbres étaient rouge ce qui était assez étonnant car la température ne laissait pas à penser qu'on pouvait être en Automne. Je marchais tranquillement tandis que je vis au loin une forme différente de celle des arbres.
M'approchant avec prudence, tel que j'avais put l'apprendre, suite à de nombreuses mauvaises rencontres, je constatai alors qu'il s'agissait d'une sorte de tour de pierre à l'aspect médiéval qui paraissait tomber en ruine. Le lierre grimpait sur la façade qui me faisait face, mettant la tour à l'abris des regards lointain. Sans savoir pourquoi je vins toucher la pierre qui était tailladé par le temps et lézardé par le lierre. Comme si elle allait m'aider dans ma course continuelle vers des réponses et vers l'Éden.Bien entendu je restais sans réponses, définitivement sans réponses. Je restais alors un instant la main sur la pierre et le lierre qui la recouvrais partiellement et pendant un court instant je crus sentir quelque chose, quelque chose d'infime mais une chose, un sentiment, de la tristesse m'a t-il semblé. Je restais là la main sur le rocher, pressant fortement la paume de ma main sur la pierre sur que ce sentiment reviendrait... Mais non.
J'étais juste tellement désespéré par le fait d'être seule que je ne percevais plus la différence entre la raison et la folie.
Vous me diriez que j'ai toujours été seul et que je m'étais habitué à cette solitude, et bien...Non, cette solitude est un maux qui vous enfonce un morceau de métal rouillé au plus profond de votre cœur chaque jour pour le soir même vous le retirer violemment puis le lendemain vous l'enfoncer un peu plus près de votre cœur.
Cette solitude me tuais intérieurement à petit feu, détruisant mon cœur, déjà transpercé de toute part par mes multiples séparation avec mes amis et mes copains qui s'élèvent à l'incroyable nombre de 3. Je restais souvent chez moi et je prenais des cours de fac par lettre avec un professeur de biologie qui me prenais pour une anglaise qui venais de Leeds, une ville près de Manchester que j'apprécie tout particulièrement. Je voyageais à travers les écrits sur la biologie, je connaissais par cœur le roman de Darwin "De l'origine des espèces" et ceux de Verne tel que "Voyage au centre de la Terre" ou "Le tour du monde en 80 jours" qui me faisait rêver et visiter immatériellement l'Islande et d'autres pays encore.
Après ce coup, je repris ma marche et fit le tour de la tour jusqu'à que je trouve une porte de bois troué à certains endroits et recouverte de bois à moitié moisis par le temps. Malgré ça la porte tint bon lorsque je la poussai avec force pour la déplacer avec difficulté à cause des gonds rouillé. La tour semblait inhabitée mais dans le doute je préférai crier, demandant si la tour était habitué. Comme réponse je n'eu que les grincements silencieux des meubles et le froid passage de l'air à travers la tour qui tombait en ruine. J'entrais alors, progressivement, dans la tour. Elle semblait intemporel, et oui ! Les bibliothèques quasiment neuve entouraient la pièce et les bougies étaient resté sur chandeliers. Une lumière claire et blanche filtrait à travers les petites fenêtre. J'observais la pièce en avançant doucement quand soudain la lumière qui atteignait mes yeux changea. Je levais alors mes qui s'élevèrent vers le point d'origine de ce bref changement de couleur qui passait sur le sol. Je regardais alors le haut de la tour qui semblait s'étendre à l'infini pour finalement toucher le ciel, là haut des vitraux de couleurs vives éclairaient brièvement le sol sur lequel je marchais. Au fur et à mesure que j'avançais la couleur des pierres sur lesquels je marchais changeait de couleur passant du rouge au bleu passant par le violet et le vert. J'observais ses subites changements de couleur d'un œil émerveillé et enfantin alors que j'approchais du centre de la petite pièce. Soudainement la pièce devint sombre et l'air pesait, un vitrail noir surplombait la tour et seul un trait de lumière réussissait à passer à travers un mince trou qui était au centre du vitrail. Ne supportant pas cette ambiance qui pesait sur mes épaules je décidait alors de monter les escaliers en colimaçon qui s'élevaient.
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On ne peut mourir deux fois
FantasyMourrir à toujours fait peur, la peur de la mort est d'ailleurs omniprésente dans la société actuelle. Mais après la mort ? Que ce passe t-il après cette frontière naturelle ? Un voyage post-mortem attend Jasper, notre héros, qui va passer la barriè...