Entre la vie et la mort

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Mes mains tremblaient, mourir ? J'allais mourir ?

Nous étions le 9, j'allais donc mourir dans 3 jours ? C'était impossible, je ne pouvais pas mourir si jeune, de plus à cause d'une cause aussi insignifiante. NON ! Pas dans 72 heures ! Mon cerveau tournais à 100 à l'heure. La porte s'ouvrit pile au moment où je jetais la plaque que je tenais et la porte se referma immédiatement après que le choc eu lieu. Je me tenais la tête avec mes deux mains tout en écoutant le son affolant de la machine rythmant les battements de mon cœur. Je sentais les temps et l'espace se distordre autour de moi, ma tête tournait, un haut au cœur me vint, je toussai violemment et mit mes mains devant, alors je compris alors qu'il n'était que vérité : un sang vermeil couvrait mes mains et je percevais le gout du sang dans ma bouche. Puis... le noir. Étais-je mort ? Étais-ce la fin ? Tout ce que j'avais accompli se serais terminé comme ça ?

Je me retrouvais dans une pièce... non ce n'était pas une pièce, c'était bien plus grand. J'étais allongé sur le sol et après une certaine attente, je réussissais à bouger mes membres et à m'asseoir puis enfin, après plusieurs minutes, me lever. Où étais-je ? Qui m'avait emmené ici ? Je commençais doucement à me ménager sentant qu'intérieurement je ne me sentais pas bien. J'avais l'impression que mes organes bougeait dans mon corps. J'avançai dans le vide à la recherche de réponses et de solutions à mes problèmes et après seulement quelques pas une grande fatigue s'empara de moi et je m'affalai éveillé. Le choc ne me fit même pas mal. J'étais paralysé et je mes yeux tournèrent.

Un rêve s'emparât de mon esprit. J'était dans une pièce au mur de pierre, éclairé par  la lumière vacillante d'une torche qui semblait s'éteindre lorsque les bourrasques qui secouaient la porte venait jusqu'à elle. Tout était net sauf une silhouette qui était à seulement quelques mètres de moi. La porte frappait de plus en plus contre le mur de pierre et une vitre se cassât au troisième battement de la porte. La silhouette se rapprochai, m'observai, approchai et finalement s'éloigna lentement de moi pour se diriger vers la porte. L'eau s'étendait sur le sol remplissant la pièce en s'immisçant sous la porte et à travers la fenêtre. J'essayai de bouger mais je paraissais cloué au sol, pétrifié, paralysé, figé et il m'était impossible de bouger tandis que le bruit des pas de la silhouette marchant dans l'eau s'éloignait petit à petit...

Je me réveilla sans aucun souvenir. Que fessais-je ici ? Qui étais-je ? Mes questions resté sans réponse j'airait sans but. Parfois je m'arrêtais pour me reposer, mes membres me faisaient souffrir, j'avais faim et j'avais soif. Après de longues heures de marche j'avais perdu le cours du temps, j'avais l'impression que je tournais en rond. Je commençais à courir dans tout les sens à la recherche d'une réponse, je criais et... et...

Je tombai. Je m'évanouis pour une nouvelle fois et resta inconscient longtemps mais cette fois-ci sans rêve, rien que le noir . Lorsque je me réveilla, je me souvenais de tout, de mon nom, de comment j'était arrivé là, mais... Je n'avais aucune idée comment partir de ce pseudo paradis. J'entendit alors un bruit, une sorte de musique... La forte lumière pressait mes yeux m'empêchant de les ouvrir. Après être resté longuement la tête sur le sol, je compris. Cette musique elle provenait forcément de quelque part.

J'essayai de me lever mais la douleur, qui jusqu'à présent était resté invisible, était trop intense et elle me fit cracher mon sang. Mon sang vermeille coulait et s'étalait sans fin sur le sol me laissant seul dans un océan de sang qui tombait au compte goutte de ma bouche fermé. Je rampais vers la musique avec la force du désespoir dans mon sang qui, dans ma bouche, avait un gout fade et amer. Le son était à une dizaine de mètres mais il me parut être à cent mètres. Mes oreilles écoutaient la douce musique qui apaisait mon cœur malgré la tristesse qu'exprimait l'instrument qui m'était inconnu, la douce mélodie imitait le bruit des vagues et également celui des feuilles qui bruissent lorsque le vent passe à travers les branchages. Je m'épuisais et alors que j'étais à environ cinq mètres de la fabuleuse musique je... je...

On ne peut mourir deux foisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant