L'homme marchait tranquillement dans une rue de la ville de New York. C'était le matin. Il rentra dans une épicerie et depuis la vitre observa les passants. Au bout de la rue il aperçu une jeune fille. Elle avait la tête baissé et paraissait jeune, environ dix-neuf ans. Ses habits étaient décolorés. Quand elle passa devant le barbier, magasin juste en face de l'épicerie, il vit son joli visage mignon, encore enfantin. Elle était de plutôt petite taille. L'homme sourit. Elle était tout simplement parfaite.
Les jours suivants, il se plaça au même endroit dans le magasin. L'épicier le regarda avec suspicion. L'homme décida donc de faire comme s'il regardait les produits tout en regardant du coin de l'œil la rue. Il vit le journal du jour, 27 octobre 1954. La fête des morts approchait. Un livre attira son attention. C'était un livre de Sherlock Holmes. C'était celui avec Jack l'éventreur. L'homme regarda le livre. Il admirait vraiment cet homme. Tout à coup, elle apparu. Elle portait les mêmes habits que la veille. Son visage était toujours aussi attendrissant. L'homme sortit du magasin sous le nez du gérant et se dirigea vers la jeune fille. La jeune fille le remarqua et pressa le pas. L'homme fit de même. Il la bouscula et lui glissa un papier dans la main. L'homme avait pris le soin de l'écrire la veille au soir. La jeune fille sursauta et continu son chemin la tête baissé.
Mary Miller poursuivit son chemin. Elle n'osait pas relever la tête. Qui était cet homme qui lui avait glissé un papier dans la main ? Souvent quand on l'abordait pour son travail on ne lui donnait pas de lettre, on lui parlait directement. Elle se dirigea vers l'hôtel où elle résidait et où elle travaillait. Elle monta dans sa chambre. Ses valises n'étaient pas défaites. Elle pris le bout de papier et le lu.
Bonjour Mademoiselle,
je ne connais pas votre nom mais je rêverais de le savoir. Je m'appelle Georges Bridges. J'ai vu dans quelle situation déplorable vous étiez. Pauvre enfant ! Laissez moi sauver. Ne voyez pas là le délire d'un vieil homme pervers, je n'ai que vingt-quatre ans. Si j'ai vu juste, vous travaillez pour les hommes ... Enfin, vous travaillez pour les mauvais hommes. Je vous propose un rendez vous avec moi même dans un petit bar que je connais. Le bar PHILLIES. En toute amitié. Il ne se trouve pas bien loin de la rue où je vous est donné cette lettre. Demain matin je reviendrais dans cette rue. Sans doute devant chez le barbier. Vous pourriez me donnez votre réponse. Qu'en dites vous ? Si vous refusez je ne serais pas offensé, ne vous inquiétez pas.
Mes plus sincères salutations chère demoiselle.
Georges Bridges
Mary hésita, le bout de papier entre ses doigt. Que devait elle faire ? Allez le lendemain matin dans la rue ? Cet homme n'avait pas l'air méchant. Et puis, il lui promettait de la sauver. Elle détacha ses cheveux qui lui arrivait jusqu'aux épaules et se coucha.
La nuit passa. Georges Bridges se trouvait devant le barbier et attendait, nerveux. Allait elle venir ? Tout à coup, elle apparu au coin de la rue, mais cette fois elle avait là tête haute. Quand l'homme croisa son regard ça lui fendit le cœur. Pauvre enfant... Elle s'approcha un peut nerveuse et lui demanda si il était bien Georges Bridges. Celui ci lui répondit que oui. Elle marmonna que oui, elle était d'accord pour le rendez vous. Ils décidèrent d'un commun accord que ça serait le soir même. Suite à ce premier rendez-vous d'autres suivirent.
Les jours passèrent. Mary et Georges se retrouvèrent dans le bar PHILLIES, le même que celui du premier rendez-vous. Ils étaient un peu gênés. Surtout Georges. Il devait la sauver. La jeune fille s'était fait belle. Elle portait une robe rouge écarlate, sa plus belle robe et s'était maquillée. Ses cheveux avaient poussés et sous les lumières du bar paraissaient roux. Alors qu'ils buvaient tranquillement, un homme entra dans le bar. Il fixa Georges Bridges. L'homme se raidit et se tourna vers le barman pour lui parler activement. Mary fut surprise. Elle se tourna et aperçu un policier au regard de pierre. Georges avait du avoir peur. La suite de la soirée se passa plutôt bien et plus un seul regard ne fut adressé au policier. Finalement les deux jeunes gens sortirent du bar. Le policier sorti quelque seconde après. Il roda tel un rapace autour du bar et parti finalement dans les ténèbres de la nuit. Georges proposa un deuxième rendez vous le lendemain dans un café, en soirée lui aussi. Mary accepta. Georges allait la sauver, mais elle ne s'imaginait pas de quelle façon.
Le lendemain soir, il se retrouvèrent. Mary s'était échappé de son travail et portait un chapeau à large bord pour cacher son visage. Elle portait cette fois un manteau vert. Ils s'assirent sur une table près d'une fenêtre. La nuit tombait. Georges avait la petite boite bien caché au fond de sa poche. Il hésitait. Allait t-il le faire ? Oui, il allait le faire, il devait sauver Mary. Il s'attablèrent et mangèrent tranquillement. La fin du repas approcha. Georges Bridges sentait les gouttes de sueur le long de son coup. Il se ressaisit. Il devait à tout pris sauver Mary. Il avait déjà sauver de nombreuses personnes. Mary s'ajoutera à cette liste. Tout à coup Mary Miller se leva pour aller au toilette. Georges Bridges reprit confiance en lui. Le moment était venu. Il sorti avec douceur la boite. Mary ne le vit pas et se dirigea au toilette. Quand elle revint tout était en place. Les tasses de cafés était rempli à ras bord. Georges avait l'air extrêmement gêné et rougissait. Mary l'interrogea du regard. Georges s'excusa et lui expliqua qu'il avait un rendez-vous très important et qu'il était déjà en retard. Il but son café et parti en s'excusant de nouveau. Mary but son café songeuse. Elle le bu d'un traite. Georges avait déjà payer. Elle était seule dans le bar. Le silence était complaît. Elle sorti et fit quelque pas. Mary était fatigué. Elle glissa et tenta de se relever mais c'était au dessus de ses forces. Le noir l'envahit.
Georges observait la scène au loin. Il n'y avait pas de rendez vous. Il murmura que c'était pour son bien. Le poison avait fait effet très vite. Il pris sont petit corps tout frêle et l'enterra. Mary était sauvée et pouvait se reposer en paix.
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Cette fois l'histoire était un peu plus longue, j'espère qu'elle vous a plut!
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Les Nouvelles
Cerita PendekCe livre est un recueil de nouvelles en tous genres. Merci à @PtitZozio pour cette magnifique couverture.