On ne peut mourir deux fois

L'entrouverture

C'est alors que je l'ai rencontré. Lui...

Je commençais à m'approcher des escaliers et quand mon pied se posa sur la première marche, un bruit aigu me déchira les tympans et me forçant à poser mes deux mains sur mes oreilles pour les protéger. Me faisant tomber en arrière comme si l'on m'avait poussé par la même occasion. Pendant quelques instants je fus aveuglé par la lumière qui émanait du sommet de la tour et je restai quelques instants par terre, recroquevillé sur moi même. Etant poussé vers la porte je m'aidais de la poignée à moitié couverte par la rouille pour me relever et je restais, encore un fois, ainsi, adossé à la porte, la poignée à la main, quelques temps...

Je me réveillais en sursaut. Je m'étais assoupis quelques secondes laissant mon dos glisser contre la paroi rugueuse qui était dos a moi. Je sentais le bois qui touchait mon dos à moitié nu à cause du bois qui avait déchiré mes vêtements précédemment. Mes oreilles allaient un peu mieux mais j'étais donc debout et bien résigné à rester au rez-de-chaussée. Je commençais alors à explorer l'étage auquel j'avais à peine jeté un coup d'œil. Je me dirigeais vers la principale source de mes questions : les livres, la pièce en était murée a tel point qu'on avait l'impression d'être dans les entrailles d'un long serpent faramineux. Je vint alors près d'une des nombreuses bibliothèque qui m'entourait et choisit un livre au hasard et commença à le déchiffrer. Le livre me sembla, au premier abord, véritablement indéchiffrable mais après un peu de temps je réussis à comprendre certains mot qui se rapprochaient de mon langage. Soudain prise d'une réelle envie de découverte je prit un second livre, puis un troisième et ainsi de suite...

Le temps passait quand je fut freiné dans ma lecture par un bruit perturbant. Une sorte de mélodie musicale assez douce qui attira mon attention. Je sortais alors de ma transe, pour écouté plus attentivement le son joué, je constatai que la tour s'était refroidit et qu'à présent j'avais froid. Je m'approchai alors de la porte, marchant sur le sol dur et froid qui gelait mes pieds séparé du sol par mes légères converses abîmés par la boue et la terre qui régnait dans les bois entourant la tour, suivant l'harmonie musicale qui pénétrais mon âme. J'essayai d'ouvrir la porte mais en vain elle semblait comme bloqué comme si après mon passage la rouille l'avait fixé au mur et au sol et la laissait immobile et figé.

Je réussis malgré tout à observer l'extérieur grâce à un petite ouverture dans le bois de la porte, déjà à moitié brisé. La forêt s'avérait calme aux premiers abords, mais continuant d'observer j'entendais des bruits alors que la musique s'éloignait doucement. Les bruits se faisaient de plus en plus distinct, je reconnu alors les bruits lointain de pas. Restant prudente à l'approche de quelque chose de nouveau, je cherchai alors un moyen de me défendre, mais après quelques minutes je ne réussi rien à trouver. Alors que fouillait désespérément les bibliothèque à la recherche du plus gros livre, je tombai nez à nez avec un petit couteau, un peu rouillé, qui s'était caché derrière un livre.

Le prenant avec moi je regardai à nouveau par le trou de la porte qui me permettait d'observer l'extérieur. Alors que je m'approchais de la fente, je constatais que la lumière qui traversais les trous de la porte étais désormais absente me laissant, un peu plus, dans l'obscurité. Mes yeux passèrent sur les différents trous qui se présentais sur la porte et je compris rapidement que quelqu'un étais devant la porte. Ne supportant plus la solitude et voulant comprendre ma situation je pris la décision d'ouvrir. Restant quand même sur mes gardes, comme je ne savait pas ce qui se trouvait de l'autre coté de la porte, je comprimais la poignée du couteau dans ma mains, faisant blanchir mes doigts. De l'autre main je posais la paume de cette dernière sur la poignée...